BD, Tome LIV, Vie de la Société, pages 381 à 396, 1994-1995.

 

VIE DE LA SOCIETE

et Informations

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Monsieru de Meaux, président de la Société, a été désigné, ès qualités, membre du Conseil Culturel Départemental, cette nomination renforce le rayonnement de la Diana dans la département et les organisations culturelles régionales. Elle marque l’importance que les pouvoirs publics et administratifs accordent à notre société et à son président. Celui-ci pourra ainsi intervenir encore plus efficacement dans la défense et la mise en valeur du patrimoine du département, notre ancien Forez.

Nouveaux Membres

Monsieur Jean-Paul Bernard, La Bastie d’Urfé, 42 130 Saint-Etienne-le Molard, présenté par M. le Dr Giroux et M. F. Ferret.

Monsieur Jean-Pierre Chatain, 24, rue Charles de Gaulle, 92 600 Asnières, présenté par MM. Ph. Pouzols-Napoléon et P. Pouzols.

Monsieur Jean-Marc Czobyez, 31, rue Clos Thibault, 45 340 Beaume-la-Rolande, présenté par MM. E. Crozier et R. Périchon.

Monsieur Fabrice Dastillung, 6, rue des Saules, 42 100 Saint-Etienne, présenté par MM. J. Cottier et Besson.

Monsieur Jean-Noël Degorce, 42 580 La-Tour-en-Jarez, présenté par M. de Becdelièvre et Mlle. Gonon.

Monsieur François Delomier, 1, Cours Victor Hugo, 42 000 Saint-Etienne, présenté par MM. Georges Delomier et François Thiollier.

Monsieur Michel Desseignés, 163, Avenue de la Libération, 42 120 Le-Coteau, présenté par MM. Jean Forges et Michel Coupet.

Monsieur le Docteur Jean Estienne, 31, Rue Holtzer, 42 240 Unieux présenté par MM. Robert Périchon et Edouard Crozier.

Mademoiselle Isabelle Frery, Le champ du fr, 42 600 Lézigneux, présentée par Mlle. Christine Touly et M. Alain Collet.

Monsieur Charles Gallet, 49, Avenue des Vignes, 66 330 Cabestany, présenté par Mme Marie Grange et Mme Claude Beaudinat.

Monsieur et Madame Camille jacquemond, Avenue Théodore Rousseau, Paris, présenté par M; le vicomte maurice de Meaux

Monsieur Leconnetable, 10, chemin des sources, 42 600 Ecotay l’Olme, présenté par MM. Paul de Robert Hautequere et Yvon Villemagne.

Monsieur Maurice Masclet, Route de Pusmain, 56 450 Saint-Armel, présenté par MM. R. Périchon et Ed. Crozier.

Monsieur Gabriel Mirande, 1 C, Rue Barra, 42 000 Saint-Etienne et à Leigneux, au bourg, 42 130, présenté par M. Henri Bedoin et le Docteur Giroux.

Monsieur Dominique Parey, 16, Résidence La Madeleine, 42 600 Montbrison, présenté par MM. Ph. Pouzols-Napoléon et Ed. Crozier.

Madame Annie Perrin, professseur de lettres classiques, Les Brosses, 42 600 Saint-Thomas-la-Garde, présentée par M. Claude Latta et Mlle Madeleine Pegon.

Monsieur Michel Rousse, la verchère, Unias, 42 210 Montrond-les-Bains, présenté par MM. Robert Brosse et vicomte Maurice de Meaux.

Monsieur Gabriel Sastre, La croix de la Roche, 42 430 Saint-Romain-d’Urfé, présenté par MM. R. Périchon et Ed. Crozier.

Monsieur le docteur Swys, 42 600 Ecotay l’Olme, présenté par M. le vicomte Maurice de Meaux et le docteur Giroux.

Monsieur Georges Terrasse, provisuer du Lycée de beauregard, Avenue Paul cézanne, 42 600 Montbrison, présenté par Mme Marie-Claude Mioche et M. Claude Latta.

Monsieur et Madame de Vieville, Saint-Just-en-Chevallet, présentés par M. le vicomte Maurice de Meaux et M. le comte Olivier de Sugny.

La Compagnie France du Forez, Place Jean Simand, 42 Andrézieux, présentée par M. Alain Robin et Mme Claude Beaudinat.

La Médiathèque Municipale, mairie de 42 440 La Chamba, représentée par Monsieur Maurice Noé, présentée par Mlle. Madeleine Pegon, et M. Alain Collet.

