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Les Bulletins de la Diana 3906 résultats
Allocution prononcée aux funérailles de M.William Poidebard à Daveizieu (Ardèche)
Auteur : M.léon Galle
Référence : 13 P.132à136
Date : 2502
Thème 2 : Vie de la société
Alphonse de St Pulgent, vice président de la Diana (1852-1935)
Auteur : Antoine de Meaux
Référence : 25 P.83à100
Thème 1 : hommage
Thème 2 : Vie de la société
ambassadeur en Espagne
Auteur : M.F.de Quirielle
Référence : 54 P.513à538
Thème 1 : généalogie
Lieux : St Forgeux
Aménagement du Cloître Notre-Dame de Montb. aux XIXè et XXè s.
Auteur : M.Philippe Pouzols
Référence : 53 P.181à190
Thème 1 : mobilier, plan
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Amis du vieux Néronde
Référence : 03:55,4
Date : 1960
Thème 2 : Vie de la société
Lieux : Néronde
Analyse d’archives
Référence : 21 P.127-128
Date : 1922
Thème 2 : Archives
Analyse des séries deposées au musée de la Diana
Auteur : M.Jean Pierre Grand
Référence : 41 P.157à171
Thème 1 : Céramique
Lieux : Moingt
Analyse des séries déposées au musée de la Diana
Auteur : M.J.P.Grand
Référence : 41 P.199à209
Thème 1 : Céramique
Lieux : Moingt
Ancien hospice de la Charité à Montbrison. Communication de M. Rochigneux
Date : 1885

BD, Tome III, Ancien hospice de la Charité à Montbrison, Communication de M. Rochigneux, pages 46 à 51, Montbrison, 1885.

 

Ancien hospice de la Charité à Montbrison.

Communication de M. Rochigneux.

M. Rochigneux fait la communication suivante :

Je crois devoir signaler à la Société des vestiges de peintures murales de la seconde moitié du XVIIe siècle que l’on voit, rue du Bourgneuf à Montbrison, dans une maison de chétive apparence, ayant fait partie du primitif hospice de la Charité.

Cette maison, qui porte le numéro 7, a une façade de 5m50 sur la rue; elle est percée, au rez de chaussée, d’une porte moderne et, à droite, d’une fenêtre barlongue divisée par un meneau. Une fenêtre unique, jadis aussi divisée par un meneau, et surmontée d’un linteau mouluré, occupe le centre du premier étage. Deux fenètres semblables à celle du rez de chaussée, mai plus petites, ajourent l’étage supérieur. Toutes ces ouvertures sont on bois et sobrement profilées.

Les peintures dont il s’agit couvrent la partie supérieure des murs nord, est et sud de la salle unique, aujourd’hui convertie en cellier et en écurie, qui occupe tout le rez de chaussée. Cette pièce était plus longue autrefois ; mais un mur de construction plus récente l’interrompt aujourd’hui à l’ouest.

Les parois nord et sud sont décorées d’une suite de larges encadrements remplis par des inscriptions pieuses. Des chutes de fleurs et de fruits les séparent. Au dessus règne une frise sur laquelle courent d’élégants rinceaux, interrompus par des médaillons renfermant de petits paysages(1).

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(1) Cette disposition de rinceaux et de paysages alternés se retrouve dans la frise, beaucoup plus belle d’ailleurs, récemment découverte au premier étage de la maison Le Conte, Grande-Rue. Nous sommes heureux de trouver cette occasion de joindre notre modeste suffrage au concert unanime d’éloges qui a accueilli le travail si intelligent de restauration dont cette maison vient d’être l’objet. En en réédifiant pierre à pierre l’élégante façade, condamnée à disparaître de par les exigences, d’ailleurs légitimes, de la voirie, M. Jules et Melle Mélanie Le Conte ont conservé à l’art et à la ville de Montbrison un des spécimens les plus accomplis qu’elle possédat de notre architecture civile au XVIe siècle.

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Voici, en allant de droite à gaudie, le texte des inscriptions peintes sur le mur nord.

Le premier compartiment seul est intact; il renferme cette sentence, qui paraît empruntée au LXXXVlIIe sermon de saint Jean-Chrysostôme sur l’évangile de saint Mathieu :

SI IESVS-CHRIST SE PRESENTOIT LVI-MESME A VOVS
VOVS DEMANDANT L’AVMONE FERIEZ – VOVS QVEL
QVE DIFFICVLTE DE LVY OFFRIR TOVT VOTRE
BIEN, MAIS NE SÇAVEZ-VOVS PAS QVIL A DIT
C’EST A MOI – MESME QVE TV FAIS LE BIEN
QVE LE PLVS PETIT DE MES SERVITEVRS
REÇOIT DE TA MAIN ST CHRYSOST. (1)

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(1) A la première ligne, l’m initial du mot mesme est liée à la lettre qui suit. Plusieurs i sont surmontés d’un point, et les y ont la forme d’une lettre minuscule.

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Au dessous, l’artiste a figuré une plante dont les rameaux fleuris s’étalent dans le lias du cadre.

Le deuxième compartiment, dont on ne distingue que la bordure à droite, a été détruit par l’application, à une époque postérieure, d’une cheminée aujourd’hui supprimée.

Le troisième, réduit par suite de dégradations à son angle gauche supérieur, ne conserve que le commencement des deux premières lignes :

EN VAIN….
DIV ….

Enfin un dernier compartiment, interrompu par le mur moderne du fond, ne laisse lire non plus que la fin des quatre premières lignes :

.…..REZ
……VP
…….S
……..Z

Le mur du sud n’a conservé que le premier des compartiments qui le décoraient, à côté de la porte d’entrée. Il porte cette inscription incomplète:

IL Y A PLYS DE VERTV A NOVRRIR VN PAVVRE SVR LA TERRE
.ON DE IESVS-CHRI5T
…..CHRIST

Ce texte semble emprunté au sermon déjà cité de saint Jean-Chrysostôme :  » Il faut moins de vertu pour donner à manger au Sauveur lorsqu’il est présent, et que sa présence est capable d’amollir un coeur de pierre, que pour nourrir et assister les pauvres, les mendiants et les malades, par le seul respect que l’on porte à ses paroles… Parce que c’est Jésus-Christ lui-mème que l’on méprise en la personne de ce pauvre, ce mépris est un grand crime  » (1)

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(1) Traduction d’Antoine de Marsilly, 1666.

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Cette inscription tracée, comme les précédentes, en lettres capitales d’une forme assez négligée, est peinte sur un enduit qui recouvre une inscription du même genre, mais plus ancienne et en caractères plus réguliers.

La décoration du mur qui regarde le matin diffère un peu de celle des deux autres. Sous une poutre appliquée à la paroi et sur laquelle se continue la frise, entre deux gerbes de fleurs renversées, une grande couronne de palmes ou de feuillages, à peine visible, renferme cette inscription, à demi-effacée:

O CRVX AVE
SPES VNIca
hoc PAssionis tempore
avge piis ivstitiam
reisQVE Dona
veniam.

La poutre transversale qui soutient le lambris porte aussi des traces d’une ornementation peinte.

Toute cette décoration est exécutée à grands traits, d’une façon sommaire, en noir sur fond gris clair; mais d’une main sûre et habile; témoignant ainsi à la fois des débuts modestes de l’hospice et du talent de l’artiste.

J’ai vainement recherché des vestiges analogues dans les étages supérieurs et dans les immeubles voisins. Des réparations et des aménagements nouveaux ont fait également disparaître tout indice de la distribution de l’ancien hospice. On remarque seulement que les maisons portant les n0 5, 9 et 11 sont à peu près de la même largeur en façade et disposées comme celle que nous venons de décrire, avec une seule fenêtre au premier et deux fenêtres à meneau au second. Toutes les maisons de la rue, du n0 5 au n0 17, sont d’ailleurs de largeur et de hauteur à peu près uniformes. Mais il est difficile de se rendre un compte exact de l’espace occupé par l’hospice lui-même. On sait seulement par M. Broutin (1), qu’il était contigu aux dépendances du couvent des Cordeliers, aujourd’hui hôtel-de-ville, et s’étendait de la rue Bourgneuf aux remparts, représentés par les boulevards actuels.

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(1) Couvents de Montbrison, t, Ier, p.237-245 ;t. II, p.313-314.

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Cet établissement fut fondé en 1659 par la libéralité des Montbrisonnais, pour recevoir les mendiants et les vagabonds. Peu important d’abord, mais objet des sollicitudes de l’administration municipale, et des faveurs du roi Louis XIV qui lui concéda d’amples revenus (2), il devint bientôt si considérable qu’on dut, en 1752, le transporter dans les vastes bâtiments qu’il occupe aujourd’hui. Enlevée à sa destination première et située dans un quartier pauvre, la vieille maison dont je vous ai entretenus n’attire point les regards du passant; déjà même on ne se doute plus du rôle hospitalier qu’elle a rempli pendant près d’un siècle. C’est pour faire revivre le souvenir de son vénérable passé, dont les peintures que j’ai décrites sont le dernier témoignage matériel, que j’ai cru devoir appeler un instant sur elle l’attention bienveillante de la Société.

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(2) Lettres patente de sa majesté pour l’établissement de l’hotel-Dieu des pauvres renfermés dans la ville de Montbrison (juin 1659)

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M. Gonnard émet l’opinion que les peintures signalées par M. Rochigneux pourraient bien être l’oeuvre du peintre Montbrisonnais Desbrun, qui vivait dans la première moitié du XVIlIe siècle.

Ancien projet de transfert à Roanne du Cloître des Cordeliers de Charlieu
Auteur : M.Monery
Référence : 44:55,1
Thème 1 : protection
Thème 2 : Architecture
Lieux : Charlieu
Ancienne cheminée de la Commanderie de St Jean des Prés à Montbrison. Communication de MM.Rochigneux et lieutenant Jannesson
Auteur : MM.Rochigneux, Jannesson
Référence : 6 P.3-4
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Ancienne église de Chalmazel
Date : 1881

BD, Tome II, Ancienne église de Chalmazel., page 3, La Diana, 1881.

 

Ancienne église de Chalmazel.

M. Vincent Durand décrit l’église de Chalmazel, aujourd’hui en voie de démolition, qu’il a visitée le 9 mai dernier en compagnie de M. Eleuthère Brassart.

Le corps de cet édifice, peu remarquable dans son ensemble, mais curieux dans ses détails, se composait de trois travées presque carrées, formant une nef et un choeur à chevet rectangulaire. Des voûtes assez basses, à croisées d’ogive, les recouvraient, et la poussée de celles du choeur était maintenue par deux robustes contreforts placés d’angle. Au nord, une chapelle s’ouvrait sur la travée centrale. Elle était voûtée en berceau et, par une singularité que le choix de ce système de voûte explique, les deux contreforts dont elle était flanquée occupaient non les angles, mais le milieu des deux murs oriental et occidental. Eu face, du côté du midi, une autre chapelle voûtée aussi en berceau, mais moins grande, donnait sur la même travée, ainsi qu’un passage aboutissant à une petite porte extérieure et communiquant latéralement avec une troisième chapelle percée sur le chœur et qui renfermait jadis le banc seigneurial. A la suite venait la sacristie.

