BD, Tome III, Mouvement de la bibliothèque et du musée, pages 134 à 165, Montbrison, 1885.

 

II.

Mouvement de la bibliothèque et du musée.

 

Dons.

On été offerts par MM. :

Baye (baron joseph de), sa notice : L’importance des temps néolithiques affirmée par les travaux pratiqués à I’intérieur du sol et à sa surface dans quelques statons de la Champagne avoisinant le Petit-Morin. (Extrait de la Revue de Champagne et de Brie). Arcis-sur-Aube, Frémont, 1885, in-8°.

Bernard : Débris d’ornements en terre cuite provenant de l’ancien cimetière de Saint-Germain-Laval.

Becdelièvre (vicomte de) : Borne milliaire trouvée à Naconne et naguères conservée au château de Bigny. L’inscription de cette colonne a été publiée par l’abbé Roux (Forum segusiavorum, page 77, planche XI) et par Aug. Bernard (Description du pays des Ségusiaves, page 27).

Granit de montagne. – Hauteur 0m 48 ; diamètre 0m 49.

– Lit en bois sculpté portant la devise de Claude d’Urfé et provenant du château de la Batie . XVI e siècle.

Boullier (Aguste), son ouvrage : Un roi et un conspirateur. – Victor-Emmanuel et Mazzini. – Leurs négociations secrètes et leur politique, suivi de M. de Bismarck et Mazzini, d’après des documents nouveaux. Paris, Plon, Nourrit et Cie, 1885, in-12.

Clairet (abbé) : Deux echea provenant d’une voute démolie dans l’église de Saint-Thomas-la-Garde.

Terre cuite. – Hauteur actuelle, 0m 25 et 0m 16 ; diamètre, 0m 16 et 0m 12.

Colleville (vicomte de), son ouvrage : Les missions secrètes du général-major baron de Kalb et son role dans la guerre de l’indépendance américaine. Paris, Emile Perrin, 1885, in-18.

Condamin (abbé James) et l’abbé François Langlois, leur ouvrage : Histoire de Saint-Bonnet-le-Château d’après les. documents conservés aux archives locales et départementales. Tome 1er. Pariis, Alphonse Picard; Lyon, Vitte et Perrussel ; Saint-Etienne, Chevalier; 1885, in-8°.

Dion (Adolphe de), ses oeuvres : La tour centrale de Bayeux et M. Ruprich-Robert. (Extrait du Bulletin monumental, 1883). Tours, (Paul Bousrez), s. d, in-8°.

Les Seigneurs de Breteuil en Beauvaisis. (Extrait des Mémoires de la Société de I’histoire de Paris et de l’Ile de France, tome X, 1883). Paris, 1884, in-8°.

Tours romanes de la cathédrale de Coutances. (Extrait du Bulletin monumental, 1884). Tours, (Paul Bousrez), s. d, in-8°.

Dion (Adolphe de), son ouvrage en collaboration avec M. Adrien Maquet : Nobiliaire et armorial du comté de Monfort-l’Amaury. Notes sur les familles nobles ou bourgeoises qui ont possédé des fiefs ou occupé des charges dans ce comté et les chàtellenies de Bréteucourt, Epernon, Gambais, Houdan, Neaufle-le-Château, Rochefort en Iveline et Saint-Léger-en-Iveline qui en dépendaient. (Extrait du Ve volume des Mémoires et documents publiés par la Société archéologique de Rambouillet). RambouiIlet, (Raynal), 1881, in-8°.

Donot (Prosper): Medaillon trouvé à Feurs.

Durand (Vincent) : Echantillons des murailles vitrifiées de Saint-Alban et de Château-Brulé, commune de Villeret.

Fréry (François): Bref de vente de la Diana, adjugée comme bien national et pour la somme de 2875 livres, à Jean-Baptiste Chovot, aubergiste à Montbrison (8 août 1791). Cf. Mémoires de la Diana ; t. II, page 175.

Expédition authentique. Papier.

Georges : Débris d’ornement en terre cuite trouvé rue Bourgneuf, à Montbrison.

Hospices de Montbrison : Figures symboliques des quatre Evangélistes, portant au cou les armes d’Urfé entourées du collier de l’Ordre de Saint-Michel. Ces figures supportaient, dans l’ancienne église de Sainte-Claire, le tombeau de Jacques 1er d’Urfé. (V. Aug. Bernard, Les d’Urfé p. 57).

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur, 0m 97. – XVIe siècle.

– Plaque de grès portant sculptées en relief les armoiries suivantes : de …… à 3 alérions de …… (Grosellier).

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur, 0m 40 ; largeur, 0m 32. – XVIe ou XVIIe siècle.
.
Luvigne (de): Statuette on bois représentant sainte Anne assise et soutenant la Vierge, dont la tête Manque.

Hauteur : 0m 75.

Ministère de l’instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes : Bulletin des bibliothèques et des bibliophiles. Année 1885, n° 4.

Journal des Savants. Juin-août 1885.

Boissier (Gaston): L’administration des musées et des fouilles en Italie.

Monery (Louis) : Monseigneur Gonindard, évêque de Verdun, et son sacre. Lyon, Vitte et PerrusseI, 1885, in-18.

Neufbourg (comte Jean de): Vase antique provenant des fouilles du Crèt Chatelard.

Terre cuite peinte. – Hauteur, 0m 07; diamètre, 0m 13.

Poncins (comte Léon de): Statuette de la Victoire trouvée à Feurs. (Cf. Mémoires de la Diana, t, II page 190 et figure).

Bronze doré. – Hauteur actuelle, Om 18.

Rostaing (baron de), sa notice : Mediolano et Aquis Segete de ta table dite de Peutinger. Attribution au Forez de ces deux étapes de voies romaines des Ségusiaves. Montbrison, (A. Huguet), 1885, in-8°.

Saint-Pulgent (Alphonse de); Rochette (comte de la) : Histoire des évèques de Mâcon. Tomes I et II. Mâcon, Emile Protat, Durand et Legrand, 1866-1867,2 vol. in-8°.

– Quatre bas-reliefs :

1° Ange, à la robe flottante, arrètant l’àne de Balaam. A gauche, montagne couronnée par un édifice; à droite, un temple; au dernier plan, les remparts d’une ville.

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur 0m 57 : largeur 0m 78. -XVle siècle.

2° L’Adoration des Mages. A gauche, la Sainte-famille; à droite, un roi mage à genoux et deux debout apportent leurs présents.

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur, 0m 56 ; largeur, 0m78. – XVle siècle.

3° Samson ceint d’une écharpe flottante, ouvrant la gueule d’un lion. Au premier plan, la campagne; à gauche, une grotte et sur une éminence un temple ou des remparts; à droite, le tronc d’un gros arbre.

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur, 0m 57; largeur, 0m 75. – XVIe siècle.

4° Groupe de sept personnages sur un même plan. Les quatre placés à gauche sont dans l’attitude de la conversation, tandis que les trois placés à droite semblent s’avancer vers eux ;le premier des trois porte un sceptre, le dernier seul est imberbe.

Grès de Saint-Etienne. – Hauteur, 0m 49 ; largeur, 0m 73. – XVIe siècle.

Chacun de ces bas-reliefs est renfermé dans un large cadre rectangulaire qui porte des traces d’inscriptions peintes.

– Chapiteau trouvé au mont d’Uzore.

Marbre blanc. – Hauteur 0m 28. – XIIe siècle.

Sainte-Colombe (comte Rodolphe de) : Transaction entre Isabelle comtesse de Forez et dame de Beaujeu et le prieur du couvent de Saint-Irénée de Lyon, au sujet de la justice de Chirassimont.(Janvier 1271, 1272 nouveau style.)