Membres Décédés

Monsieur Raymond Barnier, membre de la Diana depuis 1979, et bien connu dans les milieux artistiques de Montbrison.

Monsieur Jean-Baptiste Chèze, membre de la Diana depuis 1963, qui fut longtemps professeur d’Allemand, à Montbrison.

Madame Georgette Simonet, membre de la Diana depuis 1980 et toujours très assidue aux réunions et excursions de la Diana, une des habituées du Samedi après-midi dans les locaux de la Société.

Monsieur le Chanoine Etienne Garnier, ordonné prêtre en 1930, membre de la Diana depuis 1937, époque où il faisait parti du corps enseignant du petit séminaire de Montbrison dont il deviendra le directeur.

Vers 1957 il sera nommé curé de la paroisse saint-Charles à Saint-Etienne où il restera une vingtaine d’années avant d’être appelé par Monseigneur Rousset pour être un de ses proches collaborateurs. Le Chanoine Garnier sera chargé, en particulier de la communication dans le diocèse.

Le chanoine Garnier laisse une oeuvre particulière : Le Propre des saints du diocèse de Saint-Etienne.

Monsieur Jules Gauvry, membre de la Diana depuis 1980, et fidèle à nos réunions trimestrielles.

Miss Sunderland, dont on aura put lire la notice nécrologique, par le professeur Fournial, dans le dernier bulletin. Elle était membre de la Diana depuis 1950 et lui a donné deux communications, l’une sur l’église de Charlieu, publiée en 1951, l’autre au sujet de A. Geoffroy, prieur de Charlieu, et publiée en 1982.

Enfin nous rappelons le décès de son Eminence le Cardinal de Courtray, membre d’honneur de la Société.

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Lancement du livre de M. LATTA sur l’Histoire de Montbrison.

tome XXV des Mémoires et Documents de la Diana.

Le samedi 26 novembre 1994, à 16 H. M. le docteur Poirieux, sénateur maire de Montbrison et M.le vicomte Maurice de Meaux, président de la Diana avaient conviés les montbrisonnais et plusieurs dianistes habitants la région à un vin d’honneur offert à l’occasion de la sortie du livre de M. Claude Latta sur : “L’Histoire de Montbrison”.

M. de Meaux au nom de la Diana remercie M. Latta pour ce livre qui manquait à l’histoire du Forez, véritable somme d’informations sur la capitale du comté et ancienne préfecture du département.

M. le sénateur maire remercie églement l’auteur d’avoir accomplie cette oeuvre et d’avoir su aborder la période contemporaine avec impartialité et objectivité.

Avant de procéder à une longue séance de signature M. Latta précise l’esprit dans lequel il a voulu réaliser son ouvrage et remercie les membres présents ainsi que ceux qui l’ont aidé et encouragé dans cette entreprise dans les termes suivants :

« Monsieur le maire, monsieur le président, mesdames, mesieurs, chers amis,

C’est pour moi un moment d’émotion et une grande récompense que la sortie de cette Histoire de Montbrison et, à cette occasion, votre présence sous les voûtes de la Diana, au coeur même de l’histopire forézienne, me fait honneur. Voici pour moi le temps des remerciements et aussi l’occasion de quelques réflexions sur mon métier d’historien.

Mes remerciements vont d’abord à mon éditeur – qui m’a fait confiance. les éditions Horvath sont représentées par isabelle Droulez et par Corinne Pöirieux. Mes remerciements vont, bien sûr, à la Diana – qui est à Montbrison la “Maison de l’Histoire” – et à son président le vicomte Maurice de Meaux, à la BVille de Montbrison et à son maire, le docteur Poirieux : La Diana et la ville en acceptant d’acheter par avance un assez grand nombre d’exemplaires, ont facilité et permis la publication de cette Histoire de Montbrison.

Merci donc de la confiance faite à l’historien.

Mes remerciements vont aussi à tous ceux qui m’ont aidé. Jo et Colette Barou, Francisque Ferret, Lucien Gidon, Robert Périchon ont lu tout ou partie de mon manuscrit ; le dernier chapitre, consacré à la période contemporaine, a été lu par le docteur Poirieux et André Mascle et aussi par Pierre Cronel et Maurice Plasse ; j’ai bénéficié des suggestions et des remarques que chacun a bien voulu me faire.

Mes remerciements vont plus particulièrement à deux dianistes, déjà cités, francisque Ferret et Jo Barou :

– A Francisque Ferret, vice-président de la Diana : c’est à votre soutien, mon cher ami, que ce livre doit en grande partie son existence ; je vous remercie, en particulier de la préface chamleureuse que vous m’avez donnée au nom de la Diana : cette Histoire de Montbrison devient le volume XXV des Mémoires et documents de la Diana série qui a commencé en 1873.

– A Jo Barou qui m’a constamment encouragé, qui a relu mon texte et suggeré bien des améliorations : merci,mon cher Jo, de cette amitié, forgée depuis 1977 dans le travail mené en commun, à la Diana mais aussi à Village de Forez, pour l’histoire locale, écrite d’après les archives et racontée à tous.

Francisque Ferret et Jo Barou auraient pu, d’ailleurs, eux aussi écrire ce livre : le nombre de notes infrapaginales qui renvoient à leurs travaux montre assez la part qu’ils ont prise tous deux à cette synthèse, travail d’un artisan qui a voulu, avec quelque témérité, raconter l’histoire de Montbrison, du Moyen Age à aujourd’hui, comme l’ébéniste d’autrefois fabriquait son meuble, pièce à pièce, avec amour.

Je ressens tout l’honneur qui m’est fait aujourd’hui dans cette salle de la Diana tant de fois montrée à des élèves, à des Montbrisonnais ou a des touristes ; sous ces voûtes, témoins de tant d’évènements liés à l’histoire du Forez, depuis le mariage du comte Jean 1er en 1296 jusqu’à la rénovation de la salle héraldique entre 1862 et 1866, à l’initiative du duc de Persigny.

Je voudrais dire, en effet, combien ma dette vis-à-vis de la Diana est grande :

– C’est en 1966 que j’ai été admis à la société historique et archéologique du Forez, sous le double parrainage de Jean Bruel et de Francisque Ferret : j’étais alors un jeune professeur d’histoire qui venait d’être nommé au lycée Mario-Meunier de Montbrison. Je me suis initié ici, parmi les livres et les archives, à l’histoire du Forez et de Montbrison et je me suis imprégné de cette histoire ; j’ai bénéficié des conseils de mes “anciens” – je pense à Jean Bruel ou à l’abbé Canard, pour ne parler que des disparus. J’ai apprécié l’atmosphère à la fois conviviale et érudite – et parfois pittoresque – des samedis de la Diana sous la houlette de ses bibliothécaires, Marguerite Fournier puis Claude Beaudinat et Marguerite Pegon.

– En 1968, Marguerite Fournier m’a fait l’honneur de me faire lire le manuscrit de son Montbrison, coeur du Forez dont j’espère que l’Histoire de Montbrison sera dignne car c’est votre livre, chère madame Fournier, qui m’a donné le goût de l’histoire de notre ville.

– En 1971, c’est le syndicat d’initiative qui m’a procuré l’occasion de la 1ère visite guidée d la ville, suivie, dans un autre cadre, de beaucoup d’autres : ce fut une bonne école alliant la découverte sur le terrain et la nécessité de faire comprendre l’histoire dans les lieux mêmes où elle s’est déroulée. Ce sont les lieux de mémoire dont parle l’historien Pierre Nora.

– En 1975, j’ai présenté la première des communications que la Diana a toujours bien voulu accueillir : elle était consacrée à Martin Bernard, un républicain montbrisonnais, ami de Barbès et de Blanqui, et je remercie le comte de Sugny de m’avoir alors ouvert le Bulletin. Marguerite Gonon me poussa a à développer ce sujet jusqu’à en faire une thèse de 3ème cycle : je lui suis infiniment reconnaissant car je lui dois d’avoir osé me lancer plus avant dans cette aventure passionnante qu’est la recherche historique.

Voilà les débuts de mon itinéraire d’historien : si je me suis permis de les rappeler, c’est pour dire combien il est lié à la Diana et remercier tous ceux qui m’ont donné les signes me permettant d’avancer.

Cette Histoire de Montbrison qui, grâce à vous tous, paraît ajourd’hui est unpeu le résultat d’une histoire d’amour avec une ville et avec son passé millénaire : “Les villes – écrit l’architecte italien Renzo Piano – sont belles parce qu’elles ont mis des siècles à se faire”.

Cette histoire, que j’ai lue aussi dans les monuments de la ville, j’ai essayé de m’en imprégner, de la comprendre – c’est le maître-mot des historiens – et de l’écrire avec la bonne foi de l’historien qui est de citer ses sources et de faire leur place à toutes les traditions.

En effet, s’il y a une idée à laquelle je suis attaché de toutes mes fibres, c’est à celle de l’unité de notre histoire ; comme l’écrit le grand médiéviste Marc Bloch, l’historien vibre au récit du sacre des Rois de France mais aussi à celui de la fête de la fédération. Aussi trouvera-t-on dans ce livre une biographie de Rostaing, compagnon de la fayette et acteur de la révolution de 1789 et aussi celle de la Roche-Négly, commandant des royalistes montbrisonnais qui se battirent à Lyon contre la Convention ; on trouvera le portarit d’Eugène Baune, républicain montbrisonnais qui fut à Lyon le défenseur des canuts et qui se battit sur les barricades de 1848 ; et on lira le portrait de Camille de Meaux, l’un des chefs du parti royaliste et catholique au début de la IIIe république. Son buste orne la salle de la Diana dont il fut le président. Ils n’étaient pas du même côté de la barricade mais j’ai essayé de les comprendre également et avec le m^me intérêt pour des hommes qui engageaientt leur vie pour leurs idées.

Il est vrai qu’à Montbrison il est facile de comprendre l’Histoire car elle est, en somme, à portée de la main : dans les monuments que l’histoire nous a laissés et qui sont sous notre garde et dans les archives que nous pouvons consulter à la Diana. Les sources dont nous disposons et les travauux qui ont été faits par les historiens foréziens nous ont permis d’écrire cette histoire. Ils nous permettentt d’évoquer les comtes Guy IV et Jean 1er qui furent les souverains d’un véritable état -, le Connétable de Bourbon et François 1er – qui sont venus dans cette salle – mais aussi, dans la longue chaine des générations, les “imagiers” du Moyen-Age qui ont peint le plafond de la Diana et les maçons qui ont construit la collégiale Notre-Dame, les paysans qui descendent depuis 800 ans au marché du samedi, les recteurs de l’Hôtel-Dieu, les Cordeliers et les Clarisses, les royalistes massacrés pendant la Terreur et les Jacobins de la société populaire des Pénitents, les enfants abandonnés au tour de la Charité, les cheminots qui font arriver le pemier train en 1866 dans la gare toute neuve et les soldats de 1914 partant sous les fleurs vers la même gare pour rejoindre les frontières de l’Est et se faire tuer à 20 ans dans les tranchées, les autorités qui inaugurent la monument aux morts sans le président Deschanel tombé du train, Jean Rolle et le commandant Marey se rencontrant à Montbrison en décembre 1943 pour mettre sur pied le futur maquis de l’Armée secrète ; et tant de Montbrisonnais, humbles et inconnus qui, par leur travail et l’amour de leur cité, ont fait l’histoire de la ville et le double devoir de maintenir la tradition et d’asurer l’avenir.

La tradition : permettez-moi une dernière citation. Elle est de Marc Sangnier, le fondateur du Sillon :

“La tradition, mais ce n’est pas autre chose que ce que les siècles se passent l’un à l’autre, non comme une richesse immobile mais comme un germe qui se développe ; et si le germe se dessèche et perd sa fécondité, la tradition meurt du même coup avec lui. Quant au progrès, ce n’est pas autre chose que la tradition en marche”.

Ce livre, c’est la contribution que j’ai voulu apporter à la tradition en marche. Merci de l’honneur que vous m’avez fait en venant aujourd’hui.

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MANIFESTATIONS PREVUES

dans les locaux de

LA DIANA à MONTBRISON

– Les classes Patrimoines de l’école Saint-Aubrin, de Montbrison, dans la semaine du 6 février.

– De Février à Mars 1995:

Présentation de Florimond Robertet, avec une conférence de Mme Mascle le 28 février, à 20 H. 30.

– Le 4 mars, à 15 H. 30, un exposé de M. Mulsant sur : Les combats de Saint-Anthème et l’implication de Foréziens dans la révolte lyonnaise de 1793.

– Le 17 mars 1995, Montbrison au XIXème siècle, présentée par M. Claude Latta.

A des dates ultérieures qui n’ont pas encore été définitivement établies seront présentées :

– Une exposition sur Saint-Haon-le-Châtel, préparée par l’association des amis de Saint-Haon-le-Châtel, présidée par Mme Tardy.

– Une exposition de sceaux et de reproduction de sceaux , d’après la collection conservée à la Diana, organisée par notre collègue M. E. Crozier qui a remis en ordre cette collection.

– Un important colloque sur “l’Archéologie a aussi une histoire” préparé par M. R. Périchon.

