BD, Tome VI, Contrats de Prise d’habit et de profession religieuse au couvent des Ursulines de Saint-Bonnet-le-Château. – Communication de M. l’abbé Langlois., pages 280 à 289, La Diana, 1892.

Contrats de Prise d’habit et de profession religieuse au couvent des Ursulines de Saint-Bonnet-le-Château. – Communication de M. l’abbé Langlois.

M. l’abbé Langlois, archiprêtre de Saint-Bonnet-le-Château envoie la note suivante :

Les contrats de prise d’habit et de profession religieuse indiqués ci-après et tous signés Rony, notaire royal, sont conservés dans l’étude de Me Bruel, notaire à Saint-Bonnet-le-Château. Ils fournissent un utile supplément d’informations à l’histoire du monastère des Ursulines de Saint-Bonnet-le-Château (1).

Le 22 octobre 1705. – Profession de sœur Louise de l’Annonciation Musnier, fille à sieur Nicolas Musnier, marchand drapier à Lyon, et à dame Elisabeth Verchère.

Mme du Saint-Esprit de Fournier, supérieure.

Le 15 juin 1706. – Profession de sœur Claudine de la Présentation Simond, fille de défunt Justinien Simond, procureur au bailliage et sénéchaussée de Forez à Montbrison, et de Sibille Nachard.

Mme du Saint-Esprit de Fournier, supérieure.

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(1) V. Histoire de Saint-Bonnet-le-Château, t. II, p. 412.

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Le 24 octobre 1706. – Prise d’habit de demoiselles Jeanne et Magdeleine de Valprivas, filles de défunt Claude-Amédée Vert du Verdier, écuyer, seigneur de Valprivas, et de dame Anne de Lapierrc de Saint-Hilaire. Jeanne était âgée de 18 ans et Magdeleine de 17 ans. Présents: Mres Pierre Dubesset, docteur eu théologie, ancien curé ; noble François de Lapierre de Saint-Hilaire, etc.

Le 29 décembre 1706. – Prise d’habit de Marie de Saint-Louis Vessière, fille de honnête Jean Vessière, laboureur à Boisset, et de Blanche Navéonis, en qualité de sœur laie.

Le 23 janvier 1709. – Profession de sœur Marie de Saint-Louis Vessière.

Le 3 février 1709. – Prise d’habit de Catherine Genet, sous le nom de sœur Catherine-Marie-Dorothée Genet. Fille de sieur Vincent Genet, procureur au bailliage et sénéchaussée de Forez et secrétaire de la ville de Montbrison, et de Gabrielle Janier.

Anne-Marie de Sainte-Agathe Verchère, supérieure.

Le 15 septembre 1709. – Prise d’habit de demoiselle Louise Verchère sous le nom de Sainte-Reine. Elle était fille de sieur Vital Verchère, marchand de Lyon, et de Fleurie Charmolat.

Anne-Marie de Sainte-Agathe Verchère, supérieure.

Le 17 septembre 1709. – Prise d’habit de demoiselle Marie Mosnier sous le nom de sœur Sainte-Marie Mosnier. Elle était fille de sieur Jean Mosnier, commissaire à terrier, résidant à Boisset, et de Benoîte Fayolle.

Le 15 juillet 1711. – Profession de sœur Catherine-Marie–Dorothée Genet.

Le 12 septembre 1711. – Profession de Jeanne de Saint-Alexis de Valprivas. Sa sœur Madeleine était décédée pendant son noviciat.

Le 18 septembre 1711. – Profession de Louise de Sainte-Reine Verchère.

Le 22 septembre 1711. – Profession de sœur Sainte-Marie Mosnier.

Dame Marguerite de Saint-Michel de Grézolle, supérieure.

Le 29 décembre 1711. – Prise d’habit de demoiselle Anne Théoleyre, fille de défunt Me Jean Théolère, notaire royal de cette ville, et d’Antoinette Ollier, sous le nom de sœur du Saint-Sacrement.

Le 8 juin 1712. – Prise d’habit de demoiselle Marie-Antoinette Ribeyron, fille de défunt Me André Ribeyron, notaire royal et châtelain de Tiranges, et d’Antoinette David, sous le nom de sœur Antoinette de Jésus-Maria. En présence de Mres Laurent de Tiranges, chevalier, seigneur du dit lieu, de noble Reymond Boyer de Montorcier, de Mre Michel Ribeyron, prêtre, sociétaire de Tiranges, de Mre Pierre Daurelle, curé dudit Tiranges.

Marguerite de Saint-Michel de Grézolle, supérieure.

Le 22 août 1713. – Prise d’habit de demoiselle Fleurie Mus­nier, fille de défunt Nicolas Musnier, de Lyon, et de vivante Elisabeth Verchère, procédant du conseil de Laurent Ver­chère de Lamure, son cousin, sous le nom de sœur de l’Enfant-Jésus.

Marguerite de Saint-Michel de Grézolle, supérieure.

Le 17 janvier I7I4. – Profession de dame Anne Théoleyre du Saint-Sacrement.

Le 26 avril 1714. – Prise d’habit de demoiselle Louise Coste, fille de sieur Jean-François Coste, conseiller du roi, maire perpétuel de la ville de Saint-Germain-Laval, et de Marie-Aymare-Pierrette Rajat, sous le nom de sœur Louise-Marie des Anges.

Le 26 juin 1714 . – Prise d’habit de demoiselle Claudine-Marie du Rozier, fille de défunt Claude-François du Rozier, écuyer, de Saint-Germain-Laval, et de vivante dame Marie-Claudine Grozellier, sous le nom de sœur Claudine-Marie de Sainte-Colombe.

Le 18 décembre 1714. – Profession de sœur Antoinette de Jésus-Maria Ribeyron.

Le 15 juillet 1715. – Prise d’habit de demoiselle Marguerite Boyer, fille â noble Reymond Boyer, sieur de Montorcier, conseiller du roi, magistrat aux bailliage, domaine et séné­chaussée de Forez et subdélégué de Monseigneur l’Intendant en l’élection de Montbrison, y résidant, et de dame Marte Chassain, sous le nom de Marguerite-Toussainte-Marie de Jésus crucifié. La cérémonie était présidée par Mre Laurent Boyer, docteur en théologie, curé et archiprêtre de la ville de Saint-Etienne, son oncle. Présent Jean-Baptiste de Fougerolles, docteur en théologie, curé de Saint-Bonnet-le-Château.

Dame Marguerite de Saint-Michel de Grézolle, supérieure.

Le 1er septembre 1715. – Profession de dame Fleurie Musnier, sœur de l’Enfant-Jésus.

Le 4 juin 1716. – Prise d’habit de demoiselle Marte Corbeau, fille de sieur François Corbeau, conseiller du roi, receveur au grenier â sel de cette ville, bourgeois de Paris, et de dame Louise Cadorie, sous le nom de sœur Marie-Claudine de Saint-Michel Corbeau.

Dignitaires présentes Marie-Anne du Saint-Esprit de Fournier, supérieure ; Françoise de Sainte-Luce Poyet, assis­tante ; Toussainte de la Nativité Verchère, zélatrice ; Magde­leine des Saints-Anges de Beauvoir et Justine de Sainte-Rose d’Apinac, dépositaires.

Le 16 juin 1716. – Prise d’habit de sœur Marie de Sainte-Claire Boissieu l’aînée, et de sœur Claudine-Marie du Sauveur Boissieu la cadette, filles de sieur Jean-Marie Boissieu, docteur en médecine à Saint-Germain-Laval, et de Marguerite Jacquet.

Le 29 juillet 1716. – Profession de dame Claudine-Marie de Sainte-Colombe du Rozier.

Le 30 décembre 1716. – Profession de dame Catherine Bouche­tal de Saint-Joseph, âgée de 23 ans, fille de sieur Benoît Bouchetal, maître pharmacien de cette ville, et de dame Françoise Giraud.

Le 25 mai 1717. – Prise d’habit de demoiselle Françoise Ribeyron, fille de défunt André Ribeyron, notaire royal et châtelain de Tiranges, et d’Antoinette David, sous le nom de sœur Marte-Françoise de Saint-Augustin Ribeyron.

Dame Marie-Anne du Saint-Esprit de Fournier, supérieure.

Le 20 juillet 1717. – Profession de sœur Marguerite-Marie-Toussainte de Jésus crucifié Boyer, entre les mains de Mre Laurent Boyer, docteur en théologie, archiprêtre et curé de Saint-Etienne, délégué par Mre Michel Dupuy, vicaire général, on présence de Me Charles Papon, chanoine de Notre-Darne de Montbrison; de Mre Antoine Battorel, prêtre de l’oratoire, de noble Pierre Boyer, de noble Christophe Boyer, de Mre Noël Chassain, conseiller du roi, etc.

Bony, notaire royal.

Le 13 juin 1718. – Profession de sœur Marie-Claudine de Saint-Michel Corbeau, en présence de Mre Jean-Marie Coiffler, bachelier en Sorbonne, chanoine, infirmier de l’église de Notre-Dame de l’lsle-Barbe, de Mre Thomas Perrin, chanoine honoraire de la dite abbaye de l’lsle-Barbe, de Claude-François Corbeau, conseiller du roi, receveur au grenier à sel de celte ville.

Le 10 août 1718. – Profession de sœur Marie de Sainte-Claire Boissieu, et de sœur Marie du Sauveur Boissieu. 

Le 9 octobre 1718. – Prise d’habit de demoiselle Claudine Bouchetal, fille de sieur Benoît Bouchetal, notaire pharmacien de Rosiers, et de dame Claudine Giraud, sous le nom de sœur Claudine des Vierges, on présence de noble André Bouchetal, docteur médecin et de Mre Pierre Giraud, conseiller et procureur du roi.

Dubesset de Fougerolles, curé. 

Le 13 juin 1719. – Profession de dame Marie-Françoise de Saint-Augustin Ribeyron. 

Le 7 août 1719. – Prise d’habit de sœur Marie de Sainte-Hélène du Soleillant de Martinières, fille de défunt Jacques de Martinières de Renaison, écuyer, et de dame Françoise Tissier du Soleillant ; procédant, où besoin serait, du conseil de dame Renée de Martinières de Renaison, veuve de noble Guillaume Chaulce, conseiller du roi, lieutenant en la châtellenie royale de Saint-Bonnet, et encore de Mres Gilbert et Jacques de Martinières de Renaison, ses frères, ici présents.

Dame Marie-Anne du Saint-Esprit de Fournier, supérieure.

Le 9 septembre 1720. – Prise d’habit de sœur Marie-Angélique de Saint-Bernard Ribeyron, fille de défunt André Ribeyron, notaire royal et châtelain de Tiranges, et d’Antoinette David.

Le 17 septembre 1720. – Prise d’habit de demoiselle Thérèse Corbeau, fille de défunt Mie François Corbeau, conseiller du roi, receveur au grenier à sel de cette ville, et de vivante Louise Cadorie, sous le nom de sœur Thérèse de Tous-les-Saints Corbeau.

Le 13 octobre 1720. – Profession de dame Claudine Bouchetal des Vierges.

Le 21 décembre 1721. – Prise d’habit de sœur Catherine Gonnet, de Pérignieu, sous le nom de Sainte-Geneviève.

Le 23 décembre 1721. – Profession de sœur Marie de Sainte-Hélène du Soleillant de Martinières.

Le 29 octobre 1722. – Profession de sœur Angélique de Saint-Bernard Ribeyron.

Le 25 novembre 1722. – Prise d’habit de sœur Françoise de Sainte-Claire Paulléan, fille de défunt Jean-Pierre Paulléan, maître perruquier à Lyon, et de vivante Lucrèce Chevalier, reçue par dame Françoise de Sainte-Luce Poyet, supérieure, Marianne du Saint-Esprit de Fournier, assistante, Jeanne de Saint-Alexis de Valprivas, zélatrice, Marie de Sainte-Marie Mosnier et Catherine de l’Assomption Boyer, dépositaires, en présence de Jean Dubesset de Fougerolles, curé.

Le 23 mai 1723. – Profession de sœur Thérèse de Tous-les-Saints Corbeau.

Le 4 janvier 1724. – Profession de sœur Catherine de Sainte­-Geneviève Gonnet.