Nos YsabeIla comitissa Forensis, domina Bellijoci. Notum facimus universis presentes licteras inspecturis quod cum discordia mota esset et duicius in curia Bellijoci agitata inter inclite recordacionis dominum R. comitem Forensem , dominum Bellijoci, quondam virum nostrum, et subsequenter inter nos ex una parte, et Johannem Albi priorem, et conventum sancti Hyrenei Lugdunensis, ex altéra, super bannis, clamoribus, usagiis, mensuris vinariis et juribus aliis ad juridictionem et districtum pertinentibus in villa de Chasal Symont ; tandem post longos et varios ligitiorum tractus, dicta discordia per manum venerabilis viri domini Hugonis de Piseiz, decani Bellijoci, canonici lugdunensis, tunc judicis predicte curie Bellijoci, sopita e[s]t amicabiliter, de consensu partium, in hunc modum : videlicet, quod banna, exitus clamorum, injurarium, sanguinum, adulterorum et mensurarum vinararium et aliorum maleficiorum predicte ville de Chasal Symont, a cruce de Rampaux usque ad planchiamdel Foilli, et a dicta planchia sicut tendit ripperia Dalfoilli usque ad trivium vie de Chavannes, et ab inde usque ad trivium retro domum Johannis Placi, et ab inde sicut vadit versus ripperiam del Fan, et ab inde sicut tendit superius dicta ripperia del Fan usque ad passum de la Sauzia, et ab inde usque ad predictam crucem, ad ipsos priorem et conventum et ecclesiam sancti Hyrenei lugdunenesis de cetero totaliter pertinebunt, et hec omnia per prepositum ipsorum prioris et conventus quem ibidem pro voluntate sua instituent excercebunt ; mutilacio vero membrorum, et ultimi supplicii punicio, et deportacio, et omnis condempnacio ad mortem maleficiorum predicte ville de Chasal Symont ad nos et dominum Bellijoci, racione castellanie de Lay, pertinebit. Ita tamen quod si pena corporalis maleficiorum in dicta villa de Chasal Symont redimeretur vel mutaretur ad penam peccunariam, medietas illius peccunie ad dictos priorem et conventum, et altera medietas ad nos et dominum Bellijoci, ratione castellanie de Lay, similiter pertinebit. Bona siquidem mobilia et immobilia dampnatorum, si sint homines vel tenementarii ecclesie sancti Hyrenei, ad ipsos prioremet conventum pertinebunt, consuetudine terre illius qualibet Non obstante. Ceterum, ut effrenata cupiditas sui prodiga, pacis emula, materia jurgiorum et mater licium, que cothidie sopita suscitat et litigia generat, ex hac presente compositione penitus extirpetur, ordinatum est et pronunciatum est per dictum decanum, quod predicti prior et conventus dent et solvent de cetero annuatim duos obolos aureos, vel decem solidos viannenses pro dictis obulis, videlicet pro quolibet obolo quinque solidos viannenses, preposito nostro de Lay, nomine castellanie de Lay, ad Nativitatem Domini, pro speciali garda predicte ville de Chasal Symont et hominum ejusdem ville. Ita tamen quod nos, vel dominus Bellijoci, vel quilibet alius nomine baronie Bellijoci vel predicte castellanie de Lay, nichil amplius juridictionis, taillie, complaingte, jornalis, corvate, angariarum vel parangariarum, procuracionis, tributi, exactionis, vel usagii cujuslibet habeamus vel percipiamus in dicta villa de Chasal Symont, nec in hominibus dictorum prioris et conventus in dicta villa habitantibus vel infra terminos predictos. Inmo dicti prior et conventus et predicta villa, cum hominibus supradictis ab universis et singulis exactionibus et usagiis supradictis, pro dictis duobus Obolis aureis, vel decem solidis viannensibus pro dictis duobus obolis aureis, erga nos et dominum Bellijoci [et nostr]os successores in baronia Bellijoci, nomine castellanie de Lay, liberi erunt de cetero et inmunes, preter illa que superius s[unt exp]ressa, [et quod si] forcitan, quod absit, contra predicta aliquid actemptaverint, [nichil nob]is, vel successoribus seu heredibus nostris, valeat nec proderet, inmo esset penitus irritum et inane. Nos autem dicta comitissa, et ego Guiotus, filius prefate domine comitisse et domini comitis superius nominati, pro nobis et successoribus seu heredibus nostris in castellania de Lay, et nos prefati prioret conventus ecclesie sancti hyrenei Lugdunensis predictam composicionem et ordinacionem ratifficamus, gratifficamus, acceptamus et emologamus. Promictentes, nos dicta comitissa et Guiotus et prior, per juramentum super sancta Dei Ewangelia corporaliter prestitum, et nos dictus conventus sancti Hyrenei, bona fide, predictam composicionem et ordinacionem et omnia universa et singula supradicta fideliter imperpetuum tenere, tenere [facere], et inviolabiliter observare, et nunquam de cetero per nos vel alium contra ire, nec alicui contra ire volenti in aliquo consentire. Renunciantes siquidem in hoc facto, ex certa scienca, nos dicta comitissa Guiotus et prior, sub vinculo prestiti juramenti, et nos dictus conventus, bona fide, omni actioni et excepcioni ordinacionis, pronunciacionis, composicionis et promissionis non factarum, doli mali et in factum, condicioni sine causa vel ex injusta causa, beneficio Velleyani, restitucionis in integrum, minoris etatis, et juri dicenti generalem renunciacionem non valere, peticioni et oblacioni libelli, litis contestacioni, imploracioni officii judicis, omnibus excepcionibus dilatoriis et peremptoriis, omnibus graciis, privilegiis, indulgenciis a Sede Apostolica concessis et concedendis personis quibuscunque, Omni statuto regulari, et omni juri canonico et civili per que predicta composicio posset in futurum Anullari seu etiam infirmari. In cujus et nos dicti prior et conventus sigilla nostra, una cum sigillo prefati decani compositoris et sigillo curie Bellijoci, presentibus licteris duximus apponenda. Nos autem prefatus Hugo decanus Bellijoci, canonicus Lugdunensis, confitentes et recognoscentes predictam composicionem per manum nostram, de consencu partium factam et pronunciatam fuisse, sigillum nostrum, et nos Hugo de Boczonella, decanus Montisbrisonis, judex curie secularis Bellijoci, una cum sigillis dictarum partium et dicti compositoris, ad preces earundem partium, presentibus licteris sigillum dicte curie Bellijoci apponimus in robur et testimonium perpetue firmitatis.
Datum anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, mense januarii. Johannes Foreys.

Vidimus du 08 juin 1402, intitulé au nom de Jean de Fargiis, chantre de Saint-Nizier, official de Lyon, et signé par Guillaume Garboti et Pierre de Chadenay, clercs jurés de l’officialité de Lyon.

Parchemin, jadis scellé.

Deux copies anciennes du même titre existent aux archives nationales. Voir Huillard- Bréholles, n° 533.

– Enquète faite par Philibert de Coburé (Cucurieu) bailli de Beaujolais, assisté des notaires André Adzolles, Huguenin de Felines et Antoine Blanchet, sur la convenance d’autoriser les habitants de Chirassimont, à eux joints le prieur et couvent de Saint-Irénée de Lyon, leurs seigneurs, à fortifier l’église paroissiale dudit Chirassimont (12 juillet 1410).

Cet acte comprend : 1° Copie des lettres de Louis II, duc de Bourbon, comte de Forez, baron dde Beaujolais, ordonnant l’enquète, Montbrison, le….. juillet 1410.

2° La supplique des habitants de Chirassimont et de leurs seigneurs. On lit dans cette requète :

…… Ledit lieu de Cherassimont si soloit estre un grant villaige, bien publés, ou habitoient plusieurs gens de divers mestiers, marchans et autres. Par les guerres qui ont été le temps passé dans ce royaume, et aussi les grans passaiges de gens [d’armes] heuz ou dit lieu, qui est desirés et dde longue main advisés par toutes gens d’armes Chavauchant par ce royaume passans de Beaujolais (?) près d’ilecques, est comme tout desert et inherme devenu. Se porroit repeupler, meillurer et remectre sus, s’ilz avoient [aucun] petit retrait de forteresse pour sauver et retraire eulz et leurs biens, qu’ils ne fussent ainsy gastez par lesdits passaiges et [illisible] qui porroient estre comme autrefois ont esté.Qu’il vous plaise, ces choses considérées et qu’ilz sont assez loing dde forteresse voysine ( ?) ou bonnement ils se puissent retraire sans grant peril et dommaige, pour la longueur du chemin, ouctroyer auxdits suppliants qu’ils [puissent] et leur loyse fortiffier leur esglize parrochial, ou quel a desjà pour la construction d’icelle bon et bel commencement et avantaige, et po[ur ce] plus aysement et legirement et à moins de coust se porra faire ; et ycelle garnir environ de chaffaulx, bertraches, galeries [et autres] à ce nécessaires en la meilleur manire et ainsi que fere le porront l’un peu après l’autre, selon leur aysance de leur povretez ; et [pour ce] leur donner vos lettres de congié et licence et telles qu’il appartiendra ; afin que par le moyen dudit prouchain retrait en ladite esglise, [ledit lieu] se puisse peupler et multiplier de marchans gens de mestier et autres gens, et revenir un bon et gros villaige, si comme estre soloit.

3° Les dispositions de divers témoins tous favorables à la susdite demande :

Premeremant, messire Jehan de Teliz, chevalier, seigneur de l’Espinace, de bone memoure de xl ans, sauf le plus, ainsi comme il dit, interroguez et examinez de et sur le contenu ès dites lettres et supplicacion, dit et tesmoigne que tout le temps de sa memoyre, il a oy dire et tenir communemant et publiquement en la chastellenie de Lay et ou pais d’environ, que le village de Cherassimont est aacoutumé estre de toute antiquité de la juridiction des religieux prieur et convent de Saint Yrenier, ainsi comme portent les les bans et limites anciennes dudit lieu, et ce soubz l’aulte justice et souveraineté dudit monseigneur le duc, à cause de la baronnie de Beaujeulois. Dict aussi le qui parle, qu’il a voulu au temps de sa juvence, que le dit villaige de Cherassimont estoit mieux peuplés de la moytié qu’il n’est à présent et scet bien, le qui parle, comme il dit, que avant le do[mage] des gens d’armes qui ont passé souventesfois par le dit lieu, il y avoit plusieurs gens de mestier et autres plus qu’il n’a à present et tient, le qui parle, que par les grans logeys de gens d’armes qui ont souventesfois logié ou dit lieu de Cherassimont, ycelui lieu est depeuplé, et que se il y avoit aucune forteresse pour le retrait des habitans d’iceli lieu en temps de cours de gens d’armes, iceli lieu se porroit encores peupler et retourner en meilleur estat et condicion. Dit aussi le qui parle, que de fere forteresse ou dit lieu, il seroit le tres grant prouffit des habitans d’iceli lieu et des marchés voysinaulx, et qu’il ne porteroit nul dommaige à monseigneur ni autruy, selon son advis, pour ce, car ainsi comme il dessus dit et tesmoigné, les habitans dudit lieu sont hommes des dits religieux et, selon que l’on dit, ilz n’ont point accoustumé de fere aucun guet ou garde, ne eulx retraire par contraincte en aucune forteresse, des lieux et forteresses circonvoysins, dit que le lieu de Cherassimont est distant de la ville de Lay d’une grosse lieuve et des autres forteresses des gentilx hommes circonvoysins d’un quart de lieuve ou environ. Dict aussi le qui parle, sur ce interroguez, que les venues dudit lieu de Cherassimont d’un cousté et d’autre sont diverses et en lieux recondus et couvers, tellement que gens d’armes y puent venir et vienent souventesfois ou desceu des habitans d’iceli lieu de Cherassimont, dont maintesfois ilz ont esté grandemant dommaigez, pour ce qu’ilz ne pouvoient retraire eulx ne leurs biens, pour le subit advenement des gens d’armes. Et autre chose ne scet le qui parle, ainsi comme il dit, des choses contenues en ladite supplicacion.

A la suite viennent les dépositions de Guionet de Rochefort, écuyer, seigneur de Villete, de bonne mémoire de 50 ans environ. – Jean de Lespinace, parroissien de Malchesal. – Barthélemi Chambon, parroissien de Saint-Cire de Valorge. – Guillaume de Salemard, écuyer, seigneur de Russis, agé de 25 ans. – Jehan de Telis, alias de Copiers, écuyer, agé de 24 ans. – Viault do Deveys, parroissien de Malchesal. – Messire Barthélemy Garin alias Bertucat, prêtre, curé de Sainte-Colombe, de bonne mémoire de 40 ans. – Messire Pierre Delindines, prêtre de lu parroisse de Malchezal, de bonne mémoire de 23 ans.

Ces témoins confirment en tout ou partie, et sans faire connaître aucun détail nouveau, les dires de Jean de Télis.

Original, parchemin. – Rouleau de deux membranes; longueur, 1m 37, largeur, 0m 35.

– Sentence maintenant les habitants de Chirassimont et leurs seigneurs le prieur et couvent de Saint-Irénée de Lyon, dans le droit ancien de guet, garde et réparations à l’église fortifiée dudit lieu; ladite sentence rendue par messire Barthol du Chevalar, docteur en lois, conseiller, maître des requêtes ordinaire de Jean II, duc de Bourbon (21 août 1471).

Cette pièce contient copies des suivantes :

1° Lettres de Jean II, duc de Bourbonnais et d’Auvergne, comte de Clermont, de Forez et l’Isle en Jordain, seigneur de Beaujeu, pair et chambrier de France, adressées à messire Barthol du Chevalar, par lesquelles il lui donne commission de visiter tous ses châteaux et places fortes, de contraindre, même par la force, tous les justiciables de ses terres à faire guet, garde et réparation dans les châteaux ou places fortes dont ils dépendent, nonobstant les autorisations données par lui ou ses prédécesseurs d’aller guetter, garder et réparer dans les châteaux d’autres seigneurs ses vassaux; de contraindre aussi les justiciables relevant de seigneuries dont les châteaux sont démolis de venir faire guet, garde et réparation dans la place forte ducale la plus rapprochée de leur résidence. Il lui ordonne encore de dresser en double original l’inventaire des armes, artillerie et munitions de guerre existant dans tous les châteaux lui appartenant. (Moulins 13 mai 1469).

2° Comparution et interrogatoire des habitants de Chirassimont :

Par vertu desquelles [ les lettres ci-dessus analysées], et par icelles mettre à exequucion selon leur forme et teneur, sans rien obmectre en icelles, avons adjorné et convenu devant nous à Feurs en Fourez les manans et habitans de Chirat Symont le XXIXe jour de janvier, l’an mil quatre cens soixante dix. Auquel jour et lieu ce sont comparu iceulx habitans. C’est à savoir Benoit Chavanini, Jehan Crozet et Jehan George, par et au nom d’eulx et des autres habitants dudit Chirat Simon, pour ce que combien qu’ils soient neument de chastellanie et mandement de Lay, ce nonobstant guectent, reparent et fortiffient en l’esglise dudict Chirat Simon. Et aussi s’est comparu oudit lieu messire Anthoine de la Grange, procureur de reverend père en Dieu messire Jehan de Chenevoux, prieur du prieuré conventuel de Saint-Herigneu prez Lyon, et dudit prieuré. Lesqueulz interrogué, aux sainctes de Dieu préallablement touchés, de dire la vérité et actester de ce que leur intendons demander, ont respondu par la voix dudict Jehan George come s’ensuit. Et premièrement: Interrogué de quelle chastellanie luy et les aultres sont, ne dequel mandement respont qu’il ne sont de nulle chastellanie. -Interrogué davant quel juge il plaidoient dit et respond que davant le juge dudit prieur de Saint-Herigneu. – Interrogué ont il repparent guectent et fortiffient, respond que oudit lieu de Chirat Simon. – Interrogué qu’est leur cappitaine, respond qu’il ne n’ont point. – Interrogué acqui est ledict lieu de Chirat Simon, respond que oudict prieur et convent de Saint-Herigneu. – Interrogué combien il sont d’abitans oudict lieu, dict que douze. – Interrogué si le prieur de Saint-Herignieu et convent a toucte justice aulte, moienne et basse oudit lieu de Chirat Simon, dient que il ont justice à rendre [mot illisible] juge aux officiers monseigneur le Duc à Lay. – Interrogué qu’est la plus procheine place d’eulx appartenant à mondit seigneur le Duc, respond que Lay. – Interrogué combien il sont près dudit Lay, respond que d’une lieue. – Interrogué s’il ont congiez et licence de monseigneur le Duc d’eux fortiffier en leur esglize et de se exempter de guetz et repparacions dudit Lay, dit que ouy. – Interrogué tous les autres ensemble si ce que a dict ledit Jehan George et ainsi, respont que ouy. – Et nous commissaire dessus dit, veu et ouy ce que dit est et aussi deux instrumens que ont produit ledit Anthoyne de la Grange, procureur des susdits, et habitans demandans que leur voucissions donner jour pour produire certain original et inquestes, pour plus seurement sur ce appoincter comme faire le devrons par raison ; afin que lesdits prieur, convent et hahitans ne plaidoient la main garnie contre monseigneur le duc, la chose mise à la main dudict seigneur, ne leur rien innovant, pour le iminent péril qu’est à present, leurs assignons à la Saint Jehan Baptiste procheinement venant davant nous, une pour touctes, à produire leurs originaulx et tout ce qu’il voudront produire, sus poine d »estre exclus, avec intimacion que, si ne viennent oudit jour, les excluons à produire iceulx originaulx.
Le XXIIe jour de juillet 1’an mil quatre cens soiixante-dix, à Montbrison, comparans par ledict prieur et convent messire Antoine Malcheval, et les habitans dudit Chirat Simont demandant aultre terme à produire lesdits tiltres, pour ce que ne les osoient produire pour 1es guerres et passaiges de gens d’armes, leur avons assigné à produire iceulx originaux davant monseigneur le Duc, [son dit gr]ant conseil ou nous, dans la saint Michiel procheinement venans.