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Patrimoine en danger

La chapelle Saint-Etienne, à Sury-le-Comtal.

Monsieur Gibernon, membre de la Diana depuis de nombreuses années, a déjà beaucoup oeuvré pour la conservation du patrimoine de Sury-le-Comtal, sa commune de résidence. C’est à son initiative et grâce à l’action de la municipalité, qu’ont été restaurées, dans cette commune, les croix des hameaux de Senzieux, du Petit-mont et du Grand-mont en particulier. Il nous signale l’état de vétusté dans lequelle se trouve la chapelle de Saint-Etienne, située dans le cimetière de la commune.

Cette chapelle est, dans son origine, contemporaine de la chapelle de Bonson et de l’église de Saint-Rambert (XIème siècle). Agrandie au XIVème siècle par le comte Jean 1er, elle était considérée, jusqu’au XVIIIème siècle comme l’église paroissiale de Sury-le-Comtal. Des modifications lui ont été apportées lorsque l’actuelle église paroissiale fut agrandie au XIXème siècle. Cette chapelle est fermée depuis plusieurs années, et comme les choses abandonnées, se dégrade peu à peu, les murs s’effritent, le plafond de la sacristie est effondré.

La Diana a écrit à la mairie de Sury-le-Comtal pour attirer son attention sur ce monument, une intervention rapide permettrait de le conserver sans entrainer des frais considérables. Il ne faudrait cependant pas trop attendre, le temps et les gouttières eux n’attendent pas.

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Le Béal comtal à Sury-le-Comtal

Toujours dans la même commune, un autre sociétaire, M. le docteur Bertholon, a entrepris la sauvegarde d’un autre monument ancien, qui est le Béal comtal. Son origine est antérieure au XIVème siècle, il servait à alimenter les fossés du château des comtes de Forez, et à faire tourner les deux moulins comtals. Depuis longtemps les moulins ne tournent plus et les fossés sont comblés, mais, au début de ce siècle, le béal après un passage dans les bassins à la station de pompage, alimentait en eau potable la ville de Sury. En 1931, M. Jordan, propriétaire du château de Sury et de ses dépendances, dont le Béal, fit donation de ce dernier, à la ville. Depuis et pour des raisons de voirie urbaine il a du être couvert dans une grande partie de son cours.

Depuis 1970 la ville de Sury n’utilise plus l’eau du Béal pour la distribution d’eau potable, et celui-ci lui est devenu sans objet. Aujourd’hui se pose la question de sa remise en état, ou de son comblement. Le Béal alimente encore la pièce d’eau du château de Sury-le-Comtal qui fait partie de la zone classée à l’entour du château, il faudrait, en cas de comblement, pourvoir à cette alimentation par un autre moyen.

M. le docteur Bertholon s’est fait le porte parole des partisans du maintien du Béal, et a créé une association dans ce but, car bien que ce “monument” ne comporte pas d’oeuvre d’art, il est un “témoin du passé”.

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Patrimoine retrouvé

L’intérieur de l’église du prieuré de Saint-Romain-le-Puy

Depuis 1982 l’Association “Aldebertus” et la municipalité de Saint-Romain-le-Puy, se sont activement occupées de la conservation de l’église du prieuré de Saint-Romain-le-Puy. Cet édifice dont les parties les plus anciennes sont estimées être du Vème siècle a été entièrement consolidé et les fragments de fresques retrouvés remis en état. Aujourd’hui le travail des Beaux-Arts et des Monuments historiques est achevé en ce qui concerne l’intérieur de l’édifice.

Les travaux en cours actuellement sont la remise en état d’une corniche au chevet de l’église. Il restera encore à terminer la restauration du portail d’entrée tel qu’il avait été installé au XVème siècle par Falconnet de Bouthéon.

Nous rappelons que cette église appartient à la famille Jullien-de-Pommerol, qui en a donné la jouissance à la Mairie de Saint-Romain à la charge de l’entretenir. La Diana étant, quant à elle, propriétaire des terrains qui entourent immédiatement l’édifice, et sur lesquels s’élevaient le cloître et une partie des bâtiments du prieuré.

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Honoré d’Urfé à l’honneur

En 1908 un monument en l’honneur d’Honoré d’Urfé avait été inauguré à Virieu-le-grand, dans l’Ain. On sait que l’auteur de l’Astrée écrivit son premier livre : Sireine dans le château de Virieu-le-grand que lui avait cédé son frère.