Le 3 juillet 1727. – Prise d’habit de demoiselle Marianne Meaudre, fille de défunts sieur Jacques Meaudre, bourgeois de Saint-Germain-Laval, et de Marie Larderet, procédant de l’autorité de Me Samuel Meaudre, son oncle, avocat au parlement, juge, capitaine châtelain de ladite ville de Saint-Germain, sous le nom de sœur Marianne de Sainte-Luce, Meaudre.

Le 23 septembre 1727. – Prise d’habit de demoiselle Marianne Verchère de la Bastié, fille de noble Jean-Baptiste-Marie Verchère, conseiller du roi, capitaine châtelain, juge royal et lieutenant général de police de la ville de Saint-Bonnet, et de défunte Marianne Desplasses, sous le nom de sœur Marianne de Sainte-Rose Verchère, en présence de Mre Laurent Verchère de Lamure, prêtre sociétaire, de noble Reymond Boyer de Montorcier, de noble Pierre Moissonnier, procureur du roi, etc.

Le 19 mars 1728. – Prise d’habit de demoiselle Marie Verchère de la Bastie, fille de noble Jean-Baptiste-Marie Verchère de la Bastie et de défunte dame Marianne Desplasses, sous le nom de sœur Marie de l’incarnation Verchère, par les mains de M Jean Dubesset de Fougerolles, docteur en théologie, ancien curé.

Le 29 juillet 1728. – Prise d’habit de demoiselle Françoise de Saint-Clément, procédant de l’autorité de Me Michel Rage, avocat au parlement, résidant à Saint-Anthême, fondé de procuration de haut et puissant seigneur Mre Louis-Anne de Saint-Martin d’Aglier, comte de Rivarols, seigneur d’Ecotay et autres places, résidant à Montbrison, sous le nom de sœur Françoise-Magdeleine de Sainte-Ursule de Saint-Clément.

Le 15 février 1729. – Profession de sœur Françoise Fraisse, de Saint-Jean, sœur laie.

Le 5 juillet 1729. – Profession de sœur Marianne de Sainte-Luce Meaudre.

Le 7 juin 1730. – Profession de sœur Marie de l’Incarnation Verchère.

Le 11 juin 1732. – Prise d’habit de Marie-Françoise Chatelle, sœur de Sainte-Marthe, fille de sieur Barthélemy Chatelle, maître pharmacien de Roche-en-Reynier (Velay), et de défunte Marie Charet.

Le 10 janvier 1736. – Profession de Marie-Françoise Chatelle, sœur de Sainte-Marthe.

Voici un exemple des actes rédigés à l’occasion des prises d’habit. Il fait connaître les conditions ordinaires de l’admission des postulantes.

Prise d’habit de sœur Marie de Sainte-Hélène du Soleillant de Martinières. – Du 7 août 1719.

