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Les Bulletins de la Diana 3906 résultats
Réception d’une religieuse de choeur au couvent de Notre Dame de Jourcey. Communication de M. H. Matagrin
Date : 1891

BD, Tome VI, Réception d’une religieuse de choeur au couvent de Notre Dame de Jourcey. Communication de M. H. Matagrin., pages 51 à 52, La Diana, 1891.

 

Réception d’une religieuse de choeur au couvent de Notre Dame de Jourcey. Communication de M. H. Matagrin.

M. Henri Matagrin donne lecture d’un acte notarié dressé à l’occasion de la réception d’Aimée Guillet, comme religieuse de chœur, au couvent de Notre Dame de Jourcey.

Aimée Guillet était fille de Jean Guillet et de Jeanne Dalier, Son frère, noble Annibal Guillet, sieur de Belvé, docteur en droit, avocat en parlement et ès cours de Lyon, fut conseiller et procureur du roi en l’élection de Lyon, puis échevin.

La maison forte de Belvé était située en la paroisse de Saint Laurent de Chamousset. Le château, dont on ne voit plus aujourd’hui que des ruines, avait été construit par Jean, fils du susdit Annibal.

Ce prénom d’Annibal était héréditaire dans la famille Guillet, qui était originaire de Saint Symphorien le Château et s’éteignit dans celle des Jolyclerc de la Bruyère, anoblie aussi par l’échevinage lyonnais.

Aujourd’huy dixiesme jour du mois de septembre mil six cent quatre vingt, avant midi, en l’esglise du couvent de Notre Dame de Joursey, membre despendant de l’abayeroyalle de Fontevrot, en la présence du notaire royal soubsigné et des témoins apprès nommés, sœurs Catherine Henrys de Grézieu, prieure dudit couvent, Charlotte de Chalmazel, Louise Théollière, Eléonnore de Chavagnon, Jeanne Tardi, Magdelaine du Rozier, Marie de Barrieu, Marguerite de Jannoray et Bonne Pupier, toutes religieuses et dudit couvent étant assemblées, ont vollontairement recogneu que leur chère sœur de chœur Aimée Guillet, fille de monsieur Jean Guillet, bourgeois de Saint Laurent de Chamosset, a esté reçue capitulairement par elles après avoir fait l’année de noviciat et profession, qu’elle a faicte à la grand grille du chœur de leurd. esglise à voye distincte et intelligible, et que lad. sœur de chœur Aimée Gu illet a toutes les quallités nécessaires pour bien et deument servir ladite religion, au moyen de quoi et pour d’aultres grandes et fortes considérations cogneues auxd. dames prieure et religieuses, tant en leurs noms qu’en celluy dud. couvent, elles deschargent par ces présentes et quictent ledit sieur Guillet son père ici présent de la pention viagère qu’el le[s] pourroi[en]t légitimement prétendre et exiger de luy ou de sad. fille, dont a esté requis acte, qui a esté octroyé par moydit notaire, en présence de sieur Antoine Nachard, marchand de Saint Galmier, sieur Floris Gillier, notaire royal de la Valla, tesmoins requis, signés avec lesdites dames, ledit sieur Guillet et, sa fille. Adverty du scellé sur ledict d’avant le trentième jour à peine de nullité et de l’admende de cinquante livres.

Signé par lesdites dames, leur directeur Morin, Aimée Guillet, son père, les témoins et le notaire PONTHUS.

Recherches de documents relatifs aux états généraux antérieurs à 1789
Auteur : anonyme
Référence : 1,p.11
Date : 1876
Thème 2 : Archives
RECITAL DE PIANO JEAN-FREDERIC NEUBURGER
Recital de Teresa Berganza pr la Bastie d’Urfé
Référence : 05:55,2
Date : 1964
Thème 1 : restauration
Lieux : St Etienne le Molard
Recueils de mémoires et docs sur le Forez publiés par la société de la Diana
Auteur : M.Ph.Pouzols Napoléon
Référence : 54 P.367à379
Thème 1 : inventaire, mémoires
Thème 2 : Vie de la société
Lieux : Montbrison
Réflexion sur la charte de franchise de ST Bonnet le Chateau
Auteur : M.D.A.Mignot
Référence : 56 P.303à318
Thème 2 : Archives
Lieux : St Bonnet le Chateau
Refonte et réimpression du catalogue de La Diana
Auteur : M. le Président
Référence : 1, P.7
Date : 1876
Thème 2 : Bibliothèque
Registre de dépenses de Jean Matorge, luminier de l’église de Trelins, de 1515 à 1518
Date : 1888

BD, Tome IV, Registre de dépenses de Jean Matorge, luminier de l’église de Trelins, de 1515 à 1518. Communication de M. Vincent Durand., pages 347 à 360, Montbrison, 1888.

 

M. Vincent Durand s’exprime ainsi :

J’ai trouvé dans des papiers de famille, chez M. Laffay, de Matorge, commune de Trelins, un carnet de dépenses faites de 1515 à 1518, par Jean Matorge, luminier, c’est à dire fabricien de la paroisse. Ce carnet, d’une lecture parfois difficile et d’une orthographe très personnelle, ne m’a pas semblé indigne de vous être communiqué.

On y rencontre en effet de nombreux détails relatifs à la construction du choeur de l’église, qui se bâtissait à cette époque sous la direction et peut être sur les plans d’un maître-maçon nommé Antoine Basset. Ainsi se trouve fixé l’âge d’un édifice dont l’architecture n’est pas sans mérite et qui est au nombre des derniers élevés en Forez dans le style ogival (1).

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(1)L’église de Trelins se composait d’une nef de deux travées inégales, dont une travée de clocher, d’un transept peu saillant, d’une travée de choeur et d’une abside à trois pans éclairée par autant d’élégantes fenêtres à meneaux. Elle a été, il y a une quarantaine d’années, transformée en église à trois nefs par l’adjonction à la seconde travée de deux collatéraux s’ouvrant sur celle-ci et sur l’ancien transept.

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Il résulte de plusieurs articles du journal que la construction avait été l’objet d’un marché à prix-fait, pour une somme totale qui n’est malheureusement pas indiquée. La paroisse restait chargée de la fourniture et de la conduite de la chaux, qui venait de Chandieu, ou un quartier porte encore le nom de Chaufour. Il semble aussi que la taille de la pierre formait un objet distinct, car il est fait mention d’un marché séparé avec un sieur Antoine Seignebrard, dit Suchera, pour l’exécution des nervures ou branches de la voûte. Mais peut-être le soin d’extraire la pierre ordinaire était-il laissé à l’entrepreneur de la bâtisse ; du moins, plusieurs achats de coins de fer, dont le prix est avancé par le luminier, permettent de le supposer. La paroisse fournit aussi du charbon, destiné probablement à la forge où l’on réparait les outils. Les à-compte sont donnés en argent et en denrées. Le luminier ne manque pas de noter le vin dont il a dû régaler les ouvriers à chaque nouvelle phase de la construction. On arrose la première pierre des fenêtres ; quand on met en place les cintres de la voûte, on les arrose encore (1) : les bonnes traditions ne datent pas d’hier. Aussi, comme la bâtisse est solide ! Cependant, les paroissiens paraissent s’être acquittés assez irrégulièrement de leurs obligations envers l’entrepreneur. On trouve la trace de plusieurs contraintes judiciaires décernées contre eux à sa requête.

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(1) C’était, chaque fois, une quarte de vin, à en juger par la somme dépensée

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Aux dépenses faites pour la construction de l’église se rattachent les frais de diverses autorisations, notamment celle de dire la messe à l’autel de Sainte Agathe. Cet autel était probablement un de ceux érigés dans le transept, où l’on devait dire la messe pendant la construction du choeur, qui en était séparé par une clôture provisoire ou espuer en planches. L’autre autel était pent-être dédié à saint Etienne.

Le clocher était meublé de deux cloches au moins, la grosse cloche et la cloche Melongana, lesquelles donnent lieu à plusieurs réparations.

Parmi les dépenses ordinaires du culte, on remarque celle du pain bénit des grandes fêtes, qui est une espèce de brioche faite avec de la farine de froment et du safran et à laquelle on donnait le nom de radisses, encore connu dans le pays. On achetait en outre annuellement une certaine quantité de vin, de huit à douze litres, pour vin des Pâques ; j’ignore s’il était destiné à accompagner les eulogies ou à un autre usage.

On relève un achat d’un quarteron de vin, environ deux litres, « pour les ordenans « , dépense qui semble motivée par l’élévation de jeunes clercs aux ordres sacrés, mais que je ne m’explique pas davantage (1).

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(1) J’ai trouvé depuis, dans les anciens registres de baptêmes, mariages et sépultures de la paroisse de Saint-Sixte, au pied d’une liste des rois et reine de Saint Sixte et de Saint-Fiacre et des séchaus pour l’année 1564, cette mention : « les hostiers pour les hordenant, xvij vint sept hostiers « .Ce nombre de 347 hostiers, des hosties sans doute, fait penser a une communion générale. Le mot ordinare, v. fr. ordener, s’est bien appliqué aussi à l’administration des derniers sacrements, mais il est inadmissible qu’à Saint-Sixte, plus de trois cents adultes les aient reçus en une ou même en deux ou trois années. Le sens de l’article de dépense inscrit au journal de Jean Matorge reste donc obscur.

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Un mot en passant des séchaus ou sénéchaux que je viens de signaler à Saint-Sixte. Ils étaient probablement chargés des soins extérieurs de la fête patronale. Dom Carpentier, en ses additions au Glossaire de Ducange, au mot senescalcus, rapporte ce passage de lettres de rémission de l’an 1477, où il est question des sénéchaux de Therye en Forée, mauvaise transcription évidente pour Chérier en Forez : « En faisant laquelle feste, a tousjours acoustumé avoir quatre inaistres d’icelle feste, qui se appellent chechaulx ; desquelx quatre seschaulx, etc. »

Les prix des principales denrées les suivants :

Le boisseau (19 litres 72) de froment, de 7s 1d à 7s 6d ;

Le boisseau de seigle 5s ;

La quarte (8 litres 67) de vin),de 2s 6d à 4s 2d ;

La quarte d’huile, 12s 6d ;

La livre (0 kil. 422) de cire, de 5s 5d à 6s 3d ;

Le comble (environ 28 litres) de charbon, de 8d à 1s 8d ;

8 feuilles doubles de papier iu-8°, 3d ;

Voici la pièce :

LE PAPIER DE L ESGLISE.

Memoyre que Jehan Matorges a presté à Anthoine Basset la summa de xvij gr. per conte fet entre eulx despuis ung moys en ça, huy iij d’avril mil vc et xvij

Item plus, le ije dud. moys d’avril, chié Perrin, ad Boen, pour despensa fecta, vij blans. en la presenca du vicaire de Julieu et mess. Benoit Collinges, dud. Jullieu.

Item plus, le xxviije dud. moys aud. an, chié Thomas de Juel, ad Boen, ay presté aud. Basset, xij d..

Plus, en eulf baillé ad son valet, v d.

(Suivent trois pages blanches).

S’ensuit tout ce que Jehan Matorges, lurninier de Trellins moderne, acommansant à Pasques l’an mil vc et xv, a forny de l’argent de lad. lumiarie pour les affaires de la perroclie et de lad. esglise de Trellins.

Et premièrement, En ciry pour les sierges de Pasques «t chandelles,ix gr.v d. (1)

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(1) Les articles en italique sont bâtonnés dans I ‘original, soit comme faisant double emploi, soit en règlement partiel des dépenses faites par le comptable.
Le gros valait 15 deniers ou un sou et quart.

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Item plus, pour deux cartons de froment pour le pain benoit desd. Pasques, xv s.

Item, en safran, x d.

Item, pour la sel, ij d.

Item, una quarta et dymy de vin, iij gr.

Item, pour achapter trois benons pour le mortier, xv d.

Item, pour encees, xij d.

Item, pour ce present papier, iij d..

Item, pour la cresme, tan pour despense que potour, v gr.

Item, pour. nexer ( ?) à Lyon le mandement de l’église, vj gr.

Item, pour quatre combloz de cherbon amené per Glaude Symo alias Beduing, ij gr. ij d.

Item, pour trois coingns de fer pour les massons, que doyvent les massons iij gr.

Item, bailhé à la fame dud. masson per avoir de tupins, le xiiij’ d’avril, iij d.

Item plus, a bailhé led. Matorges, luminier, pour achapter de chault conduyte, ad Chandieu, le xxiiij d’avril l’an que dessus, ij I. t. ij gr. (en marge :A forny Valesi, chandelier (2) vieux)

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(2) Ce titre de chandelier doit être l’équivalent de celui de luminier.

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Item, pour despensa de faire venir lad. chault de Chandieu, v s. v d. (En marge : A forny Brust, Iuminer vieux, v s.)

Item plus, a bailhé led. Matorges, luminier, aud. Anthoine Basset, maître masson, le dernier jour d’avril l’an dessus, pour le vin de l’acommansant de murer les verrines dud. cueur, ij s.

Item, au valet, j s.

Item plus, le v jour dud. moys, a forny led. luminier en taches (1) pour faire les pons des eters dud. cueur, ij gr.

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(1) Taches, clous pour assembler les cintres ou ponts destinés à étayer les arcs de la voûte en construction.

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Item plus, a bailhé led. luminier aud. masson aujouird’huy xxvij de may l’an que dessus, blé soigle, j carton.

Item plus. a fourny led. Matorge pour achapter le limoge de la servieta de la croys, l’an que dessus, ij s.

Item, pour achapter ung combloz de cherbon chié Dravainier, ad Boen, pour les massons, c’est assavoir, xv d. et ce, le dernier de may l’an que dessus.

Item plus, bailhé aud, Antoine Basset et ses vallés, pour le vin, le jour que lesd. massons ont marqué et tiré pour estier le cindre du cueur dud. Trellins, et ce le vij de juing, l’an que dessus ; pour ce, iij s. vj d.

Item plus, a bailhé led. Matorges à Girard, sergent de Boen, chié Pierre (?), vers le Sail, per una excecucion fecte aus perrochiens de Trellins à la requesta dud. masson, iij s. j d.


Item, una autra fois, ad Boen, aud. Girard, per remy (2) la jument de Brust et de Benoit Jay, prisse à la requesta dud. masson, huy
xxviij de juing, v s vj d.

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(2) Per remy, pour dégager.

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Item plus, pour una autre execucion , hailhé Aud. Girard après lad. excecucion, iij s. iij d. Somma, vij gr. pour lesd. Excecucions,.

Item. pour achapter dymy quarte d’uyle achaptée chié Perrin de Boen pour l’esglise : pour ce, v gr.

Item plus,pour achapter una livra de cire, pour Fayre de chandelles pour I’esglise, le premier jour d’aost l’an que dessus, pour le pris de v s. v d.

Item plias, a bailhé et forny led. luminier pour achapter una livra de cire de Tomas Ponson de Leignieu, pour fayre de chandelles pour la festa S’ Morisse (1) l’an que dessus, v s. iij d.

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(1) Saint Maurice est le patron de Trelins.

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Item, una autra livra de cire pour le pris de v s. v den.t.

Item. pour achapter una lanpia de verres au lieu de Trellins, la vespreo de Sanct Morice l’an que dessus, xv den. t.

Item plus, après. a forny pour avoir la licensa de chanter en I’otier de Sancta Gatha, v s.

Item, pour le vin de celuy qui a apporté lad. licensa de Lyon, xij den. t.

Item plus, a forny led. luminier una autra foys pour achapter una livra de cire, v s. v d.

Item plus, pour. una autra Iivra de cire, le xv de novembre l’an que dessus, v s. v d.

Item, pour les ferreures pour faire abilher la grossa cloche,. bailhé à Barjona alias ChaIey de la Botaressa, le xxj0 dud. moys. pour ce, v s..

Item plus, pour quatre quictances du preffet du cueur, ij s.

Item plus, a forny Ied. luminier pour le pain beny de Chalande en raddisses prisse de la Thevennona, l’an que dessus, pour ce, iij gr. Vj d.

Item, pour achapter ung sierge devant Sancte Agathe. v s. v d.

Item plus, troys deniers pour ayder à achapter un combloz de cherbon, pour ce, iij d.

Item plus, pour achapter deux quartes de terra pour apporter l’eau benecte, pour ce, vj d.

Item plus, a bailhé led. liminer pour la fasson de la quictance des sept livres et six cartes de blé que a remis led. Basset à Anth. Suchera, pour ce, v d. t..

Item plus, a bailhé led. luminer à la fama de Anth. Basset, masson, pour avoir des tupins, huy ije d’avril l’an que dessus, pour ce, vij d. t.

Item plus, a forny led. luminier en deux bichés de f[r]oment pour les radisses de Pasqoes l’an que dessus, pour ce, xj gr. v d.

Item, en safran pour les radisses, x d. Item, en sal, ij d.

Item, pour les en seez (1) de l’esglise, xij d.

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(1) On a déjà vu plus haut, p 351, ce mot écrit, encees. J’ignore ce qu’il signifie. S’agirait-il d’encens ?

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Item, pour una quarta de vin, iiij s. ij d.

Item plus, a bailhé à Anth. Suchera, en desduction de son prefet des branches du cueur, x gr.

Item, pour deux livres de cire achetée à Pasques dernierement passées pour fayre le ciroz perrocbial, pour ce, viij gr. x d.

Item plus, a for[n]y p[a]relhement autres deux livres de cire pour le ciroz perrochial pour les Pasques de l’an passé, qui a ung an, pour ce, viij gr. x d.

Item, pour deux benons pour porter le mortier, xx d.

Item, pour despensa faicte chié Mersault, ad Chandieu, pour les cbaroys d’aler querir la chault, le mardi après Qasimodo l’an que dessus, xj blans

Item, donné à celuy qui aporta lad. Chault, pour una pinta de vin. v d.

Item plus, à la Brandissa (1), aud. charrois, pour boyre una pinta de vin, v d.

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(1) La Brandisse, hameau, hôpital et recluserie, au passage du ruisseau de Drugent. sur la grande route de Montbrison à Roanne : c’est aujourd’hui le quartier méridional du hameau du Pavé, commune de Marcilly.

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Item plus, pour aller querir la cresme à Montlirison, vj s.

Item, pour abilher le batail de la cloche Melongana, à Perrin Fraysse, de Boen. l’an que dessus, iij s. iiij d.

Item plus. a bailhé led. Iuminier de lad. luminayre à Anth. Seignebrard alias Suchera’ quatre cartons de blé pour le pris de xx s.

Item plus, a forny led. luminier à Anth » Basset, maître masson, de l’argent de l’offerta de la Sanct Morice, en l’an que dessus, 1 s.

Item plus, a bailhé led. luminier pour la fasson d’un obligé de sept livres passé par Matorges aud. Suchera, v d.

Item pour la fasson de la quictance de quatorzes livres passée per le Borru, masson, audit luminier vj d..

Item plus, pour la fasson d’ung autra quictance de huyt livres et unzes gros. passée per led. Basset, vj d.

Item plus, pour una autra petita quictance passée per led. Borru aud. luminier de la summa [de] ving et sept gros, passé le dimanche de Pentecostes l’an que dessus, v d.

Item, una autra passa per led. Suchera de quatre livres dis solz et six cartons de blé, en deduction de l’obIigé passé par led. Matorges aud. Suchera, recepta le lungdi de Pentecostes au plâtre (1) de Trellins, v .

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(1) Plâtre, place publique précédant l’église. encore usité aujourd’hui en ce sens.

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Item, pour una autra de xviij gr. passée per led. Basset, recepta chié Bonnebault l’an que dessus, v d.

Item plus, a achapté led. luminer cinq aulnes de toelle linge nepveuve (?) pour fayre deux linceulx pour les massons, que coste [ch]ecunne alne trois gros, que monte xv gr. en l’an que dessus.

Item plus, a forny led. Luminier ,de l’argent de la lumineyre de Trellins, a Berthaud Gontier, mareschal de Chandieu, pour fayre le batayl de la cloche Melongana, la summa de vingt et sept gros t., tout compris, les despens de Benoit Jay pour porter le batail viel xx d., et ij s. t .pour le boyre du vinage (2) dud. luminer et dud.. Berthaud, mareschal, et de son valet, quant led. luminier aportat led.batail, rebatu et conté xvj blans pour le batail viel : tout cela rebatu, a forny led. luminier, huy sammedi xxj de juing l’an mil vc et xvij, pour ce, xxvij gr. t.

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(2) Vinage, vin bu à l’occasion d’un marché

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Item plus, a fourny led. laminer pour deux sierges fés et mis devant Sanct Estienne en l’an que dessus, v gr.

Item plus, a forny pour la despensa de Mathieu du Ma, du Mortier, cherpentier, de mess Pierre (?) Mortier, Anth. de la Font et led. luminer, aydant à faire le potain et espeur de clorre le cueur, x s.

Item, pour les journeuées dud. Mathieu du Mortier à faire led. potain ou espuer, pour deux journées et dymy, v.s ij d.

Item plus, a forny pour les cordes des las lanbes et chandelier devant le Crusifil, pour ce, xx d. S. toucte, xv l.t. ij d.

Item plus, a forny led. luminer en radisses pour le pain beny d’aujourd’huy jour de Chalande l’an que dessus, pour ce, ij s.

Item, pour ung quarteron de vin achapté de mess Pierre du Mortier, pour les ordenans, xij d.

Item, una livra de cire pour faire le cirge devant le Crucifit fet à la Scte Gatha dernier passée, an que dessus, pour ce, v s. x d.

Item, a bailhé à mess. Mathieu Marioton, de Boen, pour avoir apporté le mandement royal espuble (sic) ad Trellins, ij s.

Item, a plus forny led. luminier, pour d[eux car]tons de fromant pour faire les raddisses de Pasques dernier encheutes en l’an mil vc et xv…..

Item plus, pour le safran desd. r[adisses]….

Item plus, pour la sel d’icell[es], ij d.

Item plus, pour una grant quarte de vin achatée chié Perrin, de Boen, pour le vin desd. Pasques, pour ce, iiij et ij d.

Item plus, pour deux livres de cire achaptée de Thomas de Juel, marchant de Boen, pour faire le cirge perrochial desd. Pasques, pour ce, x gr.

Item plus, bailhé à mess Jehan Rochapt, vicaire de Trellins, pour aller querir la cresme a Montbrison (1), compris les despens dud. vicaire, pour ce, v gr.

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(1) Il s’agit du chrême et des saintes huiles pour l’administration des sacrements de baptême et d’extrême-onction. Trelins dépendait de l’archiprêtré de Montbrison.

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Item plus, a forny led. luminier, de l’argent de lad. luminère, pour faire abilher la croix à Montbrison, le iiij. de juing l’an mil vc et xviij, pour ce, iiij s.

1tem plus, pour une quarte d’uyle achatée à Anth. de Marensieu pour la lampe de l’église, le vij julhet l’an que dessus, pour ce, x gr.

Item plus, a achapté led. luminer, de l’argent de lad. luminare, una autre quarte d’uyle de Anth de Marensieu, le xx de feuvrier l’an que devant. pour ce, x gr..

Item, pour ensees. x d.

Item, forny à Berthaud Gontjer, mareschal de Chandieu, pour abilher le batail de la cloche Melongana, ad causa et causa (sic) du r[e]tor du change dud. batail, ix gr.

Item, bailhé à Benoit Jay. pour sa despensa de porter led. batail, xv d.

Item, pour despensa faita chié Mersault ad Chandieu per led. Berthaud Gontier,. son vallet et led. luminier, pour le vinage d’abilher led. batail, ij gr.

Item, bailhé en eufz à Anth Basset et à Gabriel Durantin, pour faire la maneuvre de Michiel Jay, v d.

Item, pour la journée de lad. inaneuvre. x d.

Item. bailhé à Pe de Rivo, notaire de Boen. pour faire l’avoyement des sept branches du cueur t[aill]ée per les Suchera. pour ce vj d.. (Suivent 11 pages bIanches).

Memoyre de ce que j’ay baiIhé à Anth. Basset, masson, pour prest. Et premièrement, pour achapter de burres ad Sanct Bonnet de Ooreaulx ,l’an mil vc et xvj, ij gr. iij d.

Item, led. Jour,.en eux, v d.

Item plus ,le jour de la Sanci Syon premier jour de may, bailhé en eufx, v d.,

Item plus, a presté led. Matorges, luminier, aud. Anth. ,masson, chié la Girarde, ad Boen, v gr.. (Suit une page blanche). Memoyre de ce que j’ay bailhé à Anth. Suchera, en deduction des sept livres que le luminier est obligé. Et premièrement, x s. v d.. (le reste de la page est blanc).

Item, a p[resté?] led. luminer, de l’argent de la luminère, huy xx de julhet, pour avoir de coingns de fert, iij gr. Memoire que j’ay bailhé aud. masson…, de quoy n’ay point d’acquit et outre les quictances, blé troys cartons, blé, iij ctons.

Item, autres troys cartons. (Cahier de 16 feuillets in-8°, papier taché d’eau, recouvert on parchemin). M. Eleuthère Brassart dit qu’il est en mesure de proposer une explication de l’article relatif au vin de Pâques. Dans certaines paroisses d’Auvergne, limitrophes du Forez, notamment à St-Rémy et à Celles, il est encore d’usage aujourd’hui de bénir du vin, à la messe, le jour de la fête patronale. A la sortie de l’office et tout le reste de la journée, chaque fidèle est admis à recevoir dans le creux de sa main un peu de ce vin et le boit. Il est probable qu’une coutume identique existait à Trelins le jour de Pâques.

M. le Président donne lecture du programme de 1’inauguration de la statue de Victor de Laprade. Il est approuvé par l’assemblée.

M. le vicomte de Meaux prie ses confrères de la Diana de venir passer la soirée chez lui, pour l’aider à recevoir dignement M. François Coppée, délégué de l’académie française, et M. Bonnassieux..

Avant de lever 1a séance, M.Ie. Président invite les membres de la Société à I’accompagner au jardin d’Allard pour se rendre compte par leurs yeux des préparatifs de la cérémonie du lendemain.

Lu séance est levée.

Le Président,

Cte DE PONCINS.

Le membre faisant fonction de secretaire,

ELeuthère BRASSART.

Registre de dépenses de Jean Matorge, luminier de l’église de Trelins, de 1515 à 1518. Communication de M.V.Durand
Auteur : M.V.Durand
Référence : 4 P.347à360
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Trelins
Registre de fondation de messes et de prébendes dans l’église de Saint-Georges-Hauteville. Communication de M. l’abbé Rochette
Date : 1891

BD, Tome VI, Registre de fondation de messes et de prébendes dans l’église de Saint Georges Hauteville. Communication de M. l’abbé Rochette., pages 66 à 74, La Diana, 1891.

 

Registre de fondation de messes et de prébendes dans l’église de Saint-Georges-Hauteville. Communication de M. l’abbé Rochette.

M. l’abbé Rochette, curé de Saint Georges Haute ville, communique à la Société un ancien registre manuscrit contenant le détail des fondations de messes et de prébendes dans son église. Ce registre que l’on petit attribuer à M. David, curé de Saint-Georges, depuis 1755 jusqu’à la Révolution, forme un cahier de 28 pages, format écolier, couvert en carton. Il porte ce titre : Livre des messes de fondation. 1757, et se termine par une table alphabétique des noms des fondateurs.

On y trouve, outre l’indication des actes constitutifs de chaque fondation, la mention, article par article et année par année, des annuités payées et des messes acquittées. La plupart des paiements s’arrêtent à 1790. Toutefois, malgré la suppression radicale par la Révolution des anciennes fondations pieuses, un certain nombre de ces redevances ont été, comme on le verra, acquittées dans le courant de ce siècle et jusqu’en 1846.

Ce registre paraît avoir été rédigé à la suite de l’ordonnance rendue par Monseigneur de Tencin, archevêque de Lyon, le 11 février 1756, pour mettre en rapport l’honoraire des messes fondées avec la valeur actuelle de l’argent, ce qui entraîna dans beaucoup de cas la réduction de leur nombre.

La comparaison des sommes payées à différentes époques ne manque pas d’intérêt et l’histoire des familles peut aussi faire son profit de quelques articles.

Mais surtout on remarque celui relatif à la prébende des Cussonnet : il donne le mot d’une question plusieurs fois agitée devant la Société, celle du vin de Pâques et du sens à donner à cette expression dans les vieux titres.

MESSES FONDEES DANS L’EGLISE PAROISSIALE DE SAINT-GEORGES-HAUTEVILLE. (1).

Jean FAURE, de Monsupt, a fondé une messe le 29 juin 1585, reçu Pugnet, pour raison de ce il donne 5 sols que Jacques Parcel de la Roche était chargé de payer ; mais Jean Méjasson, dudit lieu de la Roche, pour avoir épousé Catherine Parcel, fille de Clément Parcel, frère dudit Jacques Parcel, est actuellement tenancier du fonds hypothéqué et doit payer. Ladite messe doit s’acquitter le 11e novembre, fête de saint Martin, elle ne sera célébrée dans la suite que cinq fois tous les 18 ans, suivant et conformément à l’ordonnance de, son Eminence Monseigneur le cardinal de Tencin, archevêque de Lyon, rendue le 11e du mois de février 1756, laquelle a fixé l’honoraire de toutes les messes de fondation, savoir celui des messes à haute voix à 1 livre 10 sols, et celui des messes à voix basse à 18 sols.

En marge : Jean Méjasson de la Roche, doit. Actu[ellernent], Chantelauze.

M. Etienne PAPON a fondé six messes basses pour les jours de saint Sébastien 20e janvier, de sainte Catherine de Sienne 30e avril, de saint Roch 16e août, les trois autres sont pro defunctis, suivant son testament et codicille du 17e et 25e juillet 1631 et 1634, pour la rétribution desquelles susdites six messes il a donné annuellement six livres. M. Besson tenancier des fonds affectés à ladite pension doit payer ; il est marqué par le titre que les susdites messes doivent être célébrées à la chapelle de Saint Roch et Saint-Sébastien.

En marge : M. Besson doit payer. Actu [ellement] M. Durand, son gendre.

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(1) Ces messes fondées devaient être acquittées par le clergé paroissial, à la différence de celles dont étaient chargés les titulaires des diverses prébendes qui seront mentionnées Plus loin. V. D.

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Antoine CUSSONNET a fondé trois messes basses chaque année, le 9e janvier 161l. Lesquelles doivent s’acquitter le jour de son décès arrivé le lendemain de ladite fondation, et a donné, pour raison de ce, 15 sols que la marguillerie dudit Saint Georges est tenue de payer au sieur curé, par acte du 29e juin 1735, reçu Morel notaire le jeune, à Montbrison, à la foire de carême dudit Montbrison, pour en avoir reçu le principal racheté par Philippe Munier, acquéreur des biens de Pierre Mure affectés au payement de ladite pension. Lesdites messes ne seront célébrées que cinq fois tous les six ans, suivant ladite ordonnance.

En marge : La marguillerie doit payer.

Mre Pierre ROMESTAING, prêtre, prébendier de l’église dudit Saint Georges, a fait une fondation d’une messe chaque mois de l’année, suivant une donation à cause de mort datée du 12e janvier 1657; pour la rétribution desquelles il a donné 5 sols. André Lombardin est chargé de payer ladite somme en conséquence de la vente à lui faite par Pierre Ribon et sa femme, le 22e mars 1729, reçu Chault, notaire à Montbrison. Lesdites seront célébrées 50 fois tous les neuf ans, conformément à ladite ordonnance. (1)

En marge : Etienne Lombardin, fils dudit André, doit payer.

Marie GRILLIER relaisée de Pierre ROL, a fondé une messe à haute voix de l’office des trépassés avec un Libera me sur son vas, qui doit se dire le lendemain de la fête de Notre-Dame de mars, par son testament reçu Me Barrieu, notaire, le ler septembre 1658. Antoine Lyonnet, des Salles-Hautes, est tenu de payer ladite fondation comme tenancier des fonds affectés à la dite pension qui se monte 1 livre par an, suivant le contrat d’achat passé au profit dudit Lyonnet, le 22e mai 1711, reçu Chaley notaire, dont le protocole est entre les mains de Me Morel dit Rangon, à Montbrison. Ladite messe avec Libera me ne sera célébrée que deux fois tous les trois ans suivant ladite ordonnance.

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(1) D’après des notes que nous lisons dans le registre, cette rente et celles des Cussonnet et des Grillier auraient été acquittées régulièrement jusqu’en 1846.

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En marge : Antoine Lyonnet doit payer. Actu[ellement,] Lotte, de la Fumouse ; et d’une autre écriture : Actu[ellement], Pierre Lotte, du Bost de Saint Romain.

Mathieu PONT et André DELACHAS ont fondé un Salve qui doit se dire le 9 avril sur le tombeau d’Antoine Pont, proche le bénitier de 1 ‘église dudit Saint Georges et, pour ce, ont donné au curé la somme d’une livre, et à la marguillerie 10 sols. La fondation a été faite le 24e mai 1671, reçu Blanchard, notaire. André Lombardin est chargé de payer lesdites sommes suivant son contract d’acquisition à lui passé par Pierre Ribon et sa femme le 22 mars 1729, reçu Chault, notaire.

En marge : Etienne Lombardin fils dudit André doit payer.

Simone PONT, veuve d’André DELACHAS, a donné un pré à la marguillerie dudit Saint Georges, situé aux Salles Basses, le 23e mars 1684, reçu Balton notaire; pour raison de ce, le marguillier est tenu de payer annuellement à M. le curé 1 livre 5 sols pour deux messes hautes, l’une le jour et fête de saint Benoît et l’autre la veille de N. D. de la mi août, et 1 livre 10 sols pour trois messes basses pour Mre Claude Delachas. Lesdites messes ne seront célébrées, savoir les messes à haute voix que cinq fois tous les six ans, et les messes basses, cinq fois tous les trois ans.

En marge : La marguillerie doit payer.

En note : La nation a vendu ledit pré.

Jacques CHASSAGNIEU a fondé par son testament du 25 septembre 1685 une messe basse qui doit s’acquitter le jour de saint Jacques de juillet ou le lendemain, pour la rétribution de laquelle il donne 10 sols. André Lombardin, de Monsupt, est chargé de les payer par contrat de vente à lui passé par Pierre Ribon et sa femme, du 22e mars 1729, reçu Chault notaire à Montbrison. La susdite messe ne sera célébrée que cinq fois tous les neuf ans.

En marge : André Lombardin, de Monsupt, doit payer.

Pierre CHANTAGRET a fondé deux messes basses qui doivent s’acquitter l’une le jour de saint Pierre et l’autre le lendemain. Pour la rétribution il donne 15 sols ; le testament reçu May, notaire royal, du 19 novembre 1680. Lesdites messes ne seront célébrées que cinq fois tous les six ans.

À la suite, d’une autre écriture : Porrat qui a acquis de Guy Jambin le bien de l’Artilleux a fait purifier son contrat. Ledit Guy Jambin a été cité devant le tribunal de Montbrison. La citation ayant été nulle, les marguilliers n’ont pas poursuivi.

En marge : Actu[ellement], tenet M. Pourra, horloger.

Mre Antoine GRILLIER a fondé 4 grandes messes et 3 basses, que l’on doit dire le 3e et 4e novembre et a donné, pour raison de ce, 5 livres 10 sols annuellement que la marguillerie est obligée de payer, pour avoir été remboursée du principal. Ladite fondation faite le 15 mars 1692, et l’acte dudit remboursement est reçu par Mre Bouchetal, notaire à Montbrison, le 14 juin 1733. C’était pour survenir aux urgentes réparations de l’église. Lesdites messes ne seront célébrées savoir : les messes à haute voix, que huit fois tous les trois ans, et les messes basses, cinq fois tous les trois ans.

À la suite, d’une autre main : La fabrique est obligée de faire acquitter ladite fondation. D’une autre main : Cependant quinze francs de capital de cette rente sont placés chez Bouchet, des Salles, par acte du 10 mars 1823, reçu Dusser (voyez cet acte), avec cinq francs du principal de la rente François Gérossier. Note du 18 juillet 1845.

En marge : La marguillerie doit payer. D’une autre plume : Elle a été remboursée.

Etienne et André LOMBARDIN, de Montsupt, ont donné à la marguillerie dudit Saint Georges, la moitié d’une terre qu’ils ont acquise de Jean Semenol du lieu de Vidrieu, et ont chargé la marguillerie de payer annuellement à M. le curé la somme d’une livre pour la rétribution de deux messes basses, qui doivent s’acquitter, l’une le jour de saint André et l’autre le jour de saint Etienne, par contrat de M. Layauté, notaire royal à Sury, du le, juillet 1714. Lesdites messes ne seront célébrées que dix fois tous les neuf ans.

En marge : La marguillerie doit payer.

Barthélemy GONE, maître boulangerie de la ville de Montbrison, comme héritier de M. Martin d’un domaine situé aux Salles Basses, est chargé, suivant la tradition, de donner une messe basse dans l’espace du carême, mais il n’y a aucun acte qui l’y oblige.

Jacques PARCEL a fondé 4 grandes messes, qui doivent s’acquitter, savoir : une le jour de saint Jacques de mai, l’autre le lendemain, l’autre le jour de saint Jacques de juillet et l’autre le lendemain, pour la rétribution desquelles il donne trois livres, suivant son testament du 16e décembre 1720, reçu Morel, notaire à Sury. Tenet Jean Méjasson marié à Catherine, fille de Clément Parcel, frère dudit Jacques Parcel, fondateur. Ladite fondation est échue à N. D, d’août. Les susdites messes ne seront célébrées que deux fois par an.

En marge : Jean Méjasson doit payer. Actu[ellement], tenet Chantelauze, de la Roche.

Au bas : Payé jusques et compris 1817.

François RIVET a fondé 4 messes à haute voix, savoir: la 1re, le jour de saint François d’Assise 4e décembre, la 2e le jour de saint Jean l’Evangéliste le 27e décembre, la 3e le jour de saint François de Sales 29e janvier, la 4e le jour de saint Jean Baptiste 24e juin, pour la rétribution desquelles il donne la somme de trois livres payables à la fête de Toussaint, suivant son testament daté du 14e avril 1721, reçu Morel, notaire à Sury. Jean Thinet, fils de Mathieu Thinet, qui avait épousé Jeanne Péronnin, héritière dudit François Rivet, est chargé de payer ladite, somme de 3 livres. Les susdites messes ne seront célébrées que deux fois par an.

En marge : Jean Thinet doit payer. Actu [ellement], M. Laplagne.

À la suite, d’une autre main : Elle a été remboursée à la fabrique l’an 1812. La fabrique doit faire acquitter ladite fondation tous les ans.

Jean BOUCHET a fondé une messe qu’il veut être célébrée la veille de saint Jean Baptiste ; pour la rétribution de laquelle il a chargé Jean Baronnet, son petit fils, de payer annuellement dix sols à ladite fête de saint Jean Baptiste, suivant son testament du 27 mai 1728, reçu Morel, notaire à Sury. Ladite messe ne sera célébrée que cinq fois tous les neuf ans.

En marge : La veuve de Jean Baronnet doit payer.

François BOUCHET a fondé une messe qui doit s’acquitter le 4e octobre, jour de saint François ; pour la rétribution de laquelle il a donné dix sois. Ladite messe fondée le 1er septembre 1729, reçu Morel, notaire à Saint Jean. Antoine Gérossier de la paroisse de Lésignieu est, héritier dudit François Bouchet, il a remis les fonds à François Gérossier son fils marié à Nuzin qui doit payer. Ladite messe ne sera célébrée que cinq fois tous les neuf ans.

En marge : François Gérossier doit payer.

À la suite, d’une autre main : La fabrique a replacé chez Bouchet, des Salles, (voir 1’acte du 10 mars 1823, reçu Dusser), la somme de cinq francs, moitié du principal de cette rente. Note du 19 juillet 1845.

Jeanne PERONIN, femme de sieur Lazare Berthier, a fondé 4 grandes messes qui doivent se célébrer : la 1re, le lendemain de saint Jean Baptiste ; la 2e, le jour de saint Louis ; la 3e, le 9e septembre; la 4e, le 3e février ; pour la rétribution desquelles elle donne 3 livres payables à la fête de Toussaint de chaque année. Ladite fondation est affectée sur une verchère bien confinée, comme le fait voir l’acte reçu par Me Morel, notaire à Sury, du 25e avril 1729. Louis Dutronci, huissier royal de Montbrison, héritier ab intestat, est chargé de payer lesdites trois livres, mais Georges Bernard qui a acquis dudit Dutroncy le susdit fonds, doit payer suivant son contrat du 24 février 1738, où ladite pension est rappelée, lequel est reçu par Me Jacquemeton, notaire à Montbrison. Les susdites messes ne seront célébrées que deux fois par an.

En marge : Georges Bernard doit payer ; et, au dessous, d’une autre main : Tenet Pierre Dumas.

D’une autre main : Ledit Pierre Dumas a payé tous les arrérages jusques et compris l’année 1817.

Mre Vital VIAL, curé dudit Saint Georges, a fondé une grande messe de morts qui doit s’acquitter le 28e avril de chaque année ; pour la rétribution de laquelle il oblige son héritier, nommé J. Baptiste Glaton, de payer annuellement 1 livre qu’il affecte sur sa maison située au bourg de Saint Rornain le Puy, suivant son testament daté du 9e décembre 1735, reçu Chault, notaire à Montbrison, laquelle messe ne sera célébrée que deux fois tous les trois ans.

En marge : Tenct Pierre Chapot et Pierre Blanchet.

À la ligne, d’une autre main : Elle a été remboursée à la fabrique l’an 1811 avec les intérêts. La fabrique doit la faire acquitter tous les ans.

Pierre REY a fondé 6 messes basses et a donné, pour raison de ce, la somme de 3 livres. Mathieu Pourreron, des Salles-Basses, a reconnu de nouveau ladite fondation par acte reçu Mre Morel, notaire à Sury, le 26 novembre 1736; elle est échue à la. Toussaint. Lesdites messes ne seront célébrées que dix fois tous les 3 ans.

En marge : Jean Pourreron et Jacques Roi doivent payer.

PREBENDES QUI DOIVENT ETRE ACQUITTEES DANS L’EGLISE PAROISSIALE DE SAINT-GEORGES-HAUTEVILLE.

Celle des ROMESTAING fondée par Mre Pierre Romestaing le 11 janvier 1657, a une messe chaque semaine ; outre ce, une les jours de Pâques, Pentecôte, Toussaint, Noël, toutes les fêtes de la sainte Vierge, le jour de sainte Anne et le jour de saint Pierre, ce qui fait en tout 63 messes.

Celle des PAPON fondée par Etienne PAPON, sous le vocable de saint Sébastien et de saint Roch, a cinquante sept messes annuellement, elle fut fondée en 1634. Lesdites messes étaient payées a raison de 10 sols, mais suivant la susdite ordonnance qui permet au prébendier de n’acquitter de messes qu’au prorata du tiers du revenu de la prébende, le service de la susdite sera payé à 16 livres 13 sols 4 deniers annuellement, à quoi se monte le tiers de son revenu, laquelle somme ne fera acquitter que. 18 messes par an, et une de plus de deux en deux ans.

En marge : Nota. Lesdites messes doivent être acquittées, savoir : une messe par chaque semaine de l’année et à chacun vendredi, et encore une messe aux jours et fêtes des susdits saints et aux deux fêtes de saint Etienne, l’une au mois d’août, l’autre le lendemain de Noël, et à la fête de sainte Catherine 30e avril.

Ensuite, d’une autre main : C’est M. Dusser qui doit payer comme tenancier.

Celle des TAVERNIER, fondée par un curé de Saint Georges nommé Léabœuf, a vingt messes qui doivent s’acquitter dans le courant de l’année.

Celle des CUSSONNET a une messe tous les mois. Le curé de Saint Georges est redevable au prébendier d’icelle de la somme d’une livre chaque année, et de 10 sols à la marguillerie, dont 5 sols sont pour le paiement des hosties de la communion de Pâques, et 5 sols pour une semaize de vin destinée autrefois à humecter la bouche après la communion (1).

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(1) Ce texte est à rapprocher du suivant extrait du Livre de la paroisse de Saint Jean de la Grotte, à Autun, rédigé en 1616 par le vicaire Jean Maillard et publié par le regretté M. Harold de Fontenay dans le tome XVI des Mémoires de la Société Eduenne, p. 24.

« Item, cedit jour (de Pâques) le curé doibt payer deux hommes de bien de ladite parroisse dont l’ung sera à Saint« Jean et l’autre à Saint Branché (*), pour recepvoir le dotaire de chacune personnes, et doit ledit curé bailler esdits recepveurs dudit dotaire à chacung, six ou sept pintes de vin pour distribuer à toutes personnes apprès qu’ils ont receu leur Créateur, pour laver leurs bouches ».

M. de Fontenay explique que le dotaire ou dataire était l’offrande à laquelle était tenu par la coutume chaque fidèle qui accomplissait le devoir pascal. Quant à l’usage d’avaler, après avoir reçu la communion, une gorgée de vin non consacré, il existait aussi à Auxerre, à Reims et dans beaucoup d’autres endroits. À la cathédrale de Lyon il s’est même conservé jusqu’à nos jours à la messe pontificale, où tous les officiants, jusqu’au dernier petit clerc, après avoir communié de la main de l’archevêque, boivent, à tour de rôle, du vin dans une grande coupe d’argent qu’on leur passe. V. D.

(*) Saint-Branché ou Saint Pancrace, église co paroissiale de Saint-Jean de la Grotte.

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Registre de fondation de messes et de prébendes ds l’église de St Georges-Hauteville. Communication de M.l’abbé Rochette
Auteur : M.David, le curé
Référence : 6 P.66à74
Thème 2 : Archives
Lieux : St Georges-Hauteville
Registres perdus ds la chambre des comptes de Montbrison
Auteur : M.Edouard Perroy
Référence : 23 P.129 à134
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Réglement
Référence : 54 P.509à511
Date : 1995
Thème 1 : concours
Thème 2 : Archéologie
Réimpression de l’histoire du Forez , par LA MURE
Auteur : M. le Président
Référence : 1, P.10
Date : 1876
Thème 2 : Bibliothèque
Réimpression de la Comédie Françoise, par Benoît VORON
Référence : 1, P.54-55
Date : 1878
Thème 2 : Bibliothèque
REjet de la demande de classement du prieuré de Pommiers au nombre des monuments historiques
Auteur : M.le préfet
Référence : 3 P.287-288
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Pommiers en Forez
Relations forez Beaujolais au XIIIè s.
Auteur : M.Gonon
Référence : 48 P.287à292
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez, Beaujolais
Remarques archéologiques faites dans le département de la Haute-Loire. – Communication de M.le lieutenant Jannesson
Date : 1890

 

BD, Tome V, Remarques archéologiques faites dans le département de la Haute-Loire. – Communication de M.le lieutenant Jannesson., page 343, La Diana, 1890.

 

Remarques archéologiques faites dans le département de la Haute-Loire. – Communication de M.le lieutenant Jannesson.

 

M. le lieutenant Jannesson communique à l’Assemblée d’intéressantes remarques archéologiques faites par lui, pendant les grandes manoeuvres de 1890, sur différents monuments de la Haute-Loire, notamment à Saint-Hilaire et à Chassignoles.

Remarques archéologiques faites ds le dpt de la Hte-Loire. Communication de M.le lieutenant Jannesson
Auteur : M.Jannesson
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Hilaire Chassignoles
Remarques sur l’origine des deux tours-donjons de Roanne
Auteur : M.Henry Dupont
Référence : 40 P.83à85
Thème 2 : Architecture
Lieux : Roanne
Remarques sur les états successifs d’une salle au prieuré de Chandieu
Auteur : M.l'abbé Bégonnet, Stéphane de Mijolla et Gabriel Brassart
Référence : 21 P.244à258
Thème 2 : Architecture
Lieux : Champdieu
Remedes de bonne femme
Auteur : Melle M.Gonon
Référence : 54 P.337à344
Thème 1 : remède
Lieux : Forez
Remerciements
Auteur : M.Roustan
Référence : 49:55,4
Date : 1925
Thème 1 : Collection photographique
Lieux : Forez
Renouvelement des statuts et du règlement intérieur
Référence : 23 P.220-221
Date : 1928
Thème 2 : Vie de la société
Renseignements sur plusieurs autres artiste foréziens.Communication de M. Henry Gonnard
Date : 1885

BD, Tome III, Renseignements sur plusieurs autres artiste foréziens, Communication de M. Henry Gonnard, pages 55 à 62, Montbrison, 1885.

 

Renseignements sur plusieurs autres artiste foréziens. Communication de M. Henry Gonnard.

M.Henry Gonnard s’exprime ainsi :

La communication de M. Vincent Durand sur deux artistes foréziens me fournit une entrée on matière toute naturelle, car je voudrais moi-même attirer l’attention de la Société sur l’intérêt que présente, à ce point de vue, l’étude dos anciens documents. On y rencontre fréquemment les noms de peintres et de sculpteurs, dont le plus souvent, il est vrai, la renommée n’a pas franchi les limites de notre province, mais à qui l’on doit sans doute faire honneur de nombreux travaux exécutés dans nos églises de campagne et dans nos monuments civils. Peut-être, en recueillant avec soin ces noms d’artistes mentionnés dans les vieux terriers, les registres paroissiaux et autres titres, arriverait-on à déterminer les auteurs d’un certain nombre d’oeuvres restées jusqu’à présent anonymes et qui ne sont pas sans valeur.

J’ai recueilli dans cet ordre d’idées quelques notes encore incomplètes, mais qui présentent déjà un certain intérêt. Ainsi, qui de nous savait que Montbrison a été 1e berceau originaire de l’illustre dynastie des Parrocel ? Les anciens registres paroissiaux do Montbrison nous révèlent pourtant qu’il existait dans cette ville, vers le commencement du XVIIe. Siécle, une famille de peintres du nom de Parrocel ou Prrocel . Le nom de Perrusel, encore répandu en Forez , n’en est probablement qu’une variante .. Cette famille paraît avoir occupé un, certain rang dans la bourgoisie de l’époque. Un certain Parrocel figure plusieurs fois comme témoin dans des actes de baptème , de mariage et de sépulture, en 1607 et 1610.

Sur le registre des baptèmes de la paroisse Saint-André on trouve, à la date du 22 mai 1612, l’acte suivant :

Cejourd’huy mardy vingt deuxme may mil six cens douze, à esté baptizé céans Sibille Perrocel, fille de M » George Parrocel, paintre, et de Loise de Ladue. et a esté parrain Thomas Gogniasse et marraine Anthonie Charbonnier (pour et au nom de Sibille Perrocel, femme de M’ Estienne Peyraud. notaire royal à Marcou), femme de Thomas Boys. Et ce, en la présence des soubzsignez. – P. MONCHON, pnt, – JOURNAL, pnt, – P. PUSSIN, pnt, – BASSET, pnt, – DE COLOMBIER, curé, – DECOLLES, pnt, – J. PUSSIN, pn – FOURNANT, pnt.

Ce George Parrocel, paintre, était probablement le père de Bartliélemy Parrocel, que tous les biographes désignent comme le premier auteur de cette famille d’artistes. Celui-ci naquit à Montbrison vers 1595. Une lacune dans les registres paroissiaux, de 1588 à 1609, ne m’a pas permis de retrouver son acte de baptême.

Un descendant do la famille, M. Etienne Parrocol, qui habite actuellement Marseille, a publié en 1861 une monographie remplie do détails intéressants sur les artistes de ce nom. C’est lui qui va nous révéler à la suite de quelles circonstances cette famille montbrisonnaise a disparu de notre pays, pour s’établir ensuite à Brignoles, puis à Avignon. Voici ce que je trouve à la page 6 de son opuscule :

Le premier artiste de cette famille dont l’histoire ait enregistré le nom et consacré le souvenir, est Barthélemy Parrocel, né à Montbrison, en Forest vers 1600.
Il fut le premier et pour ainsi dire, la souche d’une nombreuse famille d’artistes, qui peuvent être comptés comme une des gloires de la France.
Issu d’une famille distinguée de Montbrison, on destinait Barthélemy Parrocel à l’état ecclêsiastique, mais une vocation irrésistible l’entraînait vers la peinture ; résolu de visiter l’Italie, il abandonna la maison paternelle pour mettre son projet à exécution.
Un grand d’Espagne rencontra Barthélemv Parrocel en route et, charmé de sa bonne mine et de ses grandes dispositions il l’emmena avec lui dans sa patrie. Après un séjour de plusieurs années en Espagne, ou il exécuta de nombreux travaux, Barthélemy s’embarqua pour l’Italie ; mais il fut pris en route par un pirate algérien. Le capitaine du navire, qui avait subi le même sort, connaissait heureusement le consul français Alger ; grace à sa protection, ils furent promptement relachés et ils arrivèrent tous deux, peu de temps après, à Rome.
Barthélemy Parrocel passa plