BD, Tome LIX, La franc-maçonnerie roannaise au début du XIXe siècle, pages 123 à 134, La Diana, 2000.

 

LA FRANC-MAÇONNERIE ROANNAISE AU DÉBUT DU XIXe SIÈCLE

communication de M. Jacky Nardoux

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La Franc-Maçonnerie s’implante dans la province de Forez, une vingtaine d’années après son introduction en France. C’est à Montbrison que la première Loge est créée en 1745. Elle porte le titre distinctif de La Réunion des Élus. A Saint-Etienne, un Atelier est attesté en 1751. Nous ne connaissons pas la date de sa création, pas plus que le titre de cette Loge de Saint Jean, mais il n’est pas impossible que ce soit La Philanthropie. En ce qui concerne Roanne, une Loge, sous le titre distinctif Les Amis des Mœurs, aurait existé en 1760.

L’ABSENCE DE DOCUMENTS POUR LE XVIIIe SIÈCLE

Pour cet Atelier roannais, nous ne possédons aucune source directe. Une seule mention l’évoque quelque quarante-trois ans plus tard. Si la Loge Les Amis des Mœurs battait maillets à Roanne en 1760, sa vie dut être relativement brève. Certes, nous ne connaissons pas sa date de création, mais il est fort probable qu’en 1767 elle avait cessé toute activité. En effet, le jeune Anne-Camille, vicomte de Vichy se fait recevoir dans une loge de Paray-le-Monial alors qu’il vit à Roanne. Pourquoi aller à Paray-le-Monial si un Atelier avait existé à Roanne ?

L’absence de documents nous empêche de connaître les membres des Amis des Mœurs. Cependant, nous trouvons des signatures maçonniques dans les registres paroissiaux. Bien évidemment, ces signatures ne sont pas des preuves formelles mais elles constituent un indice non négligeable. Ainsi, nous pouvons citer : Jacques Gay, marchand ; Mathieu Jars, négociant, Claude Lacoste, maître écrivain ; Adrien Merle, négociant ; Charles Perrin, marchand poêlier. Tous ces personnages sont peut-être parmi les fondateurs des Amis des Mœurs.

LES AMIS RÉUNIS DANS LA TOURMENTE RÉVOLUTIONNAIRE

A la veille de la Révolution, en 1788, une nouvelle Loge est créée, elle porte le titre distinctif Les Amis réunis. Une fois de plus, aucun document direct. Nous trouvons mention de cette date dans le tableau de Loge de 1804. Le silence des sources s’explique par le fait que cet Atelier ne relève d’aucune puissance maçonnique. On peut dire qu’il s’agit d’une Loge « irrégulière » ou « sauvage ». Il est possible qu’elle n’ait pas eu le temps de faire la démarche de rattachement à une obédience à cause du déclenchement de la Révolution française.

Quoi qu’il en soit, Les Amis réunis constituent une sorte d’exception dans la Franc-Maçonnerie forézienne. En effet, La Réunion des Élus à Montbrison et La Philanthropie à Saint-Étienne suspendent leurs travaux respectivement en 1792 et en 1793, semble-t-il. Quant à la Loge roannaise, elle poursuit son activité pendant toute la Révolution. D’abord quelques exemplaires du mobilier de banquet nous sont parvenus. Il s’agit d’assiettes qui portent en exergue : LOGE LES AMIS REUNIS A L’ORIENT DE ROANNE 1791. De plus, le tableau de Loge pour 1804 fait mention des dates d’initiation des membres de l’Atelier. Nous pouvons ainsi relever 7 Frères initiés en 1789, 1 en 1792, 2 en 1794, 1 en 1795, 4 en 1796, 2 en 1797 et 1 en 1798. Au total, 18 réceptions pour les seuls membres inscrits au tableau. Il faudrait ajouter des membres appartenant à l’autre Loge roannaise Les Amis des Mœurs, créée en 1799. Ainsi en dix ans, plus de 20 initiations ont certainement été réalisées aux Amis réunis.

Nous savons que pendant la tourmente révolutionnaire, la Franc-Maçonnerie devint une activité suspecte. Le secret des travaux de cette société initiatique inquiétait les révolutionnaires qui voyaient dans les Loges des repaires d’aristocrates et de comploteurs. Même si l’Ordre maçonnique ne fut jamais formellement interdit, les Obédiences firent preuve de la plus grande prudence. Par exemple, le Grand Orient de France suspendit ses travaux en 1793 pour ne les reprendre qu’en 1796. On imagine qu’à Roanne, on prit quelques précautions. Toussaint Dreux, Vénérable de la Loge Les Amis réunis – son président – le rappelle dans l’un de ses écrits : « …Des Frères anciens qui pendant tout le temps qu’ils travaillaient (étant les seuls qui osassent se réunir en loge pendant les derniers temps orageux et ne point mettre d’interruption dans leurs travaux) se sont fait un plaisir d’accueillir comme visiteurs ceux d’entr’eux qui étaient alors Maçons. Alors et bien plus, lorsqu’ils formaient quelques réunions isolées et qu’ils initiaient dans des chambres particulières et sous la cheminée… » L’activité maçonnique fut plus ou moins clandestine et sans doute épisodique.

LES AMIS DES MŒURS SOUS L’OBÉDIENCE DU GRAND ORIENT DE FRANCE

En réalité, il n’y avait aucune continuité entre Les Amis des Mœurs de 1760 et la Loge créée en 1799. Seul le titre distinctif les réunissait, mais près de quarante ans les séparaient. Pourquoi une nouvelle Loge ? Il s’agit d’une scission. Ce sont des dissidents des Amis réunis qui fondent le nouvel Atelier. Les raisons ne sont pas clairement exprimées. Peut être s’agit-il du résultat d’un conflit entre membres de la Loge. Mais plus probablement, certains Frères trouvent infréquentables d’autres Frères de condition sociale inférieure.

Le premier document des Amis des Moeurs qui nous soit parvenu est sa décision de demander des Constitutions au Grand Orient de France, le 16 octobre 1803. Il faut rappeler que la Franc-Maçonnerie est en plein essor sous le Consulat. A Saint-Étienne, une nouvelle Loge – La Franche Amitié – vient de se créer. Bientôt à Montbrison, la Réunion des Élus va reprendre ses travaux. Au total sous l’Empire, une dizaine de Loges vont fonctionner à Montbrison, Saint-Étienne, Roanne mais aussi Saint-Chamond et Rive-de-Gier. Mais revenons à Roanne.

Pour donner plus de force à sa demande, Jacques Marillier, le Vénérable des Amis des Mœurs, indique que la Loge existe depuis 1760 et qu’elle s’apprêtait à demander des constitutions au moment du déclenchement de la Révolution. Ainsi pour lui, il y a continuité entre la Loge de 1760 et celle de 1803. Ces allégations sont totalement fausses. Il n’existe aucune trace de ces affirmations. Nous verrons plus loin qu’il s’agit d’une tactique visant à nuire à l’autre Atelier dont plusieurs membres des Amis des Mœurs sont issus.

Pour obtenir les constitutions du Grand Orient de France, la Loge roannaise doit faire viser le tableau de ses membres par deux autres Loges. C’est ce qu’elle fait en les adressant à La Franche Amitié à Saint-Étienne et à La Parfaite Union au Puy. Celles-ci en reconnaissent la régularité. L’Obédience accorde les constitutions le 10 août 1804. L’installation est fixée au 30 septembre suivant. Ce sont des membres de La Franche Amitié venus de Saint-Étienne qui procèdent à la cérémonie dans le «local de Chantoiset ». Le temple se trouve certainement dans l’une des deux maisons qui bordent la rue de la Livatte (1).

Sur les quarante-sept membres inscrits sur le tableau des Amis des Mœurs, trente-sept sont présents. La cérémonie se termine par un banquet. A cette occasion, l’état d’esprit de la Loge est tout à fait tangible. Des santés sont portées à l’Empereur, à l’Impératrice (2) et à la famille impériale. Les discours proclament entre autres « que la Superbe Albion soit forcée de renoncer à l’empire des mers, que le Russe sauvage se civilise et connaisse enfin ses véritables intérêts… »

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1 – Aujourd’hui la rue Albert-Thomas. La zone est délimitée par la rue Gilbertès et le boulevard de Belgique.

2 – En février 1805, La Franche Amitié ajoute à son titre distinctif Sainte Joséphine.

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Nous suivons assez bien la composition de la Loge pendant les neuf premières années de son existence. Ainsi comme le montre le tableau suivant, les effectifs sont en rapide augmentation :

Dates
Effectifs
1799
20
27 nov. l803
39
30 sept.1804
47
1805
64
1808
70

Trois groupes sociaux dominent :

1° Les propriétaires représentent un pourcentage de 28,5 %

2° Les gens de justice, professions libérales et fonction-naires, 28,5 %

3° Les négociants avec 25 %.