3° Nouvelles lettres de Jean II à Barthol du Chevalar ou il est dit : que le duc a appris que, dans plusieurs de ses places, les habitants se sont révoltés et ont refusé de se conformer aux sentences prononcées par le dit Barthol du Chavalar sur le fait de guet, garde et réparation. En conséquence, et le péril étant imminent dans cette partie frontière du royaume, il ordonne à son commissaire de se transporter de suite dans les lieux ou des rebellions se sont produites, de faire mettre en prison jusqu’à six des principaux meneurs, placer leurs biens sous séquestre et forcer par prise de corps et vente de leurs biens tous ses justiciables à payer les gages de leurs capitaines (Àmboise, 28 novembre 1470) (1).

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(1) Les lettres de Jean II datées de Moulins 13 mai, 1469, ont été connues et analysées par Aubret (Histoire de Dombes), t, III.page 74). Quant aux lettres datées d’Amboise, 28 novembre 1470, elles sont, je crois, inédites. Huillard-Bréholles ne cite ni les unes ni les autres. E. B.

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Parchemin jadis scellé.

– copie fort Incorrecte de la pièce précédente, faite à la requête de Jean de Salemard, seigneur de Ressis, Montfort, etc., lieutenant de la compagnie des gens d’armes de monseigneur le maréchal de Villeroy, par Rosset, notaire royal et lieutenant en la juridiction de Courzieu (25 janvier 1663).

Papier.

– Adjudication aux enchères publiques, pardevant la sénéchaussée de Lyon, au profit de Jean de Montdor, seigneur d’Oyrieu (Hoirieux) et pour la somme de 850 livres tournois, de la seigneurie de Chirassimont appartenant au prieur de Saint-Hirigny, 10 décembre 1563.

Expédition signée Croppet. Papier.

– Dénombrement des revenus de la seigneurie de Chirassimont évalués tant pour les cens, servis etc., que pour la justice, à la somme totale de trente trois livres un sol six deniers (13 décembre 1563).

Le bichet de froment, mesure de Lay (six coupes pour bichet), est estimé 7 sols 6 deniers tournois. Le seigle, mème mesure, 5 sols. Le ras d’avoine, même mesure de Lay, 20 deniers. Un conil (lapin), 2 sols la pièce. Une poule, 18 deniers. Un poulet, 10 deniers. Une charretée de bois 2 sols 6 deniers. La quarte de vin 12 deniers.

Copie. Papier.

– Autorisation donnée par Gabriel de Saconnay, chanoine précenteur de l’église de Lyon, et Jean Laurencin, secretain de l’église collégiale de Saint-Nizier de Lyon, députés du clergé, à François Laurencin, prieur commendataire de Saint-Irénée de Lyon, de vendre la seigneurie do Chirassimont.

François Laurencin expose que la contribution pour le prieuré de Saint-Irénée ayant été fixée à 1200 livres tournois, « il a recherché tous les moyens à lui possible pour y survenir. et ayant recongneu tout le temporel de son dict prieuré et d’icelle faict le dénombrement, pour mettre en vente le moingts dommageable, n’a trouvé, qu’il lui soit moingts commode et de revenu, que certaine rente, cens et servis deubs en la parroisse de Cherassimont par plusieurs emphiteotes; ensemble la seigneurie dudit lieu avec tout droict de justice haulte, moyenne et basse qu’il a sur dix-neufs subjets domiciliés en l’estendue de leurs maisons et demeures….. »
Il ajoute que l’année précédente, dans une vente faite aux enchères, Jean de Montdor seigneur d’Orieu (Hoirieux) s’était rendu adjudicataire de ladite seigneurie pour la somme de 800 livres tournois, mais depuis il avait refusé de payer. Alors le prieur avait cherché et trouvé un autre acquéreur pour le même prix de huit cents livres tournois, savoir Claude de Salemard, maréchal des logis de la compagnie de M.de Cypierre (sic) Les députés homologuent cette vente, mais à condition que le prix en sera versé de suite, à compte de la somme de 1200 livres, entre les mains de Philippe Clavel, receveur particulier du clergé (12 avril 1564 avant Pâques).

Signatures de G. de Saconay, de J. Laurencin et de B. Dufour, notaire.

Parchemin.

– Copie de la pièce précédente faite, à la requète de messire Jean de Salemard, chevalier, seigneur de Ressis, Montfort, etc.., lieutenant de la compagnie de gens d’armes de monseigneur le maréchal duc do Villeroy, par Rosset, notaire royal, lieutenant de la juridiction de Courzieu, et collationnée en présence de messire Jean Carret, curé de Courzieu, et de Jean Factori, maitre chirurgien du même lieu. (25 janvier 1663).

Papier.

– Vente de la seigneurie de Chirassimont par François Laurencin, prieur commandataire du prieuré de Saint-Yrigny sur Lyon, à noble Claude de Salemard, seigneur de Ressis, de la Fay, maréchal des logis de la cornpagnie de monseigneur de Cypierre (sic), pour le prix de 800 livres tournois (12 avril 1564 avant Pâques).

Dans cet acte, les revenus de la seigneurie de Chirassimont sont ainsi énumérés :

Assavoir : Quinze livres quinze solz quatre deniers viennois :quatre bichets seigIe quatorze bichet et demy couppe froment ; six vingts dix ras, quatre couppons avoyne. Le tout mesure de Lay, a raison de six couppes pour bichet ou ras. Huict conilz, cinq poulIes, trois pollets, une charretée boys, une quarte de vin et la quarte partye d’une cuisse de vache.

Expédition authentique signée Dufour, notaire.

Parchemin.

– Copie de l’acte précédent faite à la requête de messire Jean de Salemard par Rosset, notaire, lieutenant en la juridiction de Courzieu (25 janvier 1663).

Papier.

– Résiliation de la ferme de la seigneurie de Ressis et Chirassimont, consentie par Antoine Perraud, dit Gigat, marchand de Tarare, au profit de noble Geoffrey de Salemard, écuyeri, seigneur de Ressis, la Fay et Montfort, assisté de noble et égrége personne Claude de Salemard, comte et secretain de l’église de Lyon, son oncle paternel et curateur (15 mai 1593).

A. Perraud, dit Gigat, avait affermé en 1591 pour quatres ans les cens, servis et doits seigneuriaux dus pour les seigneurie, terre et château de Ressis et Chirassimont, moyennant la somme totale de 1466 écus pour les quatre ans. On remarque le passage suivant :

Et lequel Gigat est et demeure quicte envers ledict seigneur de Ressis comme le dict seigneur le quicte de tous les meubles et armes, que ledict seigneur luy a cy-devant baillé, part inventaire, en la maison de Ressis, sauf audict seigneur de Ressis de vendriquer lesdits meubles, armes et aultres choses susdictes à luy prinses la part qui les treuvera et des mains de quelz quilz soient ; et ensemblement toutes les reparacions que ledict Gigat estait tenu faire part ladite ferme et aussi des dommaiges et interestz de la prinse du chastel dudict Ressis part le cappitaine Lamarine.

Expédition authentique signée Pachoz, notaire à Lyon. Papier.

– Dans une note de M. Rodolphe de Sainte-Colombe jointe aux titres précédents il est dit : « La seigneurie de Ressis et Chirassimont fut vendue par messieurs Geoffray et Gaspard de Sallemard fils de Guillaume, et Raymond de Sallemard et sa soeur Catherine, épouse de Jean-François Teste, avocat au parlement de Dauphiné, tous deux enfants de Reymond (frère de Geoffray et Gaspard ci-dessus nommés) et de Jeanne-Françoise de Ponchon, à monsieur le marquis de Sainte-Colombe-Laubespin, le 20 décembre 1781, pour le prix de 26.000 livres. «

Soultrait (comte de), son ouvrage : Statistique monumentale du département de la Nièvre. Tomes I et II. Nevers, (P. Begat), 1862-1868, 2 vol. in-12.

Travers (Emile), sa notice : Les instruments de musique au XIV’ siècle, d’après Guillaume de Machaut. Paris, (E. Plon), 1882, in-8°.

