BD, Tome V, La chapelle seigneuriale de Vougy. – Communication de M. J. Déchelette., pages 16 à 24, La Diana, 1889.

 

La chapelle seigneuriale de Vougy. – Communication de M. J. Déchelette.

 

M. Vincent Durand lit au nom de M. J. Déchelette la notice suivante:

Le 15 juillet dernier, l’excursion de la Diana dans le Roannais s’est terminée par la visite de l’église de Vougy (1). Si les opinions de nos confrères ne s’accordaient pas en tous points sur les mérites de ce monument moderne, en revanche tous étaient unanimes à louer l’architecte d’avoir su conserver dans son plan l’ancienne chapelle de la Vierge (2).

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(1) Les Dianistes ont gardé un excellent souvenir de l’aimable accueil qu’ils ont trouvé au presbytère de cette paroisse. M. le curé de Vougy nous permettra de le remercier au nom de tous.
(2) Nous n’avons pas à discuter ici les mérites de l’église de Vougy, ne voulant pas nous écarter des études archéologiques : elle serait digne cependant d’un examen sérieux, tant par son caractère d’originalité que par la notoriété du nom de son architecte, M. Corroyer. Lors de la visite de la Diana, nous avons entendu répéter devant cet édifice des critiques qui nous ont paru bien sévères. Le vaisseau intérieur, avec sa voûte lambrissée en bardeaux, portée par une double colonnade, svelte et gracieuse, n’est-il pas d’un heureux effet? On reproche à cette église une certaine absence de caractère religieux ; cette critique peut s’appliquer à la façade principale, qui diffère sensiblement des façades, dites basilicales, auxquelles nous sommes habitués pour l’architecture romane : celles-ci sont en effet caractérisées par la prédominance des pleins sur les vides; le mur-pignon de l’église do Vougy est au contraire ajouré par des percements multipliés. Mais il faut bien reconnaître que l’on proscrit aujourd’hui les églises sombres. Il devient donc nécessaire d’éclairer par de nombreuses ouvertures dans la façade un monument religieux construit sans étagement et, par conséquent, sans jours directs sur la nef médiane dans le sens latéral.

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Elle fut édifiée à une époque où la mode des chapelles latérales, après avoir pris naissance dans le siècle précédent, s’était propagée de plus en plus dans nos provinces. Parmi les anciennes églises de l’arrondissement de Roanne, par exemple, il en est peu où le quinzième siècle n’ait pas laissé son empreinte, par quelques unes de ces adjonctions, adossées aux murs de la nef ou des collatéraux. Une architecture aussi répandue avait trop de vitalité pour ne pas opposer une vive résistance à l’importation d’une formule nouvelle, et l’on sait que, dans les édifices religieux, elle lutta longtemps contre l’influence italienne.
Il en résulte qu’en raison de sa durée et malgré la netteté de ses caractères, le gothique tertiaire présente parfois de sérieuses difficultés à l’archéologue qui veut déterminer la date d’une construction de ce style ; on n’ose se prononcer entre le XVe siècle et les premières années du XVIe. Il importe donc de recueillir les documents de nature à nous instruire sur ces intéressantes fondations, dues à la piété des seigneurs ou élevées aux frais de quelque corporation.
Des renseignements complets sur la chapelle de Vougy nous sont donnés par un ancien procès-verbal de visites pastorales.
Dans l’été de l’année 1746, Henry de Lort de Sérignan de Valras, évêque de Mâcon, parcourut une partie de son diocèse, notamment l’archiprêtré de Charlieu. Les procès-verbaux dressés à l’occasion de ces visites furent réunis en volumes et deux de ces précieux manuscrits ont été fort heureusement recueillis et sauvés de la ruine par M. l’abbé Cucherat (1), le savant historien de Cluny au onzième siècle. Ces récolements, dont il est inutile de faire ressortir la valeur, contiennent non seulement l’état complet et détaillé des objets mobiliers des églises et chapelles, mais encore l’inventaire et l’analyse des archives paroissiales.