L’absence de tableaux ultérieurs nous prive de saisir l’évolution des effectifs à la fin de l’Empire. On aurait pu voir si un déclin s’amorçait comme dans d’autres Loges.

En mai 1805, Les Amis des Mœurs décident de se doter d’un Souverain Chapitre, c’est-à dire d’un Atelier dit de « Hauts Grades » puisqu’il s’agit de membres pourvus du titre de « Rose-Croix ». Pour des raisons administratives, les choses traînèrent en longueur et ce n’est qu’en août 1807 qu’il obtint le droit de s’installer. Nous ne connaissons qu’un seul tableau et les noms de onze de ses membres. Nous ne pouvons en dire davantage.

LES VAINES TENTATIVES DES AMIS RÉUNIS

Alors que Les Amis des Mœurs se constituaient, la Loge Les Amis Réunis avait demandé de son côté, des constitutions à la Mère-Loge L’Ancienne Constance d’Arras qu’elle obtient le 11 février 1803. Pourquoi une telle demande ? Peut-être pour une question de rite (3), mais ce n’est pas certain. Quoi qu’il en soit, cette patente n’a aucune valeur auprès du Grand Orient de France. Ainsi, la Loge Les Amis réunis reste irrégulière.

Voyant que Les Amis des Moeurs ont demandé et obtenu leur constitution et que la Loge a été officiellement installée par l’Obédience, Les Amis réunis voulurent sans doute faire de même. En octobre 1804, l’Atelier dresse le tableau de ses vingt-huit membres et l’expédie au Frère Panier, ancien membre de la Loge, fondateur et président de La Réunion à Charolles. Celui-ci joint une lettre au tableau et envoie le tout au Grand Orient de France. La démarche est pour le moins étrange. Pourquoi ne pas avoir demandé l’approbation de l’autre Loge roannaise ? Les Amis réunis ne se faisaient sans doute aucune illusion quant à la réaction des Amis des Mœurs. En cela, ils ne se trompaient pas !

Les Amis des Mœurs ne vont avoir de cesse dans l’opposition à la reconnaissance de la Loge rivale. Cette bataille va durer une dizaine d’années. L’Atelier du Grand Orient de France multiplie les courriers à l’Obédience. Les raisons invoquées sont toujours les mêmes : « L’Atelier informé qu’une Loge sollicite des constitutions, et se flatte de les obtenir bientôt, croît devoir déclarer pour l’honneur de la maçonnerie que cette Loge est généralement mal composée, que s’il existe quelques Frères dignes de posséder notre sublime secret, il en est un grand nombre que leur profession ou leur conduite aurait dû en éloigner. D’ailleurs cette ville n’est point assez populeuse, pour qu’elle ait dans son sein deux Loges constituées. »

Le propos est clair : d’une part, certains Francs-Maçons ou soi-disant tels ne sont pas fréquentables et d’autre part la population roannaise est trop faible pour pouvoir alimenter deux Loges. L’Obédience envoie à la Loge officielle le tableau des Amis réunis pour qu’elle appose son visa. Elle se contente de mettre quelques annotations en face des noms de plusieurs membres. Entre autres les Frères Cartier et Guillaume, indiqués propriétaires, sont qualifiés de cordonniers. Martin, propriétaire devient boucher. Pour le Frère Durand, bourgeois, on a indiqué « a failli ». L’ambiance n’est pas véritablement fraternelle.

Les espoirs que nourrissaient Les Amis réunis restèrent vains. L’annuaire du Grand Orient de France, pour l’année 1814, indique encore cet Atelier comme «Loge en instance de constitutions ».

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3 – La loge Les Amis réunis pratiquait le rite Ecossais ancien réformé (rite d’Hérédom en 25 degrés).

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LES AUTRES LOGES

Dans le dossier des Amis des Mœurs, une troisième Loge roannaise est furtivement évoquée. Nous ne connaissons pas son titre distinctif pas plus que sa date de création. Nous savons simplement qu’elle travaillait en 1804. Quant à sa composition, elle reste totalement inconnue. A cette période, on peut relever une trentaine de signatures maçonniques dans l’état civil de Roanne. Certains signataires étaient peut-être membres de cet obscur Atelier.

Enfin trois membres des Amis des Mœurs, les Frères Fonthieure, Fleury et Forest essayèrent de créer une Loge à Saint-Germain-Laval en juillet 1805. Aussitôt l’Atelier roannais réagit et porta plainte auprès de l’Obédience. Après plusieurs mois de silence, le Vénérable des Amis des Mœurs écrit à l’Obédience, le 1er mars 1806, en ces termes « … Notre petite querelle avec le Frères scissionnaires (sic) de St-Germain-Laval s’est terminée comme je le désirais. Ils ont avoué leurs torts et ils ont été pardonnés. Ainsi je suis chargé de vous prier de ne point donner suite à cette affaire… Ces Frères ont formé un Atelier, ils vous adresseront incessamment leur tableau et leur demande, ils osent espérer que vous leur prêterez votre appui.. . » En réalité, il n’y eut aucune demande, l’affaire dut tourner court. Au reste, les trois Frères cités étaient encore membres de la Loge Les Amis des Mœurs en 1808.

UN LONG SOMMEIL

Comme toutes les Loges du département de la Loire, les Loges roannaises cessèrent leurs travaux en 1814 ou 1815. Une furtive tentative de reprise d’activités eut lieu au début des années 1820 avec le rite de Misraïm. C’est Jean-Marie Peurrière, avoué, ex-membre de la Loge Les Amis des Mœurs, qui semble avoir été à l’origine de l’initiative. Mais la police veille et plusieurs enquêtes et perquisitions sont menées. On ne trouve rien en particulier au domicile du sieur Peurière. La Loge ne devait être qu’à l’état de projet. Il faut attendre 1841, pour qu’un nouvel Atelier s’installe de manière durable.

L’histoire de ces Loges est très incomplète. Nous l’avons dit au début, l’absence de sources se fait cruellement sentir pour le XVIIIe siècle. Pour le XIXe siècle, il ne reste que quelques pièces de correspondance et quelques tableaux de Loges conservés à la Bibliothèque municipale de Roanne et surtout à la Bibliothèque nationale de France. Les registres matricules, registres de présence, livres d’architecture (procès-verbaux des réunions) ont disparu. Au reste, il n’est pas certain qu’ils aient été détruits. Ils enrichissent peut-être des archives privées ou dorment-ils dans quelques greniers en attendant d’être mis au jour.

DOCUMENT ANNEXE

A LA GLOIRE DU GRAND ARCHITECTE DE L’UNIVERS,

Au Nom et sous les Auspices du Grand Orient de France.

 

TABLEAU DES FRERES

Composant la Respectable Loge

LES AMIS DES MŒURS

l’Orient de Roanne.

Pour l’année Maçonnique 5808

 

OFFICIERS, MEMBRES.

Vénérable.
Claude-Mane DURELLE, Avoué licencié, Élu
Premier Surveillant.
GOUTORBE Aîné, Propriétaire et Md Tapissier, Rose-Croix
Second Surveillant.
MASSON fils aîné, Négociant, Élu
Orateur.
MOREL fils, Horloger, Écossais
Adjoint à l ‘Orateur.
RIVIERE, Avocat, Maître Parfait
Secrétaire.
DURET, Commis-Greffier du Tribunal, Rose-Croix
Trésorier.
PAIRE père, Négociant, Rose-Croix
Garde des Sceaux et Archives.
FOREST, Négociant, Écossais
Maître des Cérémonies.
BOULAT, Maître
Experts.
DISSARD fils aîné, Propriétaire, Rose-Croix
LOUVRIER, Géomètre, Écossais
Hospitalier.
COLY, Négociant, Maître Parfait

ROSE-CROIX

MARILLIER aîné.
MARILLIER cadet, Avoué, Ex-Vénérable
ALLIER aîné, Négociant.
DISSARD père, Propriétaire.
GOUTORBE cadet, Curé à Limat.
MASSON père, Négociant.

CHEVALIER DE L’ORIENT

PRESLE, Géomètre.

ÉCOSSAIS.

PETIT, Négociant, Ex-Trésorier.
DURELLE jeune, Lieutenant-Colonel.
COLOMB, Officier d’infanterie.
MIVIERE, Propriétaire.
FONTHIEURE, Propriétaire.
VIANAY, Propriétaire.

ÉLUS.

MAYNIN père.
BARNOYER, Avoué licencié, Ex-Maître des Cérémonies.
FLEURY, Notaire.

MAITRES PARFAITS.

ZAMBERT, Limonadier.
Claude PAVY Négociant.
VILLARD, Chef de bataillon d ‘artillerie.

MAITRES.

FORGE, Curé de Pommier.
MOREL père, Horloger.
VIGNAT, Négociant.
PETIT-DESFORETS, Propriétaire.
MAUZERAUD aîné, Négociant.
MEYNIN fils, Négociant.
TALICHET, Propriétaire.
FOREST, Propriétaire.
PAIRE fils, Propriétaire.
MOREL, de la Manufacture d’armes.
HOUDAILLE, Receveur de l’Enregistrement.
PEURIERE, Avoué licencié.
MICHAUD père, Propriétaire.
MICHAUD fils, Propriétaire.
FAYET cadet, Marchand.
VAZILLIERES, Directeur des impots à Ajaccio.
GROS-DESVERNAY, Controleur des droits réunis.
THIODET, Propriétaire.
BARREL-POYET, Propriétaire.
LAMURETTE aîné, Notaire.
Hector DISSARD, Dessinateur.

COMPAGNONS.

CLERGET, Lieutenant de la Gendarmerie à Montbrison.
DURANTON, Propriétaire à St-Germain-Lespinasse.
DURELLE, Notaire à St-Just en Chevalet.
MASSON fils cadet, Négociant.
ROCHER, Propriétaire à Ouche.
ARDUIN, Avoué.
DISSARD fils cadet.
GUINAULT, Inspecteur de l ‘enregistrement.
RAMBAUD-CONDALLY .
BONNEFOND-VARINAY, Propriétaire et Négociant.

APPRENTIS.

GRAS, Curé de St-André.
LETHIER, Notaire à Roanne.
IMBERT, Chirurgien à St-Just-en-Chevalet.
BOUTRON, Notaire.
PARENT, Propriétaire.
FLANDRE, Maître de la Poste aux Chevaux.
CHAMUSSY, Propriétaire.

FRERE SERVANT

FACE, Apprenti

MEMBRES HONORAIRES.

DUCOLOMBIER, Préfet de la Loire, Rose-Croix.
DEBANNE, Secrétaire général du département de la Loire, Rose-Croix.
HUMBERT, Capitaine de Gendarmerie, Rose-Croix.
BONNAUD, Négociant à St-Etienne, Grand Inspecteur.
LATULAYE, Rose-Croix.
MONTAGNIER aîné, Négociant à St-Chamond, Rose-Croix.
MONTAGNIER cadet, Négociant à St-Chamond, Rose-Croix.
GAULOIS, Général de brigade, et Commandant de la ville de Turin, Rose Croix.
DELACOUR, négociant à St-Étienne, Grand Élu Kadosch au 30e degré.

SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE

(Je ne cite ici que les sources et ouvrages qui concernent directement les Loges roannaises.)

La plus grande partie des sources des Loges roannaises est conservée à la Bibliothèque nationale de France, Département des Manuscrits occidentaux, dans le fonds maçonnique (F M.).

On trouve aussi quelques renseignements à la Bibliothèque municipale de Roanne dans un document imprimé de 1881 (12 M 1 n° 1).

BEDARRIDE (Marc), L’Ordre maçonnique de Misraim, Paris 1845.

CONSTANTIN (François), Du passé et de l ‘avenir de la Franc-Maçonnerie à Saint-Étienne, 1863-1864.

FOURNIAL (Etienne), « Les tentatives d’implantation du rite de Misraim dans le département de la Loire », dans Chroniques de l’histoire maçonnique n° 38, 1987, p. 45-50.

TEZENAS DU MONTCEL (Paul), «Les Loges maçonniques à Saint-Étienne et dans le Forez du XVIIIe siècle au Second Empire », dans Annuaire de Saint-Etienne et du Forez pour 1911, p. 18-55.

Céramiques révolutionnaires, Catalogue de l’exposition, 24 juin-30 novembre 1989, Roanne, Musée Déchelette, n° 113 assiette, p. 97.

GONINET (Marcel), Histoire de Roanne et de sa région, tome 2, XVIIIe-XXe siècles, Roanne, 1976.

PASCAL (J.-N.), Un hiver en Provence. Lettres de Diane deVichy à ses enfants, 1767-1768, Saint-Etienne, 1980.

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