L’église ayant été bâtie sur un terrain en pente rapide, le fond de la nef était de plusieurs mètres en contre-bas du sol extérieur, et il eût été impossible de placer la porte principale à l’occident. Cette porte s’ouvrait au midi, dans la première travée. Elle était encadrée par des moulures assez élégantes et surmontée d’Lin arc en accolade, avec feuilles sculptées sur les rampants et bouquet terminal. – On pouvait remarquer quelques vestiges d’une ancienne’ décoration peinte: sur un boudin des rubans conduits en spirale, alternativement blancs et rouges; sur le tympan, de part et d’autre d’une statuette centrale, deux croix pommetées, rouges sur fond blanc, dans des quatrefeuilles jaunes, anglés de rouge et cerclés d’un rouge plus foncé. A l’intérieur, la chapelle septentrionale avait aussi conservé des traces d’un appareil simulé en doubles traits rouges sur la muraille.

Un vaste appentis en charpente abritait au dehors le grand et le petit portails. L’aire de l’église était recouverte non d’un pavé, mais d’un plancher, comme dans plusieurs autres églises de la haute montagne.

Le clocher, qui ne sera probablement démoli qu’après l’achèvement complet du nouvel édifice, mérite une description détaillée. C’est, à proprement parler, moins un clocher qu’un campanile ‘de grandes dimensions, haute muraille de 1m 10 d’épaisseur élevée à l’aplomb du mur occidental de l’édifice, terminée carrément à son sommet et à chaque extrémité de laquelle deux autres murs viennent s’appliquer en potence, formant ainsi en plan comme une H dont la barre transversale serait très-allongée. Deux contreforts moins élevés s’appliquent à leur tour sur ces murs dans le prolongement de la muraille centrale. Celle-ci est percée de deux étages de fenêtres à plein – cintre, d’une extrême simplicité, destinées à recevoir les cloches, deux à chaque étage. Un peu au-dessous du niveau des fenêtres inférieures, du côté de l’est, des dalles placées en encorbellement forment une espèce de galerie, large de 1m 10 environ, à laquelle on accède par un escalier à vis placé à l’angle sud-ouest du campanile et qui desservait aussi une tribune en charpente construite au bas de la nef. Sur cette galerie repose le pied d’un escalier en bois par lequel on monte à une galerie supérieure, aussi en bois, supportée par des corbeaux engagés dans les murs extrêmes en retour et placée un peu au-dessous des fenêtres supérieures, qui sont beaucoup plus petites que celles du rang inférieur. Enfin, le campanile est couronné par un toit à quatre pentes dont le bord libre est soutenu, à l’est et à l’ouest, par une poutre longitudinale reposant pareillement sur des corbeaux et fortifiée par des pieds de chèvre.

Une eschiffe en charpente, percée de vasistas et dont la saillie laisse un jeu suffisant aux cloches, masque les ouvertures inférieures du campanile du côté de l’ouest. Cette ordonnance ne manque point d’originalité, ni même d’élégance. Quant au côté de l’est, il est déshonoré par une misérable clôture moderne, en lattes garnies de maçonnerie, percée d’ouvertures rectangulaires semblables à celles d’une maison, qui remplit entièrement, et du haut en bas, l’intervalle compris entre les extrémités des murs en T. On ignore si, à l’origine, les deux galeries desservant les cloches étaient closes et quelle était la forme de l’abri qui les protégeait.

Trois cloches meublent le campanile de Chalmazel. La principale, de grandeur médiocre, mais d’une belle exécution, porte la légende suivante, inexactement transcrite par M. Gras (1) :

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(1) Revue Forézienne, t. IV p. 30.

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HPS (sic pour XPS) : VICIT : HPS : REGNAT : HPS : INPERAT : HFS : AB: OMNI : MALO : NOS : DEFEDAT.

Ligne de cartouches groupés deux à deux : Saint Pierre ; Saint Paul. – Saint Antoine, avec son porc et le T ; Evêque. – L’ange Gabriel ; la Sainte Vierge (Annonciation). Saint Jean -Baptiste; Saint Michel.

NOBLE : MESSIRE : CLAVDE : DE : CHALMAZEL : CHLR : DE : LORDE : PARRIN : ET: NOBLE: DAME: MARIE : PERONE : D : LA : CLAIETE : MARINE.
1611.

Belles croix fleuronnées sur les deux faces principales de la cloche. Elle n’est pas signée, mais plusieurs figures sorties de matrices appartenant aux Mosnier permettent de l’attribuer à un fondeur de cette famille.

Les anses de suspension sont fort élégantes ; elles sont ornées de mascarons coiffés d’une cagoule et dont la langue, largement tirée, se transforme en feuille d’acanthe.

Les deux autres cloches, placées à l’étage supérieur du campanile, sont petites et offrent moins d’intérêt. L’une d’elles porte la marque du fondeur, Joseph Breton.

L’église de Chalmazel, on l’a déjà vu, était assise sur le penchant d’une côte très-raide. Cette circonstance avait été mise à profit pour établir une crypte sous le choeur. On y descendait de la travée centrale par un couloir dont l’entrée était masquée par un panneau mobile du plancher. Longue de 5m 50, large de 7m 10 dans oeuvre, elle était voûtée d’arête et éclairée au levant par une fenêtre trilobée de bonnes proportions. Immédiatement au-dessous de cette fenêtre, un autel de la plus grande simplicité était adossé au mur. Des croix de consécration étaient gravées sur les angles de la table. A droite, une crédence rectangulaire pratiquée dans la muraille. Sur la paroi opposée de la crypte, c’est-à-dire à l’ouest, un enfoncement de 1m 70 de longueur sur 1m 10 de hauteur se voyait à hauteur d’homme. Il était formé par deux montants verticaux, soutenant un arc très surbaissé, et reposant eux-mêmes sur une tablette en pierre au bord chanfreiné. Le fond de cette espèce d’arcosolium était rempli par une fresque, très-endommagée par l’humidité, représentant Notre Seigneur .debout dans son tombeau, la tête ceinte d’un nimbe crucifère, et tenant de la main gauche une croix de résurrection, avec banderolle blanche sur laquelle le mot SVRREXIT était seul resté à peu près visible. A gauche, un ange les mains jointes, les ailes déployées, vêtu d’une robe jaune munie d’un petit collet rabattu : le tout sur fond d’azur et d’un style indiquant le XVe siècle.

Au-dessous de cette niche deux ouvertures rectangulaires l’une, à droite, de 50 c de hauteur sur 70 c de largeur, l’autre, à. gauche, de 60 c. en carré, toutes deux pourvues de feuillures pour recevoir un volet; donnaient accès dans deux caveaux parallèles, où l’on apercevait des ossements et des débris de cercueils. Il résulte d’explications données sur place, que ces caveaux servaient à entreposer les corps. Qui ne pouvaient être immédiatement inhumés au cimetière, lorsque le sol était gelé trop profondément pour permettre d’ouvrir des. fosses.

Dans la paroi méridionale, près de l’angle voisin de. la porte cintrée donnant sur la rampe d’accès, existait une autre ouverture de 50 c. de hauteur sur 60 de largeur, communiquant dans une direction un peu oblique avec: un troisième. caveau dont on a retiré, paraît-il, une grande quantité d’ossements humains. Ce. caveau communiquait en. outre, par une ouverture semi-circulaire, avec la chapelle: seigneuriale placée au-dessus.

La base des murs regardant le nord et le midi présentait, sur 70 c. environ de hauteur, un empattement d’à-peu-près 20 c. de saillie. Enfin, l’on voyait le long de la paroi méridionale, à partir de l’angle S. E., un massif de maçonnerie, reste de fondations ou tombeau, épais d’un mètre, sur 2m 50 de longueur et 65 c. de hauteur approximative.

La décoration peinte de la crypte ne se bornait pas au panneau de la Résurrection; mais les murailles et peut-être même la voûte avaient été jadis couvertes de fresques, presque complètement détruites au de la démolition. Il n’en restait guère :que quelques traces de personnages sur la paroi nord, et au côté gauche de l’autel, la moitié supérieure, assez bien conservée, d’une figure de Saint Louis en costume royal, sur un fond jaunâtre semé de fleurs de lis et autres ornements peints en rouge et simulant une étoffe brochée. Un écusson peint à la croisée des arêtes de la voûte venait de disparaître. M. Vincent Durand croit avoir reconnu, lors d’une visite antérieure, qu’il était parti de Talaru et de Marcilly, mais certains détails donnés par les ouvriers laissent à supposer qu’il cachait un écusson plus ancien.

Tout, dans l’édifice qui vient d’être décrit, contreforts placés d’angle, profils des ouvertures, arc en accolade servant de pignon à la porte principale, nervures des voûtes, encore munies d’un boudin, mais qui affectaient déjà la forme carénée, tout, disons-nous, semblait en fixer la date au XVe siècle. Un détail toutefois paraissait en contradiction avec ces données. Tandis que les pilastres à trois pans soutenant les arcs doubleaux de la nef dénotaient sans équivoque l’art ogival de la décadence par les moulures de leurs bases et de leurs impostes, ces arcs doubleaux eux-mêmes, à section carrée, avec joints de mortier accusant l’appareil des claveaux, auraient aisément pu être rapportés au. XIIe ou même, à la rigueur, au XIe siècle.

La démolition de l’église est venue donner le mot de cette anomalie. En effet, elle semble avoir montré que les impostes des arcs doubleaux avaient été rapportées après coup, en même temps qu’on abattait les angles des piliers, pour les mettre à la mode du XVe siècle. On a reconnu de plus l’existence d’un mur terminal, parementé en pierres de taille, au-dessus de l’arc doubleau mettant en communication la nef et le choeur : ce qui laisse croire que sur l’emplacement de ce dernier existait primitivement une abside moins élevée que la nef et, probablement, demi-circulaire. Enfin l’on a trouvé à la partie supérieure du passage aboutissant à la petite porte, des traces manifestes d’une cage circulaire ayant contenu un escalier tournant, qui devait conduire à un clocher ou campanile situé à l’extrémité orientale de la nef.

A ces indices si l’on joint ceux fournis par la découverte de moulures, fragments de colonnettes, etc., noyés dans les maçonneries, on est amené à conclure que l’église de Chalmazel était un édifice roman agrandi, restauré, rajeuni au XVe siècle, époque à laquelle on aurait refait les voûtes et remanié les piliers de la nef, en respectant toutefois les arcs doubleaux, dont l’ogive un peu trapue ne s’éloignait pas trop des formes écrasées en honneur à cette époque.

A l’appui de cette description, M. Vincent Durand présente des plans et croquis et M. Eleuthère Brassart une suite de photographies reproduisant l’ensemble et les principaux détails de l’église de Chalmazel. Une de ces photographies, obtenue à l’aide d’une pose prolongée, représente la fresque de la Résurrection, dans la crypte.

M. Jeannez dit que les dispositions du campanile de Chalmazel sont fort originales, et qu’il serait utile d’en joindre un dessin à la description qui précède.

Ancienne église de Chalmazel
Auteur : M. V. Durand
Référence : 2 p.3 à10
Thème 1 : destruction
Thème 2 : Architecture
Lieux : Chalmazel
Ancienne église de Marcoux
Auteur : M.Eleuthère Brassart
Référence : 1, p.265à268
Thème 1 : destruction
Thème 2 : Architecture
Lieux : Marcoux
Anciennes boiseries de l’église de Notre-Dame de Saint-Chamond. – Vue ancienne du château de Saint-Chamond par M. Felix Thiollier
Date : 1890

BD, Tome V, Anciennes boiseries de l’église de Notre-Dame de Saint-Chamond. – Vue ancienne du château de Saint-Chamond par M. Felix Thiollier., pages 174, La Diana, 1890.

 

II.

Anciennes boiseries de l’église de Notre-Dame de Saint-Chamond. – Vue ancienne du château de Saint-Chamond.

