BD, Tome II, Comptes du trésorier – Budget additionnel de 1882 et budget ordinaire de 1883, pages 114 à 115, La Diana, 1882.

 

Comptes du trésorier.

Les comptes de M. le trésorier pour l’aimée 1881 sont présentés à l’Assemblée, qui les approuve (Voir annexe no I).

Budget additionnel de 1882 et budget ordinaire de 1883.

M. le Président soumet à l’Assemblée le projet de budget additionnel pour 1882 préparé par le Conseil d’administration.

Il fait connaître que le Conseil s’est préoccupé des moyens d’arriver à une installation meilleure des travailleurs pendant la mauvaise saison. Il est très difficile de maintenir la grande salle à une température convenable, et la seule solution pratique parait être de disposer une pièce du bâtiment-annexe pour en faire une salle de travail pendant l’hiver.

M. le baron de Rostaing fait remarquer que le chauffage de la grande salle est nécessaire pour la conservation des collections non moins que pour la commodité des travailleurs.

Il est répondu à cette observation, que l’établissement d’un cabinet de travail spécial n’exclut pas le chauffage de la grande salle, dans un but d’aération; mais que les joints sans nombre du lambris peint qui la recouvre, et qu’abrite un simple toit, rendront toujours impossible d’éviter une énorme déperdition d’air chaud. C’est l’humidité, plutôt que le froid, qui est à redouter pour les collections. Une circulation d’air plus active dans les vitrines serait sans doute le meilleur moyen de la combattre.

M. le Président dit qu’il y aura lieu de consulter un ingénieur spécialiste sur les mesures à adopter.

Le budget additionnel est voté.

L’Assemblée vote ensuite le budget ordinaire de 1883 (Voir annexes nos II et III).

M. le Président constate de nouveau que la situation financière de la Société est très-satisfaisante, puisque le budget additionnel se solde par un excédant de recettes d’environ 3.000 francs. Il sera toutefois d’une bonne gestion de garder une partie importante, sinon la totalité de cette somme en réserve. Le budget ordinaire est établi en équilibre ; il est nécessaire de posséder un fonds qui, disponible en temps ordinaire, assure le paiement des dépenses courantes sans attendre la rentrée intégrale des cotisations, et qui, à l’occasion, permette de passer des jours difficiles, ou même de faire une dépense exceptionnelle et imprévue dont l’utilité serait démontrée.

 

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