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(1) Il sont aujourd’hui la propriété de M. l’abbé Mehu, curé de Poissons-en-Brionnais, héritier de la bibliothèque de M. Cucherat. C’est à lui que nous en devons l’obligeante communication.

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Nous apprenons ainsi que la chapelle consacrée à la Vierge, en l’église de Vougy, fut fondée par Henry de Molles, seigneur de Vougy, et Claudine de la Palu, sa femme, par acte du 22 juillet 1488, reçu Frenié. Les fondateurs en ordonnent la construction et y établissent en même temps quatre chapelains, l’un desquels devait être le curé de la paroisse.
Nous savons par Le Laboureur que les Molles étaient seigneurs de Vers et possessionnés aux XIVe et XVe siècles à Montmelas, Chamelet et Vougy. « Ils auraient possédé la seigneurie de Vougy, sans doute par héritage de la famille de ce nom qui se serait éteinte, de 1401 à 1450 (2). »

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(2) Steyert. Arm. gén. du Lyonnais, Forez et Beaujolais, p. 61

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« De l’un de ceux-là descendoit Henry de Molles, seigneur de Voulgy, Massillat, Doüay et Pérangin, qui épousa Claudine « de la Pallu, fille d’Antoine, seigneur de la Pallu, chevalier, seigneur de Jarnosse, et d’Agnez de Gelan, le neufième janvier MCDLIV, et n’en ayant pas d’enfans, il donna la terre de Voulgy à Philippes de Chantemerle, second fils de Hugues de Chantemerle, sommelier de corps ou premier gentilhomme de la chambre de Charles, duc de Bourgogne, et de dame N… de Molles, sa sueur (3). »

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(3) Le Laboureur. Maz. de l’Ile-Barbe, éd. Guigue, tome II, p. 437 et 438.

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Quant à Claudine de la Palu, elle appartenait à la branche des seigneurs de Jarnosse, issue des la Palu de la Bresse, l’une des plus anciennes et des plus illustres maisons de cette province. C’est par une alliance avec Alix de Charlieu, dame de Jarnosse, que la seigneurie de ce nom avait été apportée à Guy IV de la Palu, bisaïeul de Claudine (1).

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(1) La Chesnaye des Bois. Dict. de la noblesse, 2e éd., tome XI, p. 162.

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Mais l’inventaire des titres de l’église de Vougy présente une contradiction de dates qui résulte évidemment d’une erreur de plume. Nous lisons en effet, après l’analyse des actes de fondation et de donation : « Permission donnée aux fondateurs cy-dessus pour la construction et dotation de la chapelle par François de Fitigny, archidiacre de l’église de Mâcon et vicaire général de M. Philibert Hugonet, l’un de nos prédécesseurs, led. acte en parchemin, du 19e juin 1479, coté J. » Or cette permission de l’autorité diocésaine n’a certainement été donnée que postérieurement à l’acte de fondation, puisque cet acte contient la requête des donateurs sollicitant de l’évêque de Mâcon son homologation. L’une des deux dates 1488 ou 1479 est donc fausse, et comme elles ne peuvent être vraisemblablement quo très rapprochées l’une de l’autre, le chiffre des dizaines doit être le même dans les deux nombres : il faut donc lire 1488 et 1489 ou bien encore 1478 et .1479. Mais la première de ces deux solutions doit être écartée, car en 1489, Philibert Hugonet n’occupait plus le siège épiscopal de Mâcon (2). C’est donc, selon toute probabilité, en 1478 que fut fondée la chapelle de Vougy.