 

PAR M. FELIX THIOLLIER.

Nous donnons les gravures de deux photographies représentant des panneaux sculptés des anciennes boiseries de l’église de Notre-Dame à St-Chamond. Ces boiseries ayant été dispersées, nous croyons utile d’en conserver le souvenir.

M. le chanoine Condamin possédait ces documents et il avait bien voulu les mettre à notre disposition pour le Forez pittoresque ; mais notre livre devant paraître avant l’Histoire de St-Chamond nous avons renoncé à nous en servir pour ne pas déflorer le travail de notre confrère qui les a reproduits d’ailleurs avec un grand luxe.

Nous sommes heureux de joindre à ces gravures un dessin extrait de l’histoire de St-Chamond. Ce dessin a été exécuté par M. Steyert avec beaucoup de verve et d’exactitude, d’après un lavis de la fin du XVIIIe siècle fait sur nature par l’architecte Grangier

Anciennes boiseries de l’église de Notre-Dame de St Chamond. Vue ancienne du château de St Chamond
Auteur : M.Chanoine Condamin
Référence : 32:55,2
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Chamond
Anciennes cloches de Saint-Marcel et Saint-Romain-d’ Urfé
Date : 1881

BD, Tome II, Anciennes cloches de Saint-Marcel et Saint-Romain-d’ Urfé., pages 45 à 48, La Diana, 1881.

 

Anciennes cloches de Saint-Marcel et Saint-Romain-d’Urfé.

 

M. Vincent Durand décrit deux cloches anciennes, qui fêlées récemment, ont dù être refondues.

La première meublait le clocher de Saint-Marcel d’Urfé, Elle était de grandeur médiocre, d’une bonne forme, et sa décoration, quoique simple, était assez élégante. Elle portait, sur une seule ligne entre deux filets doubles, cette inscription en lettres gothiques dont chacune se détachait sur un fond diapré :

Au dessous, venait une ligne de petits sujets : 1° sceau orbiculaire de la justice de Saint-Marcel ; – 2° saint-Michel terrassant le dragon, sous un dais ogival ; – 3° même sceau ; – 4° la Vierge tenant l’Enfant Jésus; – 5° même sceau ; – 6° saint Michel, répétition du n° 2 ; – 7° même sceau ; – 8° Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, dans une niche ; – 9° marque du fondeur : une cloche dans un cadre ovale, plat, sur lequel était inscrit un nom à peu près illisible. Il semblait qu’on dis tinguât la finale OIEZ ou OIES, mais cette lecture n’est rien moins que certaine.

Plus bas encore, un Christ sur une croix accostée de deux fleurs de lys et élevée de trois degrés ; sur le degré supérieur l’inscription, ihs maria.

La décoration de la cloche était complétée par plusieurs filets et un listel chargé d’ornements courants d’un bon dessin.

La particularité la plus curieuse de cette cloche était, sans contredit, l’empreinte quatre fois répétée du sceau de la justice de Saint-Marcel. Ces empreintes étaient malheureusement mal venues à la fonte, et l’une d’elles avait presque disparu sous le marteau des carillonneurs. Toutefois, en comparant les estampages pris par M. Vincent Durand, il est possible de restituer le sceau dont il s’agit d’une manière assez complète ; en voici la description : Ecu penché, chargé d’un lion sur un semis de billettes, qui est Raybe de Galles, soutenu par deux lions et sommé d’un heaume à bavière très proéminente, orné d’un tortil et ayant pour cimier un serpent ailé. Les lambrequins se répandent en arabesques sur le fond. Légende :

Scel de la court de [S] marcel d’ulpheu.

La seconde partie de cette légende se lit avec difficulté. Diamètre, 47 millimètres.

La cloche de Saint-Romain d’Urfé était plus grosse et beaucoup plus belle que la précédente. Elle mesurait 1m 29 de diamètre sur 1m 05 de hauteur, et portait cette inscription :

+ CHRISTVS : VICIT : XPS : REGNAT : XPS : IMPERAT : XPS : AB : OMNI : MALO : NOS : DEFENDAT
1596 8BRE 1596
MA FAICT FRA MOSNIER AVLX FRAIS DE LA PERROISSE NOB GASPAR DE GENET CVRE P RODOMEL LVMINIER NOBLE MICHEL DE GENETINES SR DV LIEV VIVAT

Au-dessous de la première ligne ( en caractères d’une forme superbe ), et dans les intervalles des trois mots dont se compose la seconde, régnait une suite de cartouches rectangulaires contenant les sujets suivants : 1° L’Annonciation. Figures à mi-corps. La Vierge nimbée, à longue chevelure, tenant un livre entre ses mains ; l’ange Gabriel en chape, portant de la gauche un bâton fleurdelysé. Phylactère avec inscription peu lisible. En haut du cartouche, figure de Dieu le Père. – 2° Evêque debout, en aube, tunique et chasuble, crossé, mitré et bénissant. – 3° Sainte Barbe tenant de la main droite une palme et de la gauche un livre ouvert. A droite, tour ajourée et surmontée d’une girouette. – 4° Vierge à mi-corps, sur un croissant ; elle tient le divin Enfant dans ses bras. – 5° Monogramme IHS surmonté de deux étoiles. – 6° Saint Michel Archange en costume de chevalier, tenant l’épée haute de la main droite et de la gauche un écu crucifère ; il foule aux pieds le dragon. – 7° Saint Jean-Baptiste soutenant de la main gauche un agneau surmonté d’une croix.

Sur les deux faces principales de la cloche, grandes croix couvertes d’arabesques et fleurdelysées.

Sur les flancs, d’un côté, armes de France, dans un écusson ovale sur un cartouche entouré du cordon de Saint Michel ; du côté opposé, armes des Charpin de Genetines dans une couronne de feuillage.

M. Eleuthère Brassart a moulé avec soin, en gutta percha, les principaux reliefs de cette magnifique cloche avant qu’on la descendît du clocher.

Anciennes cloches de St Marcel et St Romain d’Urfé
Auteur : M. V. Durand
Référence : 2 p.45à48
Thème 1 : Inscription
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Marcel et St Romain d'Urfé
Anciens carrelages émaillés existant en Forez
Auteur : M.Jeannez, M.Gérard, M.Des Périchons
Référence : 1, p.318
Thème 1 : carrelage
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Château de Fontanès, des Périchons
Anciens rétables de l’église de Cezay.- Dufour et Chabrérias, sculpteurs de Montbrison au XVIIe siècle
Date : 1885

BD, Tome III, Anciens rétables de l’église de Cezay, Dufour et Chabrérias, sculpteurs de Montbrison au XVIIe siècle., pages 51 à 55, Montbrison, 1885.

 

Anciens rétables de l’église de Cezay. – Dufour et Chabrérias, sculpteurs de Montbrison au XVIIe siècle.

M. Vincent Durand communique à la Société deux marchés passés, à la fin du XVII~ siècle, avec N… Dufour et Pierre Chabrérias, sculpteurs de Montbrison, pour l’exécution de rétables en l’église de Cezay.

Voici ces deux pièces.

 » Prix fait, acte d’assemblée, contenant obligation de 280 l., pour le sr Dufourt, de Montbrison, passé par les habitans de Cezey.

Du 8e juin 1698.
Cejourd’huy dimanohe huictiesme jour du mois de juin mil six cens nonante huit, au bourg de Cezey, place publique, le peuple y assemblé, sortant d’ouir la messe de parroisse sont comparus m » Estienne Gomon, prestre, vicaire dud. lieu, Sebastient Clerc, luminier de lad. esglize, me Jean de Prandière, Michel Massacrié, Jean Laffond, Jean Domois, Jean Palanche, Noel Parchy, Martin Lamure, Martin Thevenest, Estienne Soret, George Platon, Anthoine Barré, Benoist Bayardet, Jean George, Jean Massacrié, Claude Chapuy Anthoine Vendesmon, et Anthoine Meillère, faisans et représentans la plus saine et principalle partie des habitans dudit lieu [lesquels] de leurs grés et vollontés, consentent que sieur (prénom en blanc) Dufourg, me sceuptul (sic) de la ville de Montbrizon, quoyque absent, fasse un retable au maistre autel de Ieur esglize, composé de deux colomnes, d’un St Esprit, d’un cadre au millieu pour y attacher un tableau, deux niches, une image de Nostre Dame avec 1’Enfent Jésus ; boiser la muraille qui est dernier le tabernacle ; faire un cadre pour le devant d’autel, avec les pilliers et bois qui sont necessaires a mettre à costé dud. Autel ; faire les cadres et autres bois pour deux petist autels, autrement crédances, qui seront mises à costé dud. maistre-autel, dans lesquelles il mettra à chascune un bufet ; dorer tout ce qui sera nécessaire ; outre ce, faire un marchepied devant chacun desd. autels ; y mettre des degrés au devant ; et le tout faire conformément au dessin que led. Sr Dufourg en a pris, signé et parrafé par m » Roue, archîprebtre, et dud. sr Gomon, vicaire ; le rendre fait et parfait à la St Martin d’hyvers prochaine. Moyennant quoy, ils s’obligent solidairement les uns pour les austre luy payer la somme de deux cens quatre vingt livres, sçavoir huitante livres au commencement d’oeuvre, autre huitante livres avant le dorer, et le reste estant mis sur place, à condition qu’il fournira tous les bois, or et austres matériaux nécessaires, et de le poser ; sauf auxdist habitans à prendre et répéter lad somme sur les revenus et rentes de la luminaire et confrérie du St Esprit de lad. esglize. Ainsv l’on vollu les parties, qu’il promettent exécuter par obligation de leurs biens, soubzmission, renonciation. Fait les an et jour que dessus, en présence de François George et Claude Chavallard, vigneron d’Aillieu, qui ont desclairés avec les parties ne sçavoir signer, enquis, à la réserve desd. srs Gomon et de Prandière, qui ont signés. Soit scellé. Signé E. GOMON, CHAZELLES, flore royal réservé (1)
(Original, papier)

________________

(i) La signature de Jean de Prandière manque sur la minute, bien qu’annoncêe dans le corps de l’acte.

________________

 » Prix fait d’un rétable (100l.), entre les habitans de Cezey et sieur Pierre Chabrérias.