Le buste, en bronze, mis en place en 1908 ayant été enlevé par les allemands en 1943, un nouveau monument a été érigé pour le remplécé et a été inauguré le 3 septembre 1994, le jour de la sortie annuelle de la Diana, ce que les membres du Conseil d’Administration ont déploré, n’ayant pu, pour cette raison , participer à cette inauguration.

Le nouveau monument est l’oeuvre du sculpteur Alain Jay et du fondeur Bruno Cuffini, le buste a été coulé à cire perdue, très mince il ne pèse que 70 kg. pour une hauteur de 1 m. Il repose sur une fontaine en pierre qui a été sculptée par Rémy de Lorenzi.

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Entrées dans la Bibliothèque

I. Forez

Annie Arnoult :

Florentine Fontane, vachère dans les Monts du Forez en 1899.

1 livre 15 x 22 cm. 167 p.

Edité par CREA 7, 1994, don de l’auteur.

Marie-Suzanne Binetruy :

Joseph Déchelette.

1 livre 16 x 24 cm. 222 p.

Edition LUGD, 1994 (Publication de la thèse de doctorat soutenue en 1989 à l’Université de Paris I).

Robert Bouiller et Anne Carcel :

La légende dorée forézienne.

1 livre 21 x 29,7 cm. 96 p.

Editée par la musée Alice Taverne Ambierle, 1994.

G. Fouillant et G. Patay :

1798 – Les chouans du Pin Bouchain.

1 livre 21 x 29,7 cm. 90 p.

Edition Les chemins du passé, 1994.

Guy Haspel :

L’exploitation agricole dans le Montbrisonnais d’après les baux à grangeage – 1718-1789.

1 livre 21 x 29,7 117 p.

Mémoire de maîtrise, Université Lyon II, 1992, don de l’auteur.

Bernard Plessy :

En Forez, de pages en paysages.

1 livre 20 x 25 183 p.

Ed. LUGD, 1994.

II. Varia

Acneas Anderson :

Relation de voyage du Lord Macartney à la Chine dans les années 1792,1793 et 1794.

1 livre 13,5 x 22 cm. 249 p.

Ed. Aubier Montaigne, 1978, don de Ph. Pouzols.

Guy Eglin :

Gros plan sur Arbolaye – Herbier médicinal de la Renaissance.

1 livre 21 x 29,7 cm.94 p.

Edité par l’auteur, 1993, don de l’auteur.

Isabelle Frery :

Un recueil factice de pièces jansénistes du fonds ancien de Montbrison.

1 livre 21 x 29,7 cm. 62 p.

Mémoire de maîtrise en Lettres Modernes, Université de Saint-Etienne, 1992-1993, don de l’auteur.

M. Garnier et Ph. Renault :

Souterrains et captages traditionnels dans le Mont d’Or lyonnais.

1 livre 19 x 27 cm.143 p.

Edition Association Connaissance du Mont d’Or, 1993, don de l’auteur.

Jacques de Morgan :

Histoire du Peuple arménien.

1 livre 15 x 22,5 cm. 410 p.

Ed. Académie de Marseille, 1981. (Réimpression de l’édition originale de 1919 chez Berger-Levrault), donde Mme Andrée Jaunay.

Jacques de Morgan :

Mémoires.

1 livre 21 x 29,7 cm. 270 p.

Manuscrit inédit, photocopié par M. E. Crozier, avec l’utorisation de Mme Andrée Jaunay, 1993, don de M. E. Crozier.

Myriam Philibert :

Carnac, les sites sacrés.

1 livre 14 x 22,5 cm. 271 p.

Ed. du Rocher, 1994, don de l’auteur.

Joseph Pinatel :

Le drame bourgeois en Allemagne au XVIIIème siècle.

1 livre 17 x 25 cm. 569 p.

Ed. Bosc et Riou, 1938, don de la B.M. de Montbrison.

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Un mémoire de Maîtrise sur la Diana.

La Diana vient de faire l’objet d’un mémoire de maîtrise soutenu à l’Université Jean Moulin de Lyon, par M. Philippe Sentis, l’un de nos membres, sous la direction de M. Régis Ladous, Maître de Conférence.

Cet ouvrage, donné à notre bibliothèque, contient, sous le titre :

« Une communauté intellectuelle : La Diana »

toute l’histoire de la Société jusqu’en 1962, tirée des documents de nos archives.

Il exprime de façon exemplaire et objective le fruit d’un énorme travail de synthèse, sur plus de 300 pages.

Ceux qui s’intéressent à l’histoire des Sociétés Savantes peuvent le consulter à la Diana.

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