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(2) Gallia Christiana, tome IV, col. 1091

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Elle se compose de deux travées voûtées sur croisées d’ogive, sans liernes ni tiercerons, et elle est éclairée par deux fenêtres à meneau et à remplages flamboyants. Les nervures diagonales de la voûte pénètrent d’un côté deux colonnes engagées et de l’autre retombent sur quatre culs-de-lampe sculptés, ornés de pampres, de feuilles de figuier et de chou frisé. Chaque travée s’ouvre aujourd’hui sur le choeur de l’église par une arcade dont les moulures à gorges profondes, en forme de carène, sont tracées avec art ; nulle apparence de cette maigreur, de cette sécheresse de lignes si fréquente dans les profils prismatiques. L’arcade la plus rapprochée de l’autel a été ouverte lors de la reconstruction de l’église et profilée sur le modèle de sa voisine. La copie serait parfaite si le tailleur de pierres, laissant de côté l’outil appelé boucharde, dont l’usage n’est que trop répandu, avait eu le soin de traiter les parements suivant la méthode ancienne c’est-à-dire d’employer la laye. Nous signalons ce détail parce qu’il a son importance, lorsqu’il s’agit d’une restauration, et que jamais l’on n’en tient compte : comme nos architectes n’en tiennent pas compte, cette simple différence de taille permet de distinguer au premier coup d’oeil les reprises récentes dans nos monuments gothiques.
A la place de la nouvelle arcade s’élevait autrefois un mur plein  » percé d’une ouverture de trois pieds en carré, donnant dans l’avant-choeur et d’où l’on pouvait voir le prêtre à l’autel ; au bas de cette ouverture était un banc « .
Nous ne saurions dire à quel moment prit naissance cet usage aristocratique, permettant aux seigneurs de s’isoler ainsi de la communauté des fidèles pendant les offices religieux. Louis XI fut-il le créateur de cette mode ? Chacun connaît le réduit, percé d’une double fenestrelle, que ce roi ombrageux se fit disposer dans la Sainte-Chapelle. On pourrait croire que l’exemple du roi suscita des imitateurs, car les clôtures ajourées deviennent très fréquentes dans les chapelles seigneuriales de la fin du XVe siècle. Ajoutons que, jusqu’à la Révolution, la noblesse parait avoir recherché cet isolement. Dans l’église de Montceaux-l’Etoile, une annexe construite en 1776 par le marquis et la marquise de Vichy renferme encore deux curieux ouvrages de menuiserie, en forme de guérite, abritant autrefois les nobles donateurs.
Aux deux clefs de voûte de la chapelle de la Vierge sont sculptés deux écussons. Le premier est de….. à la bande de…… au lambel trois pendants de …… châtelé de 3 besants ou tourteaux sur chaque pendant ; l’autre est parti au 1er des armes que nous venons de blasonner : au 2e de….. à la croix de…… D’après Le Laboureur et les autres généalogistes venus après lui la maison de Molles portait d’argent au sautoir de sable. Les armes sculptées dans la chapelle ne seraient-elles pas celles de ses fondateurs ? Cela nous paraît peu admissible, tandis qu’en attribuant à Henry de Molles le premier écusson, le second s’explique parfaitement, puisque les armes des la Palu étaient de gueules à la croix d’hermine. Il est donc probable que la branche des Molles à laquelle appartenait le seigneur de Vougy ne portait pas les armes indiquées par Le Laboureur.
Quelques uns des objets mobiliers de la chapelle, inventoriés en 1746, sont encore conservés dans l’église.
Le tableau du rétable, « représentant une Vierge dans la gloire et de chaque côté saint Louis et saint Bonnet », a été transporté dans une autre partie de l’église. C’est une toile d’une exécution fort médiocre.
La belle niche en pierre, « avec ses ornements en feuille d’hache, de sept pieds de hauteur sur deux et demi de large « , ne renferme plus aujourd’hui sa statue de 1608, qui était sans doute de la même main qu’une Pietà en pierre portant cette date, et placée dans l’autre chapelle. C’est par une belle Vierge gothique, en harmonie avec la niche, que la statue de 1608 a été remplacée depuis quelques années (1).

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(1) Au dessus de la niche on voit encore quelques restes de peinture murale presque entièrement effacés.