Vachez (Antoine), son ouvrage : Etudes historiques sur l’ancien pays de Jarez. (Extrait de l’Ancien Forez). Monthrison, (A. Huguet), 1885, in-8°.

Vase acoustique provenant de 1’église de Néronde. – Hauteur 0m 25 ; diamètre 0m 225.

En outre la ville de Montbrison a bien voulu autoriser le transfert dans le nouveau musée de la Diana des objets suivants, précédemment déposés dans le vestibule de. l’hotel de ville :

– Colonne itinéraire trouvée à Moind en 1858 (V. Aug. Bernard, Description du pays des Ségusiaves, Supplément, page 5).

Granit de montagne. – Hauteur 2m 40.

– Inscription funéraires et pierres sculptées provenant du tombeau des dUrfé à BonIieu (V. Gras, Revue Forézienne, année 1868, page 281).

Marbre.- XVIe siècle.

– Epitaphe d’Antoine de Sugny et d’Isabeau de Montagu sa femme, provenant de l’ancienne église des Cordeliers de Montbrison. (V. Aug. Broutin, Les Couvents de Montbrison, t. I, page 107).

Calcaire. – Hauteur 0m 67 ; longueur 0m 93. – XVe siècle.

– Inscription commémorative de la restauration du collège de l’Oratoire à Montbrison. (V.Gras, Revue Forézienne, année 1870, page 77).

Granit. – Hauteur 0m 35 ; longueur 0m 59. – XVIIe siècle.

– Figure en haut-relief représentant le Père Eternel, provenant de la façade de. l’ancienne église de Saint-André à Montbrison.

Granit. – Hauteur 1m 16 ; largeur 0m 66. – XIIIe siècle (?).

– Clef de voûte provenant de l’abside de l’église des Cordeliers à Montbrison.

Granit. – Hauteur 0m 40. – XIIIe ou XIVe siècle.

Echanges.

Académie de Nimes : Mémoires. VIIIe série, tome IV. Année 1883.

Michel (Albin): Découvertes faites à Nimes et dans ses environs pendant l’année 1883.

Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand : Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne. N » 33, 34 et 35. Mai-juillet 1885.

Comité d’histoire ecclésiastique et d’archéologie religieuse des diocèses de Valence, Digne, Gap, Grenoble et Viviers : Bulletin. 5e année. 30e, 31e (supplémentaire) et 32e livraisons. Avril-juin 1885.

Ministère de l’instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes. Comité des travaux historiques : Bulletin des travaux historiques et philologiques. No 1, 1885.

– – Répertoire des travaux historiques, contenant l’analyse des publications faites en France et à l’étranger sur l’histoire, les monuments et la langue de la France pendant l’année 1883. Tome III, n°3, 1884.

Société bibliographique et des publications populaires : Bulletin. 16e année, n° 6, 7 et 8. Juin-août 1885.

Société départementale d’archéologie et de statistique de la Drôme : Bulletin. 74e livraison. Juillet 1885.

Chapelle (abbé): Découvertes faites à Pact en 1884 et 1885.

Société des Antiquaires de l’Ouest : Bulletin.1er trimestre 1885.

Barbier de Montault (Mgr X.) : Catalogue des dessins et estampes appartenant à la Société des Antiquaires de l’Ouest.

Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis : Bulletin. Ve volume, 5° livraison. Juillet 1885.

Société d’études des Hautes-Alpes : Bulletin. 4e année n° 15. Juillet-septembre 1885.

Société Eduenne : Mémoires. Nouvelle série, tome XIII. Année 1884.

Anonyme: Séances et excursions des 24, 25 et 26 juin 1884, à l’occasion de la visite de la Société de la Diana. – Bulliot (G.): Fouilles du Beuvray (1883). Le Parc aux Chevaux (suite). – Harold de Fontenay: Epigraphie autunoise. Moyen-âge et temps modernes.

Société française d’archéologie : Almanach de l’archéologue français, par les membres de la Société française d’Archéologie. 1re, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e livraisons, 1865-1870. Caën, Le Blanc-Hardel, 1865-1870, 5 vol. in-18.

– Congrès archéologique de France. Sessions XVe, XVIe, XVIIe., XXIVe, XXVIIe, XXIXe.à XLIIe, XLVIIIe : Compte-rendu des séances générales tenues par la Société française d’Archéologie (en 1847-1848, 1850 à 1857, 1860, 1862 à 1875, 1881). Paris, Derache et Champion; Caen, Hardel et Le Blanc-Hardel, 1849, 1851 à 1858, 1861, 1863 à 1876, 1882, 25 vol. in-8°.

Société littéraire, historique et archéologique de 1’Ain: Revue, 3e, 4e, 5e et 6e livraisons. Mars-juin 1885.

Abonnements.

Ancien (I’) Forez. Revue historique et archéologique. 4e année. Juin-juillet 1885.

Bibliothèque de l’Ecole des Chartes. Tome XLVI, 3e livraison. 1885.

Bruel (A): Bibliographie. Archives de l’abbaye de Cluny. Inventaire général publié par Benet et Bazin.

Bulletin monumental, 6e série, tome 1er, Mai-aout 1885.

– Anonyme : Congrès archéologique de Montbrison (compte-rendu). – Canat de Chizv : Les fouilles de Saint-Just à Lyon.- Fontenilles (Paul de): Le tombeau de saint Pierre de Vérone à l’église Saint-Eustorge de Milan. – Germain (Léon) : Le lit du duc Antoine de Lorraine au musée Lorrain de Nancy.

Polybiblion. Revue Bibliographique universelle. Partie. Littéraire, 2e série, tome XXI, 6e livraison, juin 1885. Tome XXII, 1re et 2e livraisons. Juillet-aout 1885.

Revue archéologique. 3e série, tome V. Mai-juin 1885.

Deloche : Etudes sur quelques cachets et anneaux de l’époque mérovingienne. – Muntz (E.) : Les monuments antiques de Rome à l’époque de la Renaissance.

Revue épigraphique du midi de la France. N° 34. Mai-juin 1855.

Allmer (A.) : Les commerces de Narbonne, d’Arles et de Lyon.

Revue Lyonnaise. 5e année, tome IX, n° 54 Juin 1885.

Vachez (A.) : Description des obsèques du cardinal de Tencin, archevêque de Lyon (6 mars 1758). Documents inédits.

Roannais (le) illustré. 1re série, 6e livraison. Juin 1855.

Jeannez (E.) : Le couvent des Cordeliers de Charlieu. Monographie. Les deux cloitres et l’église conventuelle. Les Cordeliers de Charlieu durant le XVIe siècle.

Acquisitions.

Terrier du prieuré d’Ambierle, signé de Ponte et autres (1385-1421). Trois volumes petit in-folio, papier, couverts en parchemin.

Chaque volume est divisé en paroisses ou hameaux. Cette division n’est pas toujours bien rigoureuse, notamment dans le premier volume.

Tome 1er signé Barthélemy Fraytit et Jean de Ponte. Actes isolés signés Bresson, Colombi et Viaudi (1385-1421). 136 feuillets, dont plusieurs blancs.

Fos 1 – 6. – Saint-Forgeux-L’espinasse. – Tenanciers, P. de Bornat E. Sapin, etc. Témoin, J. Chevrot, moine d’Ambierle (1392). – Territoires, Clos de Saint-Forgeux, Font as Pacauz, Perer Blan, etc. – Rivières de la Chaux, la Conche, Teyssonan, Rosselères. – Iter Romeret, à Saint-Forgeux et Ravatères ; chemin de Saint-Haon à Marcigny. – Censive de Jean de Pécollères.
Fos 7 – 16. – Fillonères, Espagnie, Cholisses. – Tenanciers, J. Athiaut, J. de Bysi, G. Patarin, etc. Témoin, J. Baudrant, curé de Saint-André (1388). – Territoires des Angères, Espagnie, Clos et Puits d’Espagnie, Goteleyna, Madinon, le Puyet, Trève de Perey, etc. – Ruisseau de Genèvre, de Genuperia. – Iter Romeret, tendant de Croset à Roanne, au territoire du Pont de Trevellan. Iter publicum, près la Garenne de Ratelères. – Pont de Fillonères. – Censives du seigneur de Cousan, de l’Espinasse, d’Etienne Poncet, do la confrérie de Pouilly, de Saint-Mayeul de Saint-Haon. – Prébende de Chamarande.
Jean de la Roche reçoit en abénevis la grange de Saint-Germain appartenant au prieuré d’Ambierle, sous la réserve faite par le prieur d’y faire battre les grains provenant de la dîme de Saint-Germain (1388).
Quelques immeubles sont sujets à une redevance pour franchises, pro franchisiis ; il est aussi question en plusieurs endroits d’une taille payable en la recette d’Ambierle, au mois d’aout.
Fos 17 – 28. – Saint-Germain, Mompaplo et Peuloux. – Tenanciers. P. Bay, G. Berger, P. Noyer. J. Rosset, etc. Témoins, Geoffroy Celerii, moine (1404), et Jean de Manczon, doyen d’Ambierle (1396), Jean de Pécollères, damoiseau (1396). Jean Pigotin, curé de Saint-Germain (1407). – Territoires du Bruyl de la Garde, la Garenne el Jay, la Remonza, la Richardery, etc. – Ruisseaux de Chiron et des Gouttes de VilIars. – Chemins d’Ambierle à Charlieu, en la Chenal, Mompaplo, les Sodes ; de la Planche Cochi à Saint-Irénée, au territoire de Chante-Oysel de Saint-Haon à Charlîeu, au Gachat et à Villiers ; de Roanne à Crozet, en la Maladery. – Censives de la sacristie d’Àmbierle, de Barryon, de la Benisson-Dieu, de J.de Chamarande, de Guillaume Fillet, de I’église de Saint-Germain, de l’église et de la prébende de Saint-Haon-le-Vieux.
Fos 29 – 32. – Athaudères et Villatères. – Tenanciers, B. de Martinières, G. Oliver, G. Villat, etc. – Territoires d’Archimbaudan, la Doys, Gauchetères, etc. – Rivière de Teyssonan. – Chemin de l’Espinasse à Charlieu, en la Bayonnère et les Ormes ; chemin de Villatères à Montefan. – Censive de la pitance de Charlieu.
Fos 33 – 36. – Martinères et Morinères. – Tenanciers, D. Duc, G. Morin, etc. – Iter de les Rues, probablement identique au chemin de 1’Espinasse à la Bénisson-Dieu, signalé aux territoires des Ormes et des Rues. – Censives de Boisy et de I’ Espinasse.
Fos 37 – 40. – Panaguère et Néronde. – Tenanciers, G. Berard, J. de Néronde, J. Panaguy, etc. – Territoires de la Chavalery, la Font de Panaguères, Tabarin, etc. – Chemin du Pont de Trevelan à Ambierle. – Censive de la prébende de Flachery.
F’os 41 – 42. – Moulin-Baret. – Tenanciers, Venuta Baret, J. Treyllard. – Territoires, Néronde, le Pois. – Censives de Beaulieu et de l’église de Saint-Forgeux.
Fos 42 – 51. – Jambelères. – Tenanciers, P. Gaurry. Levraud, H. Martin, etc. – Territoires de Dolonjan, Jaguyon, Malpertus, Marcherein, etc. – Iter publicum de Saint-Forgeux à Jambelières, se confondant sans doute avec celui d’Ambierle à Vivent, par le Moulin-Neuf – Censives de Jean Bresson, damoiseau, et de la Garde.
Fos 52 – 71. – Saint-Forgeux, [Saint-Germain-l’Espinasse]. – Tenanciers, H. Bergron, Dalmace de Charnant, damoiseau (l389, réponse autographe). G de la Croix, J. de Gurce, paroissien de l’Espinasse, J. Prévôt, de Cheney, de Chencdo, etc. Témoin, Girard Merceriat, curé de l’Espinasse, (1406). – Territoires d’Arlant, Charnant, Fontenson, Planche folle, Planche Marchereyn Pomer Rolant, le Vivier, etc. Un tenancier reçoit en abénevis trois livrorées de terre in villa francha de Espinacia. – Ruisseaux de Chiron, la Conche, Oudan, Trevelan, Teyssonan. – Iter Publicum de Marcigny à Saint-Haon, en Jaguyon et Jambelères. Iter publicum de Saint-Haon à Noailly, en Mogner. Iter Romeret tendant do Crozet à Roanne, en Trève Faver. – Censives de Dalmace de Charnant, de Philippe de Fondange, prêtre. de la Garde, etc.
On voit par les réponses que, parmi les bâtiments soumis au cens, les uns étaient couverts on tuiles, les autres en paille.
Fos 72 – 106. – Mably et autres lieux relevant de la prévoté de Mably. – Tenanciers, J. de Bonnefont, damoiseau, seigneur d’Eys (1404). J. Emery, G. Fraytit, clerc, B. Valenci, etc. Témoins, Pierre de Orto, curé de Mably, (1393), Jean de Télix, dit Perdrison (1421). – Territoires d’Archimardenchi, la Barlatery, joignant le pré appelé Châtellart, Coquillières, Etang de Buffardan, Etang de Mamarchia, Etang Patet, Font du MonceI, Malpertus, Marlullières, Mont-Musart, Planchette de Joux, Trève Héliot, Trève du Petit-Jehannet, Vincié, etc. – Ruisseaux de Chiseret, Gabelet, Goutte Brunand, Goutte Oyart, le Moncel. – Iter Ferratum, aux territoires de Gotemeyne, Malmarchia, Merli et l’Orme de Merli, sous Preeles, les Seignes ; parait être le même chemin que celui de Roanne à Maltaverne, en Garraudêres. lter. de la Ruan, en Chantemerlo. Chemin du port d’Aiguilly à Saint-Haon, etc.- Censives de Jean de Bonnefont, chevalier, de Cornillon, de la luminaire de Mably. de Guyot de Mars damoiseau, de Montaigné. du prieuré de Riorges,. d’Arduin de Vougy, chevalier. etc.
Il est expliqué qu’à moins d’indication contraire tous les cens en grains sont dus ad magnam mensuram de Amberta antiquam, quam dictus: prioratus habet et habere consuevit ab antiquo in loco Mabliaci, vocatam bichetum.
Fos 107 – 113. – Briennon, Roanne, Mably, [et lieux divers].- Tenanciers, G. Brunand, B. Croysié, Chatard de Vertice, chevalier (1398), etc. – Territoires du Champ d’Ambierle, Font Eguy, Montarma, le Perron, etc. – Censives de Baignaudon, de Guillaume de Mont-Regnart, chevalier, etc.
Il est dit que les mesures pour le grain de l’Espinasse et d’Ambierle sont réputées équivalentes.
Les fos. 114 et suivants contiennent une table des. Tenanciers et plusieurs investitures, réponses et notices ajoutées après coup. On remarque parmi les témoins dom Pierre de Cussé, prieur de Javardon (1401-1403) et Guichard de Fargiis, damoiseau (1415); parmi les territoires, celui de Pra Clos (Mably ?), contigu au chemin appelé la Rua tendant de la Goute de Girard Brunand à la Font Guenon ; parmi les chemins, l’Iter publicum de Jambelères Changy et celui de Jambelères au bois de Dolonjan ; parmi les censives, celles de Guiot de Mars, de Jean Le Toux, et des co-seigneurs de I’Espinasse.
Dans une poche formée par la couverture en parchemin, feuille volante contenant une réponse d’ A. Gaurri de Saint-Forgeux l’Espinasse, reçue en présence de Jean de Fonte-Bono, clerc et notaire du diocèse de Macon (1402).
Il est question en divers endroits de ce volume d’une ou plusieurs era, erra, erea, eria, aeria ayria, ou ayereta de vignes ou de jardins. Ce mot semble désigner plutôt un état de culture qu’une étendue superficielle déterminée. On trouve mentionnée une seule fois (réponse de J. de Néronde, fo 40) une mesure agraire peu connue, le Chanasson : super duobus chanasson vinée vel circa, sitis en Malpertus, ,juxta iter tendens de Changiaco apud .Jambleres.

Tome II . signé par Jean de Ponte, d’Ambierle, et Jean Miataz, de Chatel-Montagne. Actes isolés signés Bresson, Fraytit, Reecourt, Viaudi. (1387-1407). 142 feuillets, dont quelques-uns blancs.

Fo 1 – 7. – [Arfeuille]. – Tenanciers, J. de les Aches, P. Regis, Durantet daz Ygalz, etc. – Tènements de Chante-Merlo, les Condres, la Glayolla, Pont-Picart, etc. – Rivières ou ruisseaux de Berbenan, de Brondilles, d’Oignat, etc.
Fos 7 – 19. – Saint-Bonnet des Cars, de Carris, et les Biés. – Tenanciers, J. Maridel, des Biès, de Beciis, P. Contereyn, M.de Pondemyn, etc. ; témoin, Guillaume Cleperii, curé de Saint-Bonnet (1394). – Territoires de Borassères, la Chapelle de Saint-Jacques des Biés, la Chenal, le Derrot. la Pierre de les Plasses, etc. – Ruisseaux de la Goutte du Foz, Monmugnon, Seusonges. – Chemins d’Ambierle à Chatelus ; de la maison du curé de Saint-Bonnet à Pierre-Orsery, etc.
Constitution par Guillaume, seigneur de Châtel-Montagne, Castrum in Montanis, chevalier, d’une pension de 6 sous, à titre d’aumône, payable annue1lement, au mois de mai, à la luminaire de la chapelle de Saint-Jacques des Biés, paroisse de Saint-Bonnet des Cars, de Quadrans (2 juin 1389).Copie imparfaite d’une bulle du pape Clément (1), concédant des indulgences en vue de la réparation de la chapelle de Saint-Jacques des Biés, cum ita, sicut accepimus, capella sancti Jacobi de Beciis, Claromontensis dyocesis, que in montibus et loco silvestri, devoto tamen et honesto, situata existit, propter antiquitatem nimiam edtfficiorum adeo sit destructa et in ruinam reddata,quod sine Xpi fidelium juvamine minime posset reparari.

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(1) Clément VI (1342-1352) ou, plus probablement, Robert de Genève, pape en Avignon sous le nom de Clément VII (1378-1394).

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Fos 20 – 26. – A Pengut, dans la recette d’Arfeuille. – Tenanciers, P. du Clusel, J. Dureys, H. Fayet, P. de Jalatères, etc. – Territoires de Chapellères. le Clusel, le moulin as Gagnons, Pengut, le Pont,etc. – Ruisseaux et gouttes de la Chanal, Doenan, Pra Veil. – Mention des censives de .Jean de Mauvernet, chevalier, Jean de Chauseynt. Guillaume Fillet, damoiseaux.
Fos 26 – 46. – Arfeuille, [lsserpents, Esserpans, Le Breuil ; Nizerolles, Nezerolles]. – Tenanciers, J. Barjon, E. du Clusel, J. Essart, J. Jalatier, G. Malmynetes, etc. Témoins, Jean de la Chambre, damoiseau (1394), Hugues Treille moine d’Ambierle (1394), prieur de Vervelleto (1403). – Territoires des Bés, Gaillotères, Mura Moyno, Puy Bosserut, Terre Rouge, Ris do Foz, etc. – Rivières de Berbenan et de Bèbre. – Censives de Châtel-Montagne, du prieuré de Chatel-Montagne, de Perrin d’Ussel, damoiseau.
Tous les cens précédemment reconnus sont portables à Ambierle, excepté ceux du quartier de Pengut. Il est expliqué que les mesures spécifiées dans les réponses (Ambierle, Chàtel-Montagne, Chatelus, Cusset) différent peu entre elles.
Fos 47 – 96 [Saint-André, Arcon]. – Tenanciers, J. de l’Amandolier, J. Amyeti, P.Chatel, prétre, J. de Cresanczon. alias de Saudei, J. de Montoussa, J. Mulceynt, B. Pierrefiqui, J. Rolant, damoiseau (1397), P. de VaIlesal, etc ; témoins, Jean de Chamarande, damoiseau (1398), Jean de Lixiaco (1398). – Territoires de Beyn Estant, Bocuyl, la Bordaz, la Charmetaz, Chatelut, Gaz de la Teilhi, la Martinenchi, Pierra Basset, Puy de la Croix, Puy de la Garde. – Rivières et ruisseaux de la Billona, le Bruyl, la Chasseiqny, Chavanay, Cotayon ou Ecotayon, les Fandils, la Grande-Eau de Roneyson, le Perey, le Ponteil, les Sales. – Maison de la confrérie d’Arcon, sur le chemin de Saint-André à Masson. – Iter Forense, identique sans doute au Magnum Iter, et au chemin de Saint-Haon à Montbrison : il touche les territoires de Bayasson, Chante Oisel, Ecotayon, Fontanery, Gaux, Prairie de Biauce, Pré Aleyroz, le Ponteil, Sur l’Orme, les Varenes, Chemin de l’Orme-Sec à Saint-Maurice ; etc. Censives des héritiers de Guillaume Bacon, de Beaulieu,. de Boisy. de la Chaux, de Commières, de Jean de Lixé,. du chapitre de Montbrison, de Montverdun, de Jean Roland, damoiseau, du seigneur et de l’église de Saint-André, de Girard de Saint-Bonnet,. damoiseau. de l’église de Saint-Riran, de Sales, de la luminaire de Villemontais.
Durand Marchant, paroissien de Saint-André, reçoit en abénevis une maison au Ponteil, joignant la rivière du Ponteil et le jardin de J. Roland, damoiseau, sous la réserve que le prieur d’Ambierle pourra y rassembler les blés, vins et raisin des dîmes de Saint-André et que, si le tenancier y construit un pressoir, le prieur y pourra presser gratuitement les raisins et le marc ou gène provenant de la mème dime, truylliare racemos seu genuam dicte decime Sancti Andree (1398).
Bertrand du Vernet abandonne une vigne au vignoble de Saint-André, qu’il tenait du prieuré (1397). -.Mulceynt,.nouveau tenancier, s’engage à payer à la confrérie de Saint-André un pot de vin lègué par J.. Béasson et dont cette vigne est chargée (1398).
Fo 97. – Acte capitulaire par lequel Johannin Bertel, clerc, est nommé à l’office de conducteur, minuarii, des corvées du prieuré, cum ipsius juribus et prebenda panis et vini et pictancie inferius nominatis et declaratis, scilicet qualibet die unum panem sive micham, unum metale panis et vini conventus, et tempore carnali, qualibet ebdomada, unum generale carnis et viginti ova, et tempore quadragesimali qualibet die unum alet pro pictancia et tres ulnas panni coloris pro veste et rauba annuatim, ad dictum officium spectantia et ab antiquo pertinere consueta,…ad ejus vitam duntaxat naturalem. Témoins Guillaume Tenet, prieur de Donno Medardo, O.S.B., et Jean Alaraude, curé d’Ambierle (15 juillet 1393).
Fo 98 – Note de la prise de possession du prieuré d’Ambierle par frère Guillaume de l’Espinace, le 23 mars 1400 (1401 n st).
Invertison, per tradicionem unius calami, ad usus et consuetudines terre de Amberta et patrie Rodanne, de B. Marîétan comme nouveau possesseur d’une garenne et terre à Chante Oysel, par lui acquise de Jean Roland alias de Malantra, damoiseau, au prix de 6 francs et d’une demi aune de drap valant un demi-franc. Ledit Mariétan reconnait devoir au prieur G. de l’Espinace, à raison de cette acquisition, unum francum et unum grossum veterem, et pro drulliis, videlicet pro jure protagii, duos grossos veteres, eciam pro druliis domini unum edulum, sans préjudice des servis ordinaires (21 avril 1401).

Tome III, signé J. de Ponte. Actes isolés signés Bresson, Brune (1386-1415). 173 feuillets, dont plusieurs blancs.

Fos 1 – 112. – [Renaison, Roneyson]. – Tenanciers. G. Beraut. recteur de la confrérie du Saint-Esprit, que fit quolibet anno in villa de Roneyson, Catherine de Chamarande, femme de J Perier clerc, J. Charles, ,juré de la Cour de Forez, P, Chevalier, prêtre, H. Clavel, de Ventegiclo, Philippe de Fondange, curé de Renaison, J. Gras, prêtre, P. Gras et P. Pelliparii, clercs, André Rabo, prêtre, etc Témoins, Philibert Bec, moine d’Ambierle (1403), P. de Bornat, prètre, J. de Chamarande et Antoine Fillet, damoiseaux (1395), Louis de Gleteins, chevalier (1397), Girard de Montcorbier, damoiseau (1415), etc. – Territoires d’Aloer, Bohet, Buffeyrateres, Chancé, Chavanes, sur le chemin du Chatelart à Saint-André ; Font Saint-Pierre, Foyne, la Maladery , Mont-Jot, l’Ormet, Puy de la Raz, Puy de Roneyson, Testa-Grossaz, Villars, etc. – Rivières et ruisseaux de Bardel, Chavanes, Font-Martin, Grande Eau de Roneyson, Merdasson, la Paretière. – Maison de la Cloitre, domus Claustre, à Renaison, appartenant au prieuré d’Ambierle. Masure à Renaison, qui s’appeIait jadis la Maison-Dieu, mura in qua solebat esse quedam domus que vocabatur Domus Dei : Hugues Le Long, damoiseau, fils de feu autre Hugues Le Long, aussi damoiseau, s’en reconnait tenancier (1397) ; Guichard Duc reconnaît posséder une maison contigue et au chemin de Renaison à la fontaine de Saint-Pierre. Maison ou pressoir à Renaison : il est abénevisé à Hugues Fusetîer, sous la réserve faîte par le prieur d’y presser gratuitement les raisins provenant de la dîme de Renaison, tant que ce pressoir subsistera et que le tenancier lèvera la dime dont il s’agit pour le compte du couvent (1397). – Forteresse de Renaison, fortalicium de Roneyson : plusieurs tenanciers se reconnaissent débiteurs de cens assis sur des maisons existant jadis sur l’emplacement des fossés ; ce qui semble indiquer que le bourg avait été fortifié par les habitants. – Moulins du Cruel, de Hugues Long, de P. Pelliparii, de Guillaume de Sales, damoiseau. – Chemin : Magnum Iter de Renaison à Saint-Haon, aux territoires du Bruchet et de la Place ; Magnum iter Podii de Reneyson, en Belfort et en Cinqueyneres ; Magnum iter de Reymbert, en Contères ; Iter de Sancto Justo ; etc. – Ponts des Brosses, de Corbeil, des héritiers de Hugues Le Long, Humbert, de la Roche, de Roneyson, du chateau de Roneyson. – Censives de Beaulieu, de la Bénisson-Dieu, des confréries de Saint-Pierre et Saint-Paul et du Saint-Esprit de Renaison , des confréries de Sainte-Catherine et du Saint-Sacrement, de la confrérie de Saint-Nicolas de Saint-Haon,. du comte de Forez, de Hugues Fraytit, de Guillaume de Genetines., des héritiers Hugues Le Long, de J. de Lixé, de Saint-André, de Girard de Saint-Bonnet, chevalier. – Prébendes de Hugues Barrel, de Etienne Eymyn, d’André Raboz.
Quelques tenanciers sont assujettis à une redevance de vin aromatisé. C’est ainsi que Philippe de Fondange, curé de. Renaison, reconnait devoir annuellement dimidium potum vini ad clavellum ad mensuram de roneyson, veI precium quod valebit anno quolibet in mense augusti (1395) : il est expliqué par une note que ce demi-pot vaut 12 pintes de vin.
Récapitulation des cens et servis dus au prieuré en la paroisse de Renaison ; la valeur relative des monnaies y est aussi îndiquée :
Et primo, decem denarios forcium, valentes vinginti denarios viennenses, videlicet talis monete quod unus obolus albus regius vatet quinque denarios. – Item, vinginti unum denarios parisienses, talis monete quod unus obolus albus regius valet tres denarios parisienses…. – Item, duos solidos et pogesiam turonenses, talis monete quod unus obolus albus regius valet quatuor denarios turoneenses… – Item, decem et septem libras quinque solidos et unum denarium et terciam partem unius oboli viennenses, talis monete quod quinque denarii viennenses valent unum obolum album regium, talis monete quod quadraginta octo oboli albi regii valent unum francum auri boni et legitimi ponderis, ad cugnum et arma regis Francorum signatum.
Ailleurs, l’écu d’or à la couronne, scutum auri ad signum et coronam domini nostri regis Francorum, est évalué à 22 sous 6 deniers tournois, monnaie royale (1415).
Fos. 112 – 121. – Saint-Haon-Le-Chatel. – Tenanciers, P. Aveyllon, H. Chappe, J. de Lissiaco, bourgeois de Saint-Haon, J. Perrin, clerc, etc. – Territoires, Beytron, Chaselles, la Croix d’Aloer, etc. – Rivière d’Oudan. – Chemins de Saint-Haon à Roanne, de Renaison à. Saint-Romain. – Censive du quart des co-seigneurs de Renaison.
Jean Petit, clerc de Saint-Haon, reconnaît devoir duos solidos sex denarïos censuales et reddicluales, cum omni directo dominio, laudibus, vendicionibus et recognicionibus cum pro tempore occurrerint faciendis, ad usus et consuetudines patrie Roddanensis, super sexta parte pro indiviso magne decime bladorum de Roneyson predicto Johanni pertinente ; que sexta pars solebat esse de feodo dicti prioratus, mutato dicto feodo recompensacionem predicti census (1935).
Fos 121 – 125. – Saint-André. – Tenanciers, Simonde Jolivet, H. Rosset, etc. Témoin, Nicolas du Palais, chantre d’Ambierle (1398). – Territoires, Banna, les Peresfolles.
Mathieu de la Croix, de Saint-Haon, reçoit en abénevis un bois dit de Tachi, paroisse de Renaison, joignant le bois de J. de Lixé, prévôt de Saint-Haon. Le prieur se réserve son chauffage, lorsqu’il viendra à Renaison (1398).
Fos. 126 – 139. – Chérier, Charies. – Tenanciers, B. et .J. de Bîaux-Dynar, Antoine de Broux, curé de Chérier (l305), Barthélemy de Serfol, prêtre. etc. Témoin J. Fauron, clerc. – Territoires du Corjon de la Fay, Font Grant, Goctaz: Rogier; Pierre de Puyet, le Puy de la Roue, Quoviral, Trevyn, la Via Brataz, etc. – Chemin de Chérier à Villereys. – Censives du chapitre de Lyon, de Pouilly, de la dame de Lava1, de Saint-Rigaud.
Fos 140 -172 – Villemontais. – Tenanciers, M. de Botet, de Mont Torcier, H. de Fredifont. etc. Témoins, M. de Baignoleis, J. Chantellet, curé de Villemontais (1395), Thomas Verdillier et Etienne Goudard, moines d’Ambierle (1407), etc.
– Territoires, Chaselles, Clavellères, les Fandis, le Moncel, la Parenchi, Puy de Quincé, Trève Durantin, la Salery, etc. – Censives de la Bénisson-Dieu, de François du Seps, du prieuré de Saint-Maurice.
Récapitulation de cens et servis. La capacité des différentes mesures pour l’avoine, énoncées dans les réponses, y est déterminée ainsi par rapport au ras: la mesure et le livroir, 2 ras; le comble et le bichet, 3 ras.
A la fin, actes d’investison de deux tenanciers de Renaison.
En tète, sur un feuillet de garde non coté, on lit cette annotation en écriture du XVIIe. siècle: « Terrier de la prévosté e d’Ambierle vendu à M. De Martinière « . Le parchemin qui recouvre le volume est écrit à l’intérieur, et a été jadis scellé ; il paraît renfermer des dispositions testamentaires.

Le terrier dont nous venons de présenter le sommaire fait connaitre trois prieurs d’Ambierle :

1° Etienne Tachon, qui parait pour la première fois le 27 janvier 1386 et, pour la dernière, le 3 juin 1398 ;

2° Guillaume de l’Espinasse, installé en qualité de prieur d’Ambierle le 23 mars 1401; il prend encore cette qualité le 26 février 1403; le 1er avril de la même année il est dît tenens prioratun: de Amberta; du 11 au 23 juillet 1403, il se qualifie prieur de Charlieu ;

3° Etienne Condrot, qualifié prieur de NeuIlly ou Noailly, de Noilliaco, de Noalliaco, du 15 juillet 1393 au 5 juillet 1398; Il était aussi en 1393, et sans doute les années suivantes, procureur d’Ambierle. Il est dit prieur de Nanteuil, de Nantolio, du 15 juin 1404 au 14 janvier 1405 et enfin, prieur d’Ambierle, du 21 mars 1406 au 3 juin 1415.

Extrait du terrier de Saint-Riran, reçu Duvergier, pour dame Marie de Bouyer, veuve d’Antoine du Maine, seigneur de Bourg, l’Espinasse, Changy. la Motte, Noally, Saint-Bonnet, Saint-Rirand co-seigneur de Renaison, vicomte de Montréal, baron de la Garde, etc., rnaréchal de camp des armées du roi, tutrice de François du Maine, leur fils, et de leurs autres enfants. – Réponse des consorts Tachon, de la paroisse de Saint-Riran, 1643.

Territoires du bois de la Glenne, sur le chemin de Saint-Riran à Saint-Nicolas, de Goutte Rembert, la Pierre du Fayant ou des Fayan, sur le chemin du village des Tachons à la Font Sanglantay, Rollandin, la Roue, etc. – Témoin, Benoît Vachier, curé de Saint-Riran.

Copie ancienne. Cahier de 6 feuillets, papier.

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