En présence du notaire royal à Saint-Bonnet-le-Chatel, etc. demoiselle Marie du Soleillant de Martinières, fille de défunt Jacques de Martinières de Renaison, escuyer et de dame Françoise Tissier du Soleillant, procédant, où besoin serait, de l’avis et conseil de dame Renée de Martinières de Renaison, veuve de noble Guillaume Chaulce, conseiller du roy, lieutenant en la chastelenie royale de Saint-Bonnet, et encore de messires Gilbert et Jacques de Martinières de Renaison, escuyers, ses frères, tous icy présents, a très humblement remontré à dames Marianne du Saint-Esprit de Fournier, supérieure, Françoise de Sainte-Luce Payet, assistante, Toussainte de la Nativité Verchère, zélatrice, Justine de Sainte-Rose d’Apinac et Magdeleine des Anges de Beauvoir, dépositaires, religieuses ursulines du monas­tère de Saint-Bonnet, qu’ayant demeuré leur pensionnaire et aux prétendantes plus de trois mois, où elle a été si édifiée de leurs instructions, piété et dévotion dans leurs exercices et prières, qu’elle a pris la résolution de prati­quer comme elles les mêmes exercices et prières et le dessein de se consacrer à Dieu pour finir ses jours dans leur maison en qualité de sœur de chœur s’il est de leur plaisir de la vouloir recevoir, lui donner l’habit et l’entrée au noviciat, qu’elle leur a plusieurs fois demandé, pour, après les deux années d’ioeluy, y faire sa profession de religieuse. Promettant de garder comme elles les vœux de pauvreté, chasteté et obéissance, suivant la règle de Saint-Augustin et constitution de Sainte-Ursule, sous perpétuelle clôture étant âgée de vingt ans. A quoi ladite dame supé­rieure accompagnée des officiaires susnommées a dit qu’elle a informé toutes les autres religieuses de ses bons desseins dans le chapitre qu’elles ont tenu à cet effet, lesquelles étant bien contentes de sa vocation y ont donné leurs voix et consentement. C’est pourquoi, en conséquence du pouvoir qu’elles ont de messire Dupuy, vicaire général de Monseigneur l’arohevesque de Lion pour la conduite des religieuses de son diocèse, datté du 14 e mars 1719, elles ont agréablement con­senti que ladite demoiselle du Soleillant soit receue à la prise d’habit de religieuse pour faire son noviciat de deux années dans leur monastère, pour après, au cas qu’elle per­sévère dans sa vocation et saintes intentions, y faire sa pro­fession religieuse on qualité de sœur de chœur. Laquelle prise d’habit a été présentement faite dans l’église de leur monas­tère, en présence et du consentement tant de la communauté des dames religieuses que de ses frères et sœur, avec les cérémonies accoutumées, par messire Jean Dubesset de Fougeroles, docteur en théologie, curé de cotte ville, com­mis par ledit messire Dupuy, et a été nommée sœur Marie de Sainte-Hélène de Renaison. Et afin qu’elle ne soit pas à charge dans leur maison, ladite darne veuve Chaulce promet et s’oblige de donner gratuitement auxdites dames religieuses, par forme d’aumosne doctale, la somme de trois mils livres d’une part, plus trente livres pour leur confesseur, plus de lui fournir l’habit et linges accoutumés donner, jusques à la somme de cent livres, plus doux cents livres pour la pension des deux années du noviciat, plus de payer aux médecins, pharmaciens et chirurgiens les ordonnances, visi­tes, remèdes et penssages qu’elle pourra avoir de besoin pendant le temps du noviciat seulement, et enfin de leur four­nir expédition tant du présent contrat que de celui qui sera passé lors de sa profession religieuse, ou de leur en rembour­ser le coust. En déduction de tout ce dessus, ladite dame de Renaison a présentement payé trois cens livres à compte de l’aumosno doctale, plus cent livres pour la première année du noviciat, plus leur a délivré l’habit et linges accoutumés don­ner, et enfin quinze livres à messire André Faure, confesseur desdites darnes, et le surplus elle s’oblige de le payer auxdites dames la veille du jour que ladite sœur Marie de Sainte-Hélène fera sa profession religieuse. Convenu qu’au cas que ladite profession fût retardée d’autre part que de celle desdites dames religieuses, ladite dame Chaulce payera la pension de ladite sœur pendant le temps du retardement, et que si elle voulait sortir volontairement dudit noviciat, ou bien qu’elle vînt à mourir durant ledit temps, les sommes et les linges que lesdites dames se trouveront avoir receues leur appartiendront en propre, à la charge de payer les frais d’enterrement et de faire dire les messes suivant leur usage.

Ainsi accordé, passé et rédigé dans la sacristie de ladite église, avant midi, le septième du mois d’aoust mil sept cens dix-neuf, en présence de noble Reymond Boyer de Montorcier, conseiller du roy, magistrat au bailliage, domaine et sénéchaussée de Forest, père temporel desdites darnes, messire Philippe de Larochemacé et Guillaume Vial, prêtres sociétaires dudit Saint-Bonnet, et noble André Bouchetal, docteur en médecine, demeurant tous audit Saint-Bonnet, qui ont signé avec les parties.

Suivent tes signatures,

Rony, notaire royal.

Contrôlé et insignué à Saint-Bonnet, le 16 aoust 1719. Receu pour le tout vingt une livres douze sols. – RONY (1).

La séance est levée.

Le Président,

Cte de Poncins

Le membre faisant fonction de secrétaire,

Eleuthère Brassart.

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(1) Outre les sommes portées dans ce contrat, les prises d’habit subséquentes portent toujours : soixante livres pour être employées à l’ornement et embellissement de leur église.

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