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L’autel est maintenant paré d’un intéressant rétable d’une école italienne primitive, donné par le comte de Vougy. Il comprend cinq compartiments en ogive, séparés par des colonnettes torses : au centre, dans un panneau de plus grandes dimensions est figurée la Vierge portant son fils, vêtue d’une robe rouge brochée d’or et d’un manteau bleu. Un bijou de corail est suspendu au cou de l’enfant par un mince cordon. A sa droite saint Marc et saint Etienne ; à sa gauche saint Antoine et sainte Catherine. Sur le soubassement se lit cette légende : QVESTA . TAVOLA . FECCE. PARE. MONNA . LAPA. MOGLIA. DEL. FU. DI. – MESSER . FULIGNIO. PER . RIMEDIO . DEL . ANIMA . SUA . E . DE SUOI PASSATI. MCCCX.
Le musée de Grenoble possède un rétable du même genre, de l’école florentine, représentant la Vierge entourée de deux saints, avec cette inscription analogue à celle du rétable de Vougy: QUESTA TAVOLA A FA’I’TA FARE RINIERI DI LVCA DI PIETRO RINIERI CITADINO FIORENT. (no 448 du catalogue).
A l’extérieur de la chapelle, nous n’aurons à signaler qu’une litre funéraire, autrefois blasonnée aux armes des fondateurs.
La reconstruction de l’église a entrainé la réfection des parties hautes de l’annexe : une toiture plate portée par une corniche à modillons, dans le goût roman, couronne maintenant le petit édifice ; aussi son aspect extérieur est-il assez disgracieux ; mais il est aisé de comprendre que le raccordement des deux couvres n’était pas sans difficultés. C’est pourquoi nous devons savoir gré à M. Corroyer de ce respect des choses du passé : beaucoup d’autres, en pareille occasion, ne se font aucun scrupule de sacrifier un beau morceau d’architecture à l’unité banale d’une oeuvre nouvelle.
Voici la partie du procès-verbal de la visite épiscopale qui concerne la chapelle seigneuriale de Vougy :
 
EXTRAIT DU REGISTRE DES VISITES DIOCESAINES
DE HENRY-CONSTANCE DE VALRAS.
 
VOUGY, archiprêtre de Charlieu.
« Ce jour d’huy mercredy vingt septième jour du mois de juillet de l’année mil sept cent
quarante six avant midy.
Henry-Constance, par la miséricorde de Dieu et l’autorité du
Saint-Siège, évéque de Mâcon, savoir faisons que continuants les visites générales de notre
diocèse, et étant arrivés en cet effect en la paroisse de Vougy sous le vocable de St Bonnet
évêque, dont la fête se célèbre le quinzième jour de janvier. où après avoir été reçu et fait
les prières accoutumées en conséquence de la publication de notre mandement de visite, faite
au prosne le dimanche précédent, ont comparu par devant nous, etc… »
(Suit la liste des habitants composant la plus saine et plus notable partie de la paroisse).
Inventaire du mobilier de l’église :
4° Autel de la Sainte-Vierge. Chapelle du seigneur de Vougy.
Entre les piliers qui soutiennent le clocher et de la méme largeur dans le choeur, on entre par un grand arc dans une chapelle construite extra tecta, appartenant au seigneur de Vougy, bien voûtée à la hauteur de vingt-cinq pieds environ, éclairée au midy par deux grands vitraux qui ont besoin de réparation, cadettée en entier fort proprement à l’exception de la marche par où l’on descend au choeur, qui est très usée.
Du côté de l’Evangile est ouverture de trois pieds en carré qui donne dans l’avant-cheeur et d’où l’on peut voir le prêtre à l’autel. Au bas de la dite ouverture est un banc.
Celui du seigneur est de neuf pieds de longueur, posé vis à vis l’arc du choeur en midy. Contre le pilier du clocher en soir est une porte fermée à clef par où l’on entre au cimetière.
L’autel est d’une seule pierre qui a des marques de consécration, de six pieds de longueur, couvert d’une nappe en double et d’un tapis de toile peinte en état. La contretable est de bois simple, avec un devant d’autel de cuir doré (1) mal en ordre ; le marchepied est indécent.

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(1) Les anciens parements d’autel en cuir doré et gaufré sont maintenant assez rares. On en retrouve encore quelques-uns, notamment ceux de la chapelle de l’hôpital de Charlieu et de l’ancienne église de Saint-Just-en-Chevalet. Une magnifique pièce de broderie à perles d’or et d’argent, de style Louis XIII, orne maintenant l’autel de la chapelle de Vougy.

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Il y a deux gradins simples, dont la peinture est effacée, sur lesquels il y a un crucifix de bois, deux vases de bois et deux de fayence, deux viels chandeliers de bois sculptés et vermicelés, deux autres de bois peints.
Le tableau qui sert de rétable représente une Vierge dans la gloire et de chaque côté saint Louis et saint Bonnet, dans un cadre simple de trois pieds de hauteur sur six de large.
Dans le mur au-dessus dudit tableau est une niche en pierre avec ses ornements et ses feuilles d’haches, de sept pieds de hauteur sur deux et demi de large, dans laquelle est une statue de la Ste Vierge en pierre tenant le St Enfant en pierre blanche très propre (il manque une main au St Enfant), posée sur un pied d’estal de deux pieds de large sur un d’hauteur, fait en 1608, le tout de la hauteur de cinq pieds.
Du côté de l’Epitre est une petite niche dans le mur en matin pour poser les burettes (2).

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(2) Piscine gothique surmontée d’un arc en accolade orné de crochets.

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La dite chapelle peut avoir vingt-quatre pieds de long sur dix-huit de large.
Enquis s’il y a quelque service aud. autel,
Répondle sr curé qu’il n’y en a point actuellement, mais qu’il y avait anciennement quatre chapelains fondés et dotés par Henry de Molles, seigneur de Vougy, de laquelle fondation il sera parlé parmi les titres de la cure.
Titres de la cure. Enquis s’il y a quelques titres concernant la cure,
Répond qu’outre les titres mentionnés au présent procès-verbal, il y a :
Plusieurs copies informes de la fondation de la chapelle et oratoire de Vougy en l’honeur de la Ste Vierge, traduite de latin en françois, faite par Henry de Mole et Claudine de la Palu, sa femme, pour laquelle ils ordonnent la construction de lad. chapelle, y établissent quatre chapelains, l’un desquels sera toujours le sr curé, les autres amovibles, sans titre de bénéfices ; chargent lesd. prêtres de plusieurs services en lad. chapelle et église de Vougy, détaillés dans led. acte ; pour la dotation desd. prestres, il lègue une maison scituée près de l’église, plus la quatrième partie indivise de la grande dixme et dixmerie de Vougy, acquise par le fondateur de Jean Véronique de Seivert, bourgeois de Charlieux, plus un domaine avec plusieurs vignes, terres, prés, étangs et bois, plus un grand nombre d’articles de cens et servis dus aud. fondateur sur plusieurs héritages spécifiés et sur lesquels ils se réservent les laods et vents. L’acte reçu Frenié le 22 juillet 1488, suppliant M. l’évêque de Mâcon de ratifier et homologuer lad. fondation. A la suite de lad. fondation est écrite une autre fondation ou donation faite par les susd. fondateurs, en faveur de leurs chapelains, de la dixmerie dite d’Aiguillon, scise en la paroisse de Perreux, plus de plusieurs articles de rentes, cens et servis, dus par divers particuliers sur leurs héritages, dont les fondateurs se retiennent les droits de laods et vents. Lesd. copies cottées ensemble. H.
Permission donnée aux fondateurs cy-dessus pour la construction et dotation de lad. chapelle, par François de Fitigny, archidiacre de l’église de Mâcon et vicaire général de M. Philibert Hugonet, cardinal, l’un de nos prédécesseurs, led. acte en parchemin du 19e juin 1479. Cotté J. »
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