Du 19 septembre 1700.
Cejourd’huy dimanche dix neufvieme jour du mois de septembre, apprès midi, mil sept cens, au bourg de Cezey, place publique, le peuple y assemblé à l’issue de vespre, pardevant le notaire royal au pays de Forestz soubzsigné et en présence des tesmoins apprès nommés, sont comparus, Mre Estienne Gomon, prestre, vicaire dud. lieu, Mre Jean-Joseph de Prandière, Jean Lafont, Henri Platon, André Dulat, Jean Massacrié, Georges Platon, Claude Massacrié. Martin Thevenest, Claude Chappuis, Jean Gomon, Estienne Soret, Claude Girard, Anthoine Vendesmon, Anthoine MiIlière. Pierre Gîrard, Jean Pontet Anthoine Vernay, George Boulerot, Baptiste Thiénard, Michel Meynet, Estienne Peyrat, Anthoine Bartholin, Jean George et Martin Lamure, faisans et représentans la principalle partie des habitans dud. Cezey, et encor Michel Thomas, marguilier de la luminaire et marguilerie de l’esglize dud. lieu, d’une part ; et sr Pierre Chabrérias, maistre suruptul (sic) de la ville de Montbrison, y résidant, d’autre part. Lesquelles parties, de leurs grés, ont fait les paches, obligations et bail à prix fait que s’ensuit.
Premièrement, led. sr Chabrerias promest et s’oblige ausd. habitans de faire un rétable pour la chapelle et autel que led. sr de Prendière a ern l’esgIize de Cezey, suivant et conformément au dessein faict par led. sr Chabrérias, lequel sera composé d’un marchepied d’autel avec les degrés nécessaires du devant diud.. autel, d’un cadre et deux pilastres [de] chasque costé remply de deux bouquetz de fleurs dorées, d’une corniche reignant à celle du pied d’esto, le tout bois chaisne ; plus, d’un gradin à deux degrés, embeli des armes et escuson dud. sr de Prandière ; de deux colonnes torses taillés des pampre de vigne et raisains, accompaigné de tous ses ornemens, basse, chapitaux, et de l’ordre compositte la souche de la vigne sera dorée aveq la coste de la feuille, le surplus de lad. feuille vert, le raisain argent et rouge ; plus, de deux arrière-corps rassemblés à bonnement, garnis de bouquetz de fleurs dorés plus, d’une niche propre à y mettre la figure de St Barthélemi, qui est faicte et qu’il sera tenu racomauder, et mettre au dessus lad. niche deux enfans en l’air portans une couronne de fleurs, et leurs ailes argentés et rouge, et au dessus de la corniche y mettre la figure du Père Esternel sortant des nuages, son manteau rouge et le surplus argenté, et à costé, deux vases enflamés ornés d’un linge argenté., et le tout filetté d’or. Fera en sorte que le susd. rétable remplira l’autel des deux extremitté et jusques à la voûte. Au surplus, fera led. rétable conformément au susd. dessein de luy signé [et] desd. srs Gomon et de Prandière, lequel est resté entre les mains dud. sr Chabrêrias, qui sera tenu le représenter ausd. habitans à fin d’ouvrage. Outre ce, s’oblige led. sr Chabrérias de racomauder le haut que led. sr de Prendière a en lad. chapelle et le blanchir, et rendre le tout fait et parfait aux festes de Noel prochaines, à peyne de payer à la luminaire la somme de dix livres. Le présent prix-fait reiglé entre les parties à la somme de cent livres, de laquellc somme led. sr de Prendière, tant en son nom qu’en celluy de damoiselle Claude-Marie Huard, sa mère, en promest payer aud. sr Chabrêrias la somme de soixante trois livres, sçavoir trente livres à requeste, et le surplus lorsque les bois seront prest à dorer, et lesd. habitans luy promettent payer les trente sept livres restante l’ouvrage poze, à condition que lad. somme sera prise sur les revenus de la luminaire et confrérie du St Exprist. Ainsy les parties sont d’acord, qu’ilz promettent exécuter sous les obligations de leurs biens, soubzmissions, renonciations. Fait les an, jour, lieu et heure que dessus, en présence d’André Mivière, laboureur de la parroisse de St-Martîn-la-Sauvetté qui [a signé] aveq lesd. srs Gomon, de Prendière et Chabrérias, et Anthoine Ville, laboureur de la parroisse de St-Sixte, qui a desclaré aveq lesd.. habitaus ne sçavoir, de ce enquis et sommés. Soit scellé et contrôlé.
Signé : E. GOMON, vicaire, DE PRANDIÉRE, CHABRERIAT, ANDRÉ MIVIÈRE et CHAZELLES, notaire royal.
J’approuve le susd. acte pour ce qui me concerne. Ce 22e septembre 1700. DE MAGNIEU.
J’aprouve. C. -M. HUARD.. « 
(Original, papier).

Les rétables exécutés pour l’église de Cezay par Dufour et Chabrérias ont disparu. Celui placé dans le choeur par le premier de ces artistes devait servir de fond à un autel de bois doré des plus remarquables, enlevé de l’église il y a un certain nombre d’années, pour faire place à un vulgaire autel de marbre, mais qui a heureusement trouvé asile dans le cabinet de notre confrère, M. le comte Jean de Neufbourg.

Anciens rétables de l’église de Cezay.Dufour et Chabrérias, sculpteurs de Montbrison au XVIIème siècle
Auteur : Dufour et Chabrérias
Référence : 3 P.51à55
Thème 2 : Archives
Lieux : Cezay
Anciens usages religieux du Velay
Auteur : M.labbé Prajoux
Référence : 13 P.151-152
Thème 1 : usages religieux
Lieux : Velay
André Valladier, communication de M. Prosper Donot
Date : 1885

BD, Tome III, André Valladier, communication de M. Prosper Donot, pages 264 à 267, Montbrison, 1885.

 

André Valladier, communication de M. Prosper Donot.

 

M. Eleuthère Brassart, au nom de M. Prosper Donot, dit que celui-ci a l’intention d’écrire une biographie d’André Valladier, célèbre Forézien, prédicateur du roi Henri IV et abbé de St-Arnould de Metz, mort dans son abbaye le 13 août 1638.

Notre confrère, originaire de Metz, se trouve dans des conditions spécialement favorables pour ce travail biographique. Il a consulté, outre dom Calmet, les Biographies du Parlement de Metz et quelques autres ouvrages imprimés, les deux Histoires de Metz de Théodore Brocq et de dom Tabouillot, restées manuscrites et où se trouvent de nombreuses lettres de Valladier, et l’Histoire encore inédite des Evêques de Metz, que son auteur M. Burtin, bibliothécaire de la ville de Metz, a bien voulu lui communiquer. M. Donot a l’intention de consulter ultérieurement les archives de l’ancien département de la Moselle, ou sont comprises celles de l’abbaye de Saint-Arnould et dont les anciens dépôts ont bien moins souffert que les nôtres des fureurs révolutionnaires.

M. Brassart donne connaissance à l’assemblée d’une esquisse rapide, tracée par M. Prosper Donot, de la vie très accidentée d’André Valladier. M. Donot sollicite, pour son travail définitif, les conseils de ceux de nos confrères que leurs études ont pu éclairer à ce sujet.

A la fin de la note de M. Donot, il est dit que le portrait de Valladier a été gravé par Michel Lasne, célèbre graveur, in-f°, 1627. Armes : d’azur au sautoir d’argent, cantonné de quatre roses feuillées et tigées au naturel. L’écu était surmonté à dextre d’une mitre et à senestre d’une crosse d’abbé, d’après Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz.

Mais M. Gras, dans son Répertoire héraldique, les blasonne ainsi : d’or au sautoir de sable, cantonné de quatre roses de gueules, tigées et feuillées de sinople. (sceau du XVIe. s.)

Ces indications, communiquées à M. André Steyert, ont donné lieu de sa part aux observations suivantes :

Les armes fournies par notre regretté confrère P. Gras ne sont pas, comme il l’a indiqué par erreur, empruntées à un sceau du XVI e siècle, où d’ailleurs les émaux ne figureraient pas, mais à l’Armorial du Lyonnais, Forez et Beaujolais qu’il a ici copié, même avec des inexactitudes de texte. L’auteur de l’Armorial les avait dessinées d’après le frontispice d’un des livres de Valladier. Elles doivent se blasonner, suivant la rectification que notre confrère se donne à lui-même : d’azur au sautoir d’argent, cantonné de 4 roses de gueules, tigées et feuillées de sinople mouvantes de la pointe, le sautoir brochant sur les tiges. Il ne se souvient pas à quelle source il a puisé les variantes d’émaux indiquées dans l’Armorial ; il suppose qu’elles proviennent d’un auteur moderne qui aura voulu éviter la superposition de couleur sur couleur. Mais la nouvelle indication reproduite par Emmanuel Michel est exacte ; elle est fournie par l’Armorial de Magneney, contemporain de Valladier, et le seul qui indique les émaux, lesquels y sont marqués par des lettres. Quant à la disposition des roses et de leurs tiges, elle est autorisée par le frontispice des livres de Valladier.

La communication faite au nom de M. Prosper Donot est accueillie avec intérêt par l’assemblée.

M. Testenoire-Lafayette dit que les appréciations sur le caractère et les actes d’André Valladier ont été fort diverses. Dom Calmet a écrit sa biographie avec beaucoup de détails dans la Bibliothèque Lorraine, qui forme le quatrième volume de sa grande Histoire de Lorraine. Il y a résumé ce qu’en disent le P. Niceron, l’abbé Goujet et le P. Munier. Des renseignements puisés aux autres sources indiquées par M. Donot, et notamment dans la correspondance inédite de Valladier, pourront jeter un nouveau jour sur cette vie agitée et sur cette intéressante époque.

M. Vincent Durand ajoute que les protocoles des XVe et XVIe siècles des notaires Piarre ou Petri de Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte, aujourd’hui aux archives de la Diana, renferment plusieurs actes concernant la famille Valladier.

Anne d’Urfée et l’Astrée
Auteur : M.Claude Longeon
Référence : 41 P.15à29
Thème 2 : Bibliothèque
année 1789
Référence : 27 P.227à443
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
année 1974, compte annexe des chapelles
Auteur : M.F.Ferret
Référence : 11:55,2
Date : 1974
Thème 2 : Vie de la société
Annexe 1, 2 et 3 : compte de gestion de l’exercice 1887, Budget additionnel de 1888, budget ordinaire de 1889
Date : 1888

 

BD, Tome IV, Mouvement de la bibliothèque et du musée, pages 364 à 368, Montbrison, 1888.

 

Dons.

 

Ont été offerts par MM.:

Boussange (l’abbé), curé de Pommiers. – Bref du Pape Paul IV, adressé aux définiteurs et chapitre général de l’ordre de Cluny. Il les exhorte à se soumettre à la décision par lui rendue dans le courant de l’hiver pour mettre fin au différend entre le cardinal Charles de Lorraine, leur abbé, et les chanoines et chapitre de Saint-Sauveur de Figeac (Lot). Le cardinal Georges d’Armagnac, abbé commendataire de ce dernier monastère, leur écrira plus longuement à ce sujet. Donné à Rome, sous l’anneau du Pêcheur, le 4 juillet 1556.

Parchemin dont le bas a été coupé, avec perte du sceau et de la signature. L’écriture, très belle, a souffert à un pli et quelques mots sont devenus illisibles. Une cote au dos semble indiquer que ce bref se rapporte à la sécularisation de l’abbaye de Figeac.

Castonnet des Fosses, ses notices : La Chine industrielle et commerciale. Conférence faite â la
Société de géographie de Lyon, le 1er mars 1888. (Extrait du Bulletin de la société de géographie de
Lyon). Lyon, Vitte et Perrussel, 1888, in-80.

La chute de Dupleix. Ses causes et ses conséquences. (Extrait du Bulletin de la société de géographie de Tours). Angers, Lachèse et Dolbeau, 1888, in-80.

Delavigne (E.) et Grassoreille (Georges) : Annales Bourbonnaises. Recueil mensuel, historique, archéologique et artistique. 2° année, n° 1-3. Janvier-mars 1888.

Galle (Léon), sa notice : Une évasion à Pierre-Scize en 1775. (Extrait de la Revue du Lyonnais). Lyon, Mougin-Rusand, 1888, in-80.

– Statuts de la société des bibliophiles lyonnais. Lyon, s. d., in-32.

Guillemot (Antoine), son ouvrage : Tarif des droits de leyde perçus par le seigneur de Thiers au XIVe siècle. (Tiré-à-part extrait du Recueil de Mémoires et documents sur le Forez publiés par la Société de la Diana, tome IX). Saint-Etienne, Théolier et Cie, 1888, in-8°.

Ministère de l’Instruction publique. Journal des savants. Avril-mai 1888.

Pallias (Honoré), son ouvrage : Des Dauphinois. Eclaircissement, extrait de Philibert Brun. Lyon, Mougin-Rusand, 1888, in-8°.

Pérot (Francis) : Nécrologie (Le docteur Noëlas). Article inséré dans le Courrier de l’Allier, n° du 13 juin 1888.

Reure (abbé) son ouvrage : Histoire du château et des seigneurs de Châteaumorand. Roanne, (Abel Chorgnon), 1888, in-4°.

Société amicale des Foréziens : Assemblée générale du 6 avril 1888. Saint-Etienne, (Théolier et Cie), in-8°.

Testenoire-Lafayette (C.-P.) Les notaires de l’arrondissement de Saint-Etienne Notices. Saint-Etienne, Théolier et cie, 1888, in 8°.

Theillière (l’abbé) : Chassaing (Augustin) : Le livre de Podio ou Chroniques de Estienne Médicis, bourgeois du Puy. Tome 1er , Le Puy, (M.-P. Marchessou), 1869, in–4°.

Thiollier (Félix) : Dessins de A. Ravier, héliogravés sous la direction de M. F. Thiollier. Lyon, Waltener, 1888, in-f°.

Valentin-Smith, ses ouvrages : Fouilles dans la vallée du Formans (Ain) en 1862.Documents pour servir à l’histoire de la campagne de Jules César contre les Hèlvètes. Lyon, Auguste Brun, 1888, in-8°.

Souvenirs d’un ancien magistrat. Portraits et impressions d’audience. Lyon, Aug. Brun, 1888, in-8°.

Echanges.

Académie de Nimes. Mémoires, VIIe série, tome IX. Année 1886.

Lenthéric (Charles) : l’ancien confluent du Rhône et de la Saône, d’après les travaux de topographie et d’épigraphie modernes.

L’éducation Carolingienne. Le manuel de Dhuoda, (843), par Edouard Bondurand. Paris, Alphonse Picard, 1888, in-8°.

Académie d’Hippone : Compte-rendu des réunions. Réunions du 24 décembre 1887 et du 5 mai 1888.

Ministère de l’Instruction publique. Comité des travaux historiques et scientifiques. Section des sciences économiques et sociales. Bulletin. 1887.

Musée Guimet : Annales Tome XIV. Essai sur le gnoticisme égyptien, ses développements et son origine égyptienne, par E. Amelineau, 1887.

Revue de l’ histoire des religions. 9e année, tome XVII, n°2 Mars-avril 1888.

Société bibliographique et des publications populaires. Bulletin.19e année. Avril-juin 1888.

Société de Borda : Bulletin. 13e année.2° trimestre 1888.

Société d’agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire .Bulletin Mars-avril 1888.

Société d’émulation de l’Auvergne : Revue d’Auvergne. 5e année, n° 2 et 3. Mars-juin 1888.

Société des Antiquaires de l’Ouest : Bulletin. 1er trimestre 1888.

Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis : Revue de Saintonge et d’Aunis. VIIIe volume, 3e et 4e livraisons. Mai-juillet 1888.

Société littéraire, historique et archéologique du département de l’Ain : Revue. 3e-6e. livraisons. Mars-juin 1888.

Abonnements.

Ancien (1′) Forez. Revue historique et archéologique. 7e année. Mars-mai 1888.

Bibliothèque de l’école des Chartes. Tome XLIX, 1re livraison 1888.

Bulletin monumental. 6e série, tome IV, n° 2. Mars-avril 1888.

Polybiblion.. Revue bibliographique universelle. Partie littéraire. 2e série, tome XXVII, 5e 6e livraisons. Mai-juin 1888.

Revue archéologique.3e série, tome XI. Mars-avril 1888.

Villefosse (Héron de) : Figure en terre blanche trouvée à Caudebec-lès-elbeuf.

Revue du lyonnais. 49e année, 5e série, tome V, nos 28-30. Avril-juin 1888.

Vachez (A.) : Inauguration de la statue de de Laprade.

Revue épigraphique du midi de la France. N° 48 Janvier-mars 1888.

Hirschfeld : Inscription relative au prêtre augustal de Narbonne. – Allmer (A.) : Inscription du théâtre de Feurs.

Roannais illustré, 3e série, 6e livraison, Juin 1888.

Gonnard (Henry} : La maison canoniale de Jean-Marie de la Mure. – Jeannez (Edouard) : L’archéologie à la Bénisson-Dieu. – Vallas (François) : L’inventaire du mobilier et des collections de Jean-Marie de la Mure.

Annexe I : compte degestion de l’exercice 1885
Date : 1886

BD, Tome III, Compte de gestion de l’exercice 1885, page 323 et 324, Montbrison, 1886.

 

ANNEXE N° I.

Compte de gestion de l’exercice 1885.

 

1° BUDJET ORDINAIRE.

Recettes.

 

recettes à effectuer d’après le budget

recettes à effectuer après vérification

recettes effectuées

restes à recouvrer

1. Cotisations à 30 fr.

4000 «

4620 «

4500 «

120 «

2. Cotisations à 15 fr.

1000 «

1080 «

1020 «

60 «

3. Subvention de la Ville de Montbrison

200 «

200 «

200 «

« «

4. Vente de publications éditées par la Société

10 «

352 «

150 «

202 «

Total

5210 «

6252 «

5870 «

382 «

Dépenses.

 

dépenses prévues au budget

sommes dues après vérifications

payements effectués

restes à payer

1. Traitement du bibliothécaire

800 «

800 «

800 «

« «

2. Frais de bureau et port d’imprimés

350 «

512 10

430 10

82 «

3. Entretien de la salle

100 «

112 30

112 30

« «

4. Chauffage 100

100 «

112 85

112 85

« «

5. Indemnité au concierge

100 «

100 «

100 «

« «

6. Impression des Mémoires et du bulletin

3000 «

4508 65

2008 45

2500 20

7. Achats de livres et abonnements, reliures

400 «

479 10

479 10

« «

8. Fouilles

200 «

14 75

14 75

« «

9. Frais d’encaissement

100 «

68 15

68 15

« «

10. Imprévus

60 «

377 50

377 50

« «

Total

5210 «

7085 40

4503 20

2582 20

BALANCE

Recettes

5.870 «

Dépenses

4.503 20

Excédant de recettes

1.366 80

 

2° BUDGET ADDITIONNEL

Recettes

 

recettes à effectuer d’après le budget

recettes à effectuer après vérification

recettes effectuées

restes à recouvrer

1.Excédant de recettes de l’exercice 1884

7605 90

7605 90

7605 90

« «

2. Restes à recouvrer sur cotisations arriérées

270 «

240 «

120 «

120 «

3. Restes à recouvrer sur divers

114 50

114 50

« «

114 50

Total

7990 40

7960 40

7725 90

234 50

Dépenses.

 

dépenses prévues au budget

sommes dues après vérifications

payements effectués

restes à payer

1. Création d’une salle de musée. Communication avec la salle de la Diana

5000 «

8326 45

8326 45

« «

2. Catalogue

1000 «

« «

« «

« «

3. Frais de la souscription de Laprade

97 55

« «

« «

« «

Total

6097 55

8326 45

8326 45

« «

BALANCE

Recettes

7.725 90

Dépenses

8.326 45

Excédants de dépenses

600 55

Résultat général de l’exercice 1885.

Recettes ordinaires

5.870 «

13.595 90

Id. extraordinaires

7.725 90

Dépenses ordinaires

4.503 20

12.829 65

Id. extraordinaires

8.326 45

Excédant total de recettes à reporter au
Budget additionnel de 1886

766 25

Annexe II : Budget additionnel de 1886
Date : 1886

BD, Tome III, Budget additionnel de 1886, page 325, Montbrison, 1886.

 

ANNEXE N° II.

Budget additionnel de 1886.

 

Recettes.

1.Excédant de recettes de l’exercice 1885

766 25

2.Produit de 10 cotisations amorties francs

3.000 «

3.Restes à recouvrer sur cotisations arriérées

300 «

4.Restes à recouvrer sur divers

316 50

Total

4.382 75

Dépenses.

1.Restes à payer. Solde des comptes Théolier, Charrérau et Huguet

2.582 20

2.Catalogue

1.000 «

3.Achat de jetons

800 «

Total

4.382 20

BALANCE

Recettes

4.382 75

Dépenses

4.382 20

Excédant de recettes

0 55

Annexe III : Budget ordinnaire de 1887
Date : 1886

BD, Tome III, Budget ordinaire de 1887, pages 325 et 326, Montbrison, 1886.

 

ANNEXE N° III.

Budget ordinaire de 1887.

 

Recettes.

1.Cotisations à 30 francs

4.600 «

2. id à 15 francs

1.100 «

3.Subvention de la ville de Montbrison

200 «

4.Vente de publications éditées par la Société

10 «

Total

5.910 «

Dépenses.

1.Traitement du bibliothécaire

800 «

2.Frais de bureau et port d’imprimés

500 «

3.Entretien de la salle

100 «

4.Chauffage

120 «

5.Indemnité au concierge

100 «

6.Impression des Mémoires et du Bulletin

3.000 «

7.Achat de livres, abonnements, reliures

400 «

8.Fouilles

200 «

9.Frais d’encaissement

100 «

10. Imprévu

590 «

Total

5.910 «

ANNEXE N° I :Compte de gestion de l’exercice 1884
Date : 1885

BD, Tome III, Compte de gestion de l’exercice 1884, pages 110 à 112, Montbrison, 1885.

 

ANNEXE N° I.

Compte de gestion de l’exercice 1884.

1° BUDGET ORDINAIRE.

Recettes.

 

recettes à effectuer d’après le budget

recettes à effectuer après vérification

recettes effectuées

restes à recouvrer

1. Cotisations à 30 fr.

4000 « 

4380 « 

4230 « 

150 « 

2. id. à 15 fr.

1000 « 

1155 « 

1155 « 

 

3. Subvention de la ville

200 « 

200 « 

200 « 

 

4. Vente de publications
éditées par la Société

10 « 

 » « 

17 « 

 

Total

5210 « 

5735 « 

5602 « 

150 « 

Dépenses.

 

dépenses prévues au budget

dépense effectuées

excédant des dépenses effectuées sur les dépenses prévues

crédits
annulés
faute
d’emploi

1. Traitement du bibliothécaire

800 « 

800 « 

 » « 

 » « 

2. Frais de bureau et port d’imprimés

350 « 

413 80

63 80

 » « 

3. Entretien de la salle

100 « 

3 80

 » « 

96 20

4. Chauffage

100 « 

117 45

17 45

 » « 

5. Indemnité au concierge

100 « 

100 « 

 » « 

 » « 

6. Impression des Mémoires et du Bulletin

3000 « 

1469 35

 » « 

1530 65

7. Achat de livres et abonnements, reliures

400 « 

320 « 

 » « 

80 « 

8. Fouilles

200 « 

 » « 

 » « 

200 « 

9. Frais d’encaissement

100 « 

61 15

 » « 

38 85

10. Imprévu

60 « 

432 15

372 15

 » « 

Total

5210 « 

3717 70

453 40

1945 70

BALANCE.

Recettes

5602 « 

Dépenses

3717 70

Excédant de recette

1884 30

2° BUDGET ADDITIONNEL.

Recettes.

 

recettes à effectuer d’après le budget

recettes à effectuer après vérification

recettes effectuées

restes à recouvrer

1.Excédant de recettes de l’exercice 1883

6596 55

6596 55

6596 55

 » « 

2. Reste à recouvrer du même exercice arriérés

240 « 

120 « 

 » « 

120 « 

3. Subvention de l’état pour création d’un
musée lapidaire

 » « 

 » « 

1000 « 

 » « 

Total

6836 55

6716 55

7596 55

120 « 

Dépenses.

 

dépenses prévues au budget

dépenses effectuées

excédant des dépenses effectuées sur les dépenses prévues

crédits annulés faute d’emploi

1. Achat de livres (solde du compte Porquet)

1072 50

1072 50

 » « 

 » « 

2. Réparation à la salle. Ouverture d’une
porte de communication

1200 « 

 » « 

 » « 

1200 « 

3. Catalogue

800 « 

 » « 

 » « 

800 « 

4. Photographie de monuments historique

200 « 

 » « 

 » « 

200 « 

5. Souscription conditionnelle pour
complément de la restauration du
triptyque d’Ambierle.

400 « 

400 « 

 » « 

 » « 

6. Fouilles

200 « 

 » « 

 » « 

200 « 

7. Frais de la souscription de Laprade

500 « 

402 45

 » « 

97 55

Total

4372 50

1874 95

 » « 

2497 55

BALANCE.

Recettes

7596 55

Dépenses

1874 95

Total

5721 60

Résultat général de l’exercice 1884.

Recettes ordinaires

5602 « 

13198 55

Recettes extraordinaires

7596 55

Dépenses ordinaires

3717 70

5592 65

Dépenses extraordinaires

1874 95

Excédant total de recettes à reporter au budget Additionnel de 1885

7605 90

ANNEXE N° I. Compte de gestion de l’exercice 1891. ANNEXE N° II. Budget additionnel de 1892. ANNEXE N° III. Budget primitif de 1893
Date : 1892

BD, Tome VI, ANNEXE N° I. Compte de gestion de l’exercice 1891. ANNEXE N° II. Budget additionnel de 1892. ANNEXE N° III. Budget primitif de 1893., pages 290 à 292, La Diana, 1892.

ANNEXE N° I.

Compte de gestion de l’exercice 1891.

1° BUDGET ORDINAIRE.

Recettes.

 
Recettes à effectuer d’après le budget
Recettes à effectuer après vérification
Recettes effectuées
Restes à recouvrer
1. Cotisations à 30 fr.
4800 »
5040 »
4890 »
150 »
2. Cotisations à 15 fr.
1300 »
1380 »
1380 »
» »
3. Subvention de la ville de Montbrison.
200 »
200 »
200 »
» »
4. Vente de publications éditées par la Société
10 »
14 »
14 »
» »
Total
6310 »
6634 »
6484 »
150 »

Dépenses.

 
Dépenses prévues au budget
Sommes dues après vérification
Paiements effectués
Restes à payer
1. Traitement du bibliothécaire
1200 »
1200 »
4890 »
» »
2. Frais de bureau et port d’imprimés
500 »
407 10
407 10
» »
3. Entretien de la salle
100 »
100 »
100 »
» »
4. Chauffage
120 »
98 60
98 60
» »
5. Indemnité au concierge
120 »
120 »
120 »
» »
6. Impression des Mémoires et du Bulletin.
3000 »
1296 50
1296 50
» »
7. Achat de livres, abonnements, reliures
300 »
330 »
330 »
» »
8. Fouilles et moulages
200 »
2 »
2 »
» »
9. Frais d’encaissement
120 »
115 05
115 05
» »
10. Achat de jetons
350 »
10 50
10 50
» »
11. Imprévu
300 »
109 60
109 60
» »
Total
6310 »
3789 75
3789 75
» »

BALANCE.

Recettes
6.484 »
Dépenses
3.789 75
Excédant de recettes
2.694 25

1° BUDGET ADDITIONNEL.

Recettes.

 
Recettes à effectuer d’après le budget
Recettes à effectuer après vérification
Recettes effectuées
Restes à recouvrer
1. Excédant de recettes de l’exercice 1890
1869 05
1869 05
1869 05
» »
2. Restes à recouvrer sur cotisations arriérées
360 »
330 »
150 »
180 »
3. Subvention de la Société française d’archéologie
100 »
100 »
100 »
» »
Total
2329 05
2299 05
2119 05
180 »

Dépenses.

 
Dépenses prévues au budget
Sommes dues après vérification
Paiements effectués
Restes à payer
1. Entretien de la salle
150 »
106 55
106 55
» »
2. Achat d’antiquités trouvées à Chalain d’Uzore
1100 »
1100 »
1100 »
» »
3. Achat de vitrines
408 »
408 »
408 »
» »
4. Imprévu
300 »
» »
» »
 
Total
1958 »
1614 55
1614 55
» »

BALANCE.

Recettes
2.119 05
Dépenses
1.614 55
Excédant de recettes
504 55

Résultat général de l’exercice 1891.

Recettes du bubget ordinaire
6.484 »
8.603 05
Recettes du budget additionnel
2.119 05
Dépenses du budget ordinaire
3.789 75
5.404 30
Dépenses du budget additionnel
1.614 55
Excédant de recettes à reporter au budget additionnel de 1892
3.198 75

ANNEXE N° II.

Budget additionnel de 1892.

Recettes.

1. Excédant de recettes de l’exercice 1891
3.198 75
2. Restes à recouvrer sur cotisations arriérées
330 »
3. Subvention de l’État
500 »
Total
4.028 75

Dépenses.

1. Frais d’impression
3.000 »
2. Aménagement d’un cabinet d’archives
500 »
3. Achats de jetons
230 05
4. Imprévu
298 70
Total
4.028 75

BALANCE.

Recettes
4.028 75
Dépenses
4.028 75
Excédant
0.000 00

ANNEXE N° III.

Budget primitif de 1893.

Recettes.

1. Cotisations à 30 francs
4.800
2. id. à 15 francs
1.200
3. Subvention de la ville de Montbrison
200
4. Vente de publications éditées par la Société
10
Total
6.210

Dépenses.

1. Traitement du bibliothécaire
1.200
2. Frais de bureau et port d’imprimés
500
3. Entretien de la salle
100
4. Chauffage
120
5. Indemnité an concierge
120
6. Impressions diverses
3.000
7. Achats de livres, abonnements, reliures
300
8. Fouilles et moulages
200
9. Frais d’encaissement
120
10. Achat de jetons
350
11. Imprévu
200
Total
6.210
ANNEXE N° II :Budget additionnel de 1885
Date : 1885

 

BD, Tome III, Budget additionnel de 1885, page 112, Montbrison, 1885.

 

ANNEXE N° II.

Budget additionnel de 1885.

Recettes.

1. Excédant de l’exercice 1884

7605 90

2. Restes à recouvrer sur cotisations arriérées

270 « 

3. Restes à recouvrer sur divers

114 50

Total

7990 40

Dépenses.

1. Création d’une salle de musée. Communication
a vec la salle de la Diana

5000 « 

2. Catalogue

1000 « 

3. Frais de la souscription de Laprade

97 55

Total

6097 55

BALANCE.

Recettes

7990 40

Dépenses

6097 55

Excédant de recettes

1892 85

ANNEXE N° III : Budget ordinaire de 1886
Date : 1885

 

BD, Tome III, Budget ordinaire de 1886, pages 112 à 113, Montbrison, 1885.

 

ANNEXE N° III.

Budget ordinaire de 1886.

Recettes.

1. Cotisations à 30 francs

4300 « 

2. Cotisations à 15 francs

1100 « 

3. Subvention de la ville

200 « 

4. Vente de publications éditées par la Société

10 « 

Total

5610 « 

Dépenses.

1. Traitement du bibliothécaire

800 « 

2. Frais de bureau et port d’imprimés

500 « 

3. Entretien de la salle

100 « 

4. Chauffage

120 « 

5. Indemnité au concierge

100 « 

6. Impression des Mémoires et du Bulletin

3000 « 

7. Achat de livres et abonnements, reliures

400 « 

8. Fouilles

200 « 

9. Frais d’encaissement

100 « 

10. Imprévu

290 « 

Total

5610 « 

Annexes, mouvement de la bibliothèque et du personnel
Date : 1881

BD, Tome II, Annexes, mouvement de la bibliothèque et du personnel, pages 76 à 82, La Diana, 1881.

 

ANNEXE N° I.

Compte de gestion de l’exercice 1880

Recettes

 

recettes prévues au budjet

recettes après vérification

recettes effectuées

reste à recouvrer

1 – Subvention de la ville de Montbrison

200 «

200 «

« «

200 «

2 – Subvention de l’Etat

300 «

« «

« «

« «

3 – vente de publications éditées par
la Société

100 «

« «

« «

« «

4 – Intérêts de dépôts en banque

10 «

71 25

71 25

« «

5 – Cotisations à 30 fr.

3600 «

3790 «

3700 «

90 «

6 – id. à 15 fr.

425 «

750 «

750 «

« «

Totaux au 31 décembre 1880

4635 «

4811 25

4521 25

290 «

Dépenses

 

dépenses prévues au budget

dépenses effectuées

Excédent des dépenses effectuées sur les dépenses prévues

crédits annulés
faute d’emploi

1- Traitement du bibliothécaire

800 «

800 «

« «

« «

2- Frais de bureau

200 «

146 55

« «

53 45

3- Entretien de la salle

250 «

60 95

« «

189 05

4- Chauffage

100 «

42 65

« «

57 35

5- Indemnité au concierge

100 «

100 «

« «

« «

6- Impression des Mémoires

1800 «

2252 70

452 70

« «

7- Impression du Bulletin

500 «

684 «

184 «

« «

8- Achat de livres et abonnements

500 «

323 10

« «

176 90

9- Frais d’encaissement

50 «

205 30

155 30

« «

10- Imprévus

335 «

134 70

« «

200 30

Totaux au 31 décembre 1880

4635 «

4749 95

792 «

677 05

Balance.

Dépenses

4749 95

Recettes

4521 25

Excédant de dépenses

228 70

Nota. Le déficit a été comblé par un prélèvement fait sur l’excédant provenant de l’exercice 1879 qu’on avait porté au budget extraordin0aire de 1881.

Cet excédant s’élevait à

1.535 fr. 05 c

par suite du prélèvement sus-indiqué.

Pour solder les dépenses de 1880,

228 fr. 70 c

l’excédant disponible à reporter

au budget extraordinaire de 1881 ne sera
plus que de

1.306 fr. 35 c

ANNEXE N° II.

Budget ordinaire de 1882.

Recettes.

1 – Subvention de la ville

200 «

2 – Vente de publications éditées par la Société

10 «

3 – Cotisations de 1882 à 30 fr

4100 «

id. id. à 15 fr

900 «

4 – Intérêts de fonds en dépôt

10 «

Total des recettes

5220 «

Dépenses.

1 – Traitement du bibliothécaire

800 «

2 – Frais de bureau

200 «

3 – Entretien de la salle

200 «

4 – Chauffage

100 «

5 – Indemnité au concierge

100 «

6 – Impression des Mémoires et du bulletin

3000 «

7 – Achat de livres et abonnements

500 «

8 – Reliures

150 «

9 – Frais d’encaissement

100 «

10 – Imprévus

70 «

Total des dépenses

5220 «

II.

Fixation du prix des publications éditées par la Société.

Pour satisfaire au désir d’un certain nombre de sociétaires, le Conseil d’administration de la Diana s’est occupé de déterminer les conditions auxquelles pourront être cédés les volumes et numéros encore disponibles des Mémoires et du Bulletin de la Diana.

Le prix en a été fixé comme il suit :

Publications antérieures à 1870.

La Diana

(procès-verbaux)

1863,

épuisé.

Id.

id.

1865,

4 fr.

Publications postérieures à 1870,

Recueil de mémoires et documents sur le Forez,

t. I,

1873,

15 fr.

id.

t. II,

1875,

12 fr.

id.

t.III,

1876,

10 fr.

id.

t IV,

1878,

10 fr.

id.

t. V,

1879,

épuisé.

id.

t. VI,

1881,

20 fr.

Enfer poétique,

 

1878,

épuisé.

Bulletin de la Diana,

tome 1er

n° 1er,

1fr.

id.

id.

n° 2,

1fr.

id.

id.

n°3,

épuisé.

id.

id.

n°4,

épuisé.

id.

id.

n°5,

1fr.

id.

id.

n°6,

1fr.

id.

id.

n°6 supplément,

2fr.

id.

id.

n°7,

1fr.

id.

id.

n°8,

1fr.

id.

id.

n°9,

épuisé.

id.

id.

n°10,

épuisé.

id.

id.

n°10 supp.

épuisé.

Bulletin de la Diana,

tome II

n°1er,

épuisé.

id.

id.

n°2,

1fr.

III.

Mouvement de la bibliothèque.

Dons.

Ont été offerts par MM. :

Charpin-Feugerolles (le comte de), ses oeuvres : Document inédit relatif à la guerre qui eut lieu en 1368 entre les Dauphinois et les Provençaux. Lyon, Alf.-Louis Perrin, 1.881, in-4°.

Notice sur la famille Charpinel (Appendice). Lyon, Mougin-Rusand, 1881, in-8°.

Galantino (le comte Francesco), son ouvrage : I Gouffier de Boysi. Supplemento all’appendice del volume terzo della Storia di Soncino. Milano, tip. Bernardoni di C. Rebeschini e C., 1881, in-8° carré.

Guillemot (Antoine): Description d’un épouvantable monstre lequel ravage la campagne, Hommes, Bêtes, et cause d’autres dommages. On a commencé à voir ce monstre le 15 août 1757, dans la Haute-Hongrie…, Permis d’imprimer et distribuer à Bordeaux, le 27 mars 1759. 4 pages in-4°, gravure sur bois.

– Lettres d’affiliation à l’ordre des Frères-Mineurs pour Claude-Antoine Ymonet, Marianne Gourbine et autres. 12 octobre 1733, gravure grand in-f°, signée Demasso.

Héron de Villefosse et H. Thédenat, leur mémoire : L’inscription de Gordien. Vienne, Savigné, 1881, in- 8°.

Ministère de l’Instruction Publique: Journal des Savants. 3 livraisons. Août-octobre 1881.

Peurière (l’abbé), curé-archiprêtre de Notre-Dame de Montbrison : Canons de prime. Traduction française. Mss. s. 1. n. d. (XVIIe s.), maroquin noir, doré sur tranches.

– Chenavard : Vues d’Italie, de Sicile et d’Istrie. Lyon, Perrin, 1861, in-f°. oblong, planches.

Entrée solennelle dans la ville de Lyon de Mgr l’Eminentissime cardinal Flavio Chigi. pet. in-f°.

– J.-F.-Jules Pautet : Nouveau manuel complet du blason. Paris, Roret, 1843, in-12, avec tableaux gravés collés sur toile.

– de Sacy : La Sainte Bible traduite en français. Paris, Desprez et autres. 32 vol. in-8°.

– de Tournon : Le livre d’or du Capitole. Catalogue officiel de la noblesse romaine. Paris, Lecoffre et Aubry ; Lyon, Girard et Josserand, 1864, in-8°.

Puy de la Bastie (J.-L.-O.), son ouvrage : Des grandes lignes architecturales. Rapports harmoniques avec les climats et l’esprit des diverses époques. 2e édition augmentée et accompagnée de 45 vues d’après nature. Paris, librairie centrale d’architecture, 1880, in-4°.

Philip-Thiollière : Collection d’objets antiques trouvés à Essalois, commune de Chambles.

Echanges.

Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand : Bulletin historique et scientifique de l’Auvergne. Nos 5,6 et 7. Août-décembre 1881. Janvier 1882.

Bulletin d’histoire ecclésiastique et d’archéologie religieuse des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers, 7e et 8e livraisons. 2e année. Septembre décembre 1881.

Revue du Dauphiné et du Vivarais : 5me année. N° 5. Septembre-octobre 1881.

Société archéologique d’Ille-et-Vilaine: Bulletin et Mémoires. Tome XV, 1re partie, 1881.

Société bibliographique : Bulletin. 12e année, t. IX à XII, 4 livraisons. Septembre-décembre 1881. 13e année, t. 1er, 1 livraison. Janvier 1882.

Société départementale d’archéologie et de statistique de la Drôme : Bulletin. 60e livraison. Janvier 1882.

Société des Antiquaires de l’Ouest : Bulletin. 3e trimestre 1881.

Société des Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis: Bulletin. T. III, 2 livraisons. Octobre 1881. – Janvier 1882.

Société littéraire, historique et archéologique du département de l’Ain : Revue. 9e et 10e livraisons. Novembre-décembre 1881.

Abonnements.

Polybiblion. Revue bibliographique universelle. Partie littéraire. 2e série, tome XIII, 11e et 12e livraisons. T. XIV, 1re livraison. Novembre – décembre 1881. Janvier 1882.

Revue Lyonnaise. 1re année, tome II. Nos 10, 11 et 12. Octobre à décembre 1881.

IV.

Mouvement du personnel.

Membres titulaires.

M. Gautier (Etienne), au château de Ressins, à Nandax, reçu le 8 décembre 1881.

M. Ramel (Elie), à Roanne, reçu le 8 décembre 1881.

M. Joulin, receveur de l’enregistrement à Montbrison, reçu le 12 décembre 1881.

M. l’abbé Theillère, ancien curé de Retournaguet, à Bas-en-Basset (Haute-Loire), reçu le 10 janvier 1882.

M. Dugas de la Catonnière (René), à Saint-André-le-Puy, reçu le 26 janvier 1882.

Démissionnaire.

M. l’abbé Vindry, curé de Sainte-Blandine, à Lyon, membre titulaire.

Membres décédés.

M. Duguet, membre titulaire.

M. Remontet, ancien bibliothécaire de la ville de Roanne, membre correspondant.

Anse de seau antique au Crêt Châtelard
Auteur : M.Robert Périchon
Référence : 56 P.239à243
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Crêt Châtelard
Antiquités à la Croix-Relogue, commune de Sainte-Foy. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent
Date : 1890

BD, Tome V, Antiquités à la Croix-Relogue, commune de Sainte-Foy. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent., pages 329 à 331, La Diana, 1890.

 

Antiquités à la Croix-Relogue, commune de Sainte-Foy. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent.

 

M. de Saint-Pulgent fait la communication suivante :

« Au cours d’une excursion dans les environs de Sainte-Foy-Saint-Sulpice, mon attention et celle de M. de Turge qui m’accompagnait furent attirées par un amoncellement assez considérable de débris de poteries éparses à la surface du sol, et qu’au premier coup d’oeil nous reconnûmes pour des poteries romaines. Le temps ne me permit pas ce jour là de me livrer à un examen plus approfondi des lieux ; mais, à quelque temps de là, j’y retournai avec M. Rochigneux, et des perquisitions minutieuses dans le champ où se trouvaient les débris en question ne nous ont laissé aucun doute sur l’existence en cet endroit d’un ancien établissement ; un amas assez considérable de morceaux de tuiles à rebords dans un des fossés longeant la terre où nous nous trouvions confirmait d’ailleurs notre appréciation.

Les poteries étaient éparpillées en plusieurs points et par paquets dans le champ ; nous avons recueilli un nombre assez considérable d’échantillons différents : tuiles à rebords de diverses terres et épaisseurs, vases usuels (dolium, urnes, cruches, terrines-réchauds, diota) assiettes de formes variées, grands et petits vases à larges rebords. Nous avons aussi rencontré des fragments de poterie samienne, mais nous n’avons point trouvé d’amphores. De même nous avons vainement cherché sur les poteries la trace d’une signature ou d’une marque de fabricant.

La terre où nous avons fait ces découvertes porte le numéro 34, section B, du plan cadastral et est située au lieu dit la Croix-Relogue (1), point culminant d’un étroit plateau qui s’étend au sud-est de Sainte-Foy et sépare cette commune de celle de Clépe. L’endroit était bien choisi pour une habitation : l’ancienne voie romaine de Lyon à Clermont, dont le tracé à l’époque de la confection du cadastre était encore suivi par la route de Saint-Germain-Laval à Feurs, passait là ; le terrain y est peu propre à la culture : on trouve le mâchefer sous une couche arable de 0m 30 seulement d’épaisseur, et le propriétaire actuel du champ ne le met en culture qu’un an sur deux. En outre, le regard jouit là d’une vue étendue et charmante, d’un côté, sur le cours de la Loire et les montagnes du matin, de l’autre, sur les montagnes du soir, avec le Mont d’Uzore et la butte de Montverdun au premier plan.

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(1) Je n’ai pu avoir de renseignements précis sur cette dénomination, mais il est problable qu’elle provient d’une croix érigée jadis sur cet emplacement par un membre de la famille Relogue, anciennement établie dans le pays et qui avait des possessions à Clépé. On voit d’ailleurs aujourd’hui au même endroit une vulgaire croix de bois.
La terre où existent les antiquités signalées par nous occupe l’angle nord-est du carrefour marqué par cette croix, lequel est coté sur la carte de l’État-major à l’altitude de 392 mètres.

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J’ai fait une troisième visite à la Croix-Relogue ; je voulais m’assurer si les terrains avoisinants et notamment ceux situés sur le versant occidental du plateau ne contenaient pas de débris pouvant faire supposer qu’il y avait eu là jadis une agglomération d’habitations. Mais les vestiges que j’ai rencontrés étaient trop rares et surtout trop disséminés pour qu’on puisse en déduire une conclusion probante en faveur de cette hypothèse.

En revanche, j’ai rencontré des débris plus nombreux de poteries au sud de Sainte-Foy, à 2.000 mètres environ de la Croix-Relogue, entre le hameau de Cétéraud et celui de Villedieu, près des bois qui bordent le ruisseau du Gond. Peut-être y avait-il là un autre établissement; cependant je n’ai point aperçu de tuiles à rebords : seules, des fouilles sérieuses pourraient résoudre la question.

Antiquités à la Croix-Relogue, commune de Ste-Foy. Communication de M.Alphonse de St Pulgent
Auteur : M.Alph.de St Pulgent
Référence : 5 P.329à331
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Ste Foy St Sulpice
Antiquités d’Essalois – Don de M. Philip-Thiollière, Colonnes présumées carolingiennes trouvées à Bellegarde.- Offre de M. l’abbé Fillon, Fouilles de Moind
Date : 1881

BD, Tome II, Antiquités d’Essalois – Don de M. Philip-Thiollière, Colonnes présumées carolingiennes trouvées à Bellegarde.- Offre de M. l’abbé Fillon, Fouilles de Moind, pages 71 à 74, La Diana, 1881.

 

Antiquités d’Essalois – Don de M. Philip-Thiollière.

La Société, sur la proposition de M. le Président, vote des remerciements à M. Philip-Thiollière, qui a fait à la Diana l’abandon généreux des très curieuses et très intéressantes antiquités trouvées à Essalois. Ces objets remarquables, qui excitent l’admiration des assistants, seront classés avec tout le soin qu’ils méritent et précieusement conservés dans les collections de la Société.

Colonnes présumées carolingiennes trouvées à Bellegarde.- Offre de M. l’abbé Fillon

M. l’abbé Laurent annonce que M. Fillon, curé de Bellegarde, veut bien mettre à la disposition de la Société des colonnes présumées carolingiennes trouvées en creusant les fondations de sa nouvelle église.

L’Assemblée accepte cette offre et remercie M.l’abbé Fillon.

Fouilles de Moind.

I1 est rendu compte à la Société des sondages exécutés à Moind, en novembre 1881, sous la direction de M. Girardon, ingénieur des ponts et chaussées, et par les soins de M. Rochigneux, conducteur.

Voici le rapport de ce dernier :

Nous avons exécuté pour le compte de la Société de la Diana, dans le courant du mois de novembre dernier, non pas des fouilles complètes, mais de simples sondages d’investigation dans un terrain appartenant à la fabrique de l’église de Moind. Ce terrain dont la forme est à peu près celle d’un rectangle très allongé du nord au sud, longe à l’ouest et au nord la propriété de Madame de Neufbourg, au sud le chemin rural qui va de la route départementale n° 5, de Montbrison à Clermont, à l’établissement des Sourdes-Muettes, et à l’est une terre appartenant à M. Duchez. La proximité de la propriété de Madame de Neufbourg, où des découvertes intéressantes avaient été faites par M. J- B. Dulac, architecte, donnait à espérer que les recherches dirigées de ce côté ne seraient pas infructueuses.
Des sondages ont été faits sur trois points différents. Le sondage pratiqué au nord en forme de fossé transversal a seul donné quelques résultats, mais peu importants d’ailleurs. A une profondeur moyenne de 0 m. 70 au-dessous du sol naturel, on a trouvé des débris de marbres, tuiles, stuc et briques de l’époque gallo-romaine. Les marbres ont appartenu à des placages ; quelques-uns présentent des moulures sans caractère remarquable. Ces fragments sont de différentes couleurs ; blancs pour la plupart. Les briques et le stuc proviennent peut-être d’hypocaustes, dont l’existence semble attestée par des débris de conduits quadrangulaires de chaleur, en poterie mince striée à l’extérieur.
Vers le milieu de la fouille et à la même profondeur de 0 m. 70, nous avons trouvé les vestiges d’un aqueduc voûté dont l’intérieur était complètement obstrué par la vase. Cet aqueduc, dont l’ouverture est de 0 m. 90 et la hauteur de 0 m. 80, est voûté en arc de cercle avec une flèche de 0 m 15. L’épaisseur des murs-culées est de 0 m. 55. La maçonnerie de cet ouvrage, dont l’existence ne nous a pas paru très-ancienne, est formée par des moellons bruts granitiques absolument semblables à ceux des carrières actuelles de Moind, et du mortier de mauvaise qualité composé de chaux et de sable à gros grains. Aucun des parements de l’aqueduc n’est recouvert d’enduit. Les résultats trop peu importants obtenus n’ayant pas permis la continuation des fouilles, il nous a été impossible de déterminer la direction précise ni la destination de cet aqueduc. N’est-ce qu’un ouvrage moderne, destiné à recueillir des eaux de drainage ou de captage de sources et à alimenter un vivier ou un réservoir? Nous penchons pour l’affirmative.
Le terrain a été fouillé jusqu’à l’ancien sol, malgré les difficultés provenant de l’eau que nous avons rencontrée ; mais aucun débris n’a été trouvé au-delà de la profondeur de 1m. , ou du plan de séparation de la couche de terrain rapporté ou déposé, de nature exclusivement végétale, avec un mélange compact de poudingue (ou sorte de béton naturel), de pierrailles, et de terre de nature variée.
Montbrison, le 6 janvier 1882
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Le Conducteur des Ponts et Chaussées,
C. ROCHIGNEUX.
Vu et vérifié par l’ingénieur des ponts et chaussées soussigné, membre de la société de la Diana.
GIRARDON.

Ce rapport est accompagné d’un plan des sondages exécutés.

L’Assemblée vote des remerciements à MM. Girardon et Rochigneux.

Antiquités découvertes à Biterne, commune d’Arthun. Communication de M.V.Durand
Auteur : M.V.Durand
Référence : 34:55,9
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Arthun
Antiquités découvertes à Civens. Communication de M. le Comte de Poncins
Auteur : M. le Comte de Poncins
Référence : 4 P.285à289
Thème 1 : Fouilles
Thème 2 : Architecture
Lieux : Civens
Antiquités découvertes à Civens. Communication de M. le comte L. de Poncins
Date : 1887

BD, Tome IV, Antiquités découvertes à Civens. Communication de M. le comte L. de Poncins, pages 285 à 289, Montbrison, 1887.

 

Antiquités découvertes à Civens. Communication de M. le comte L. de Poncins

 

Le 28 décembre dernier, un propriétaire de Civens, M. Joseph Poncet, ancien garde-champêtre, travaillant à défoncer, pour y planter de la vigne, une parcelle de terrain comprise au cadastre sous le numéro 274 de la section A, mit au jour un cercueil de plomb contenant encore quelques ossements humains et déposé la probablement depuis une époque fort reculée. Informé de cette découverte, que rien ne pouvait faire pressentir en cet endroit, M. l’abbé Martin, curé de Civens, ouvrit une petite enquête, et nous ne pouvons mieux faire que de reproduire les notes qu’il a bien voulu, avec une obligeance parfaite, mettre à notre disposition.

« Le cercueil trouvé par M. Poncet était orienté. Il gisait à une profondeur d’environ 0m 60, réduite à 0m 30 du côté des pieds par suite de la déclivité du terrain. Il a pour dimensions :

Longueur intérieure, 1m 88,

Largeur, 0m 38,

Hauteur 0m 28.

Ces mesures ont été prises à l’intérieur, soit parce que la chose était plus facile, soit surtout parce qu elles paraissaient ainsi offrir plus de précision. Elles sont exactes à un demi-centimètre près.

La largeur est la même à la tête, au centre et aux pieds.

L’épaisseur moyenne du métal est à peu près de 0m 006 ; aux angles, elle va jusqu’à 0m 01.

La partie principale, comprenant le dessous, les deux parois latérales et aussi, je crois, le fond, côté des pieds, parait être prise dans une seule feuille de plomb dont on aurait retranché, aux deux angles d’une même extrémité, deux parties carrées de 0m 28 de côté, pour relever ensuite à angle droit et mettre en contact par leurs touts les trois rectangles restés libres. Ce qui me fait croire à ce mode de fabrication, c’est qu’on ne voit pas trace de soudure le long des deux grands côtés : on semble au contraire y retrouver la trace évidente du martelage nécessaire pour les redresser à angle droit. Le petit côté vers les pieds a dû être relevé de même et soudé ensuite aux deux grands : il reste des vestiges de la soudure.

Le petit côté vers la tête fait pièce à part. Ses dimensions, en largeur et hauteur, sont celles données plus haut, 0m38 sur 0m 28. Il a été simplement rapporté au bout du cercueil et maintenu en place par de petites cornières ou couvre-joints larges de deux à trois centimètres et soudés extérieurement sur les trois arêtes formées par sa rencontre avec les parois longitudinales. Ces couvre-joints n’existent que du côté de la tète.

Le couvercle était évidemment plat ; il s’adaptait au coffre au moyen d’un simple rebord, exactement comme dans une boite ordinaire.

Au milieu de sa longueur, le cercueil est renforcé à l’intérieur par une bande de plomb de 0m 04 de largeur soudée transversalement à la paroi inférieure et aux deux côtés latéraux, dont elle double localement l’épaisseur.

On n’observe ni dans le fond, ni dans les parois, aucune trace de trou intentionnellement ménagé pour l’écoulement des liquides provenant de la décomposition du corps.

Auprès du cercueil, quelques grands clous, d’un acier très fin et très dur, d’une longueur variant de 0m 075 à 0m 17, attestaient l’existence d’un double cercueil ou caisse de bois enveloppante, réduite à d’insignifiants vestiges ; par suite de la destruction de cette enveloppe protectrice, le cercueil s’était notablement déformé sous la pression des terres : le couvercle était presqu’en contact avec le fond, et les parois latérales s’étaient écartées.

Les ossements vus à l’intérieur par l’auteur de la découverte paraissent se réduire à deux portions d’os d’environ 0m 15 de longueur, que leur situation indiquait avoir appartenu au bras et à la jambe du défunt, à l’os du crâne et à la mâchoire inférieure, celle-ci ayant presque toutes ses dents. Malheureusement, ces deux dernières parties du squelette, qu’on a négligé de recueillir sur l’heure, n’ont pu être retrouvées quelques jours plus tard, après la fonte des neiges. La tète était en soir, les pieds au levant. Aucun autre objet n’accompagnait ces débris humains, mais, extérieurement au cercueil, du côté de la tête, on a relevé deux vases de terre grise, non vernie et bien cuite, renfermant un résidu gras et cendré. L’un de ces vases est brisé, et incomplet d’une portion considérable de sa panse et de son orifice (1). L’autre est entier: il mesure 0m 42 de hauteur, sur 0m 12 de diamètre à l’orifice, 0m 27 à la panse et 0m 09 à la base. Il possède une anse, il est fêlé et porte un petit trou sur le flanc. »

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(1) Une restitution figurée de ce vase, communiquée par l’abbé Martin, permet de supposer qu’il affectait la forme d’une olla et présentait un profil assez élégant. Nous avons pu examiner l’autre vase Il est en terre rouge, d’une forme remarquablement élancée et d’ une bonne fabrication courante. Nous inclinons à le rapporter au haut-empire. Une couche mince d’une matière brun-jaunâtre, restée adhérente à ses parois et s’enlevant par écailles, nous a offert l’apparence de cire desséchée (Note de M.Vincent Durand).

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La tombe a été trouvée à 70 mètres environ N.-O. de l’ancien chemin de Feurs à Cottance, non loin des confins de cette commune et de celle de Civens, au territoire dit de Bresse, à l’extrémité sud d’une assez longue arête naturelle (ou régularisée de main d’homme), d’où la vue s’étend également sur la plaine et sur les pentes ondulées de la montagne. Aucun souvenir populaire ne se rattache à ce lieu : ni celui d’un village, église, ou cimetière, ni celui d’un fait de guerre. Une éminence voisine se nomme le Crêt de la paoura fenna, parce qu’on dit qu’une vieille mendiante y aurait été trouvée morte, mais à l’endroit de la tombe rien n’a été trouvé ni ne ressort des traditions locales.

Comment cette tombe était-elle ainsi isolée ? comment se fait-il qu’elle ne renfermât aucun mobilier funéraire ? Espérons que la continuation des travaux sur ce point nous apportera quelques lumières et contentons nous de signaler le fait tel qu’il se présente aujourd’hui.

Antiquités découvertes sur l’emplacement de l’ancienne Garenne du Rosier, à Feurs
Auteur : M.D.Remontet
Référence : 1, p.320
Thème 1 : Antiquités
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Feurs
Antiquités gallo romaine trouvées ds le domaine de Bullieu (Savigneu)
Auteur : MM.Jullien de Pommerol et G.Brassart
Référence : 22 P.448à453
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Savigneux
Antiquités préhistoriques à Poncins et Amions.Communication de MM.Maussier et Joulins
Auteur : MM.Maussier et Joulins
Référence : 2 P.274à278
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Poncins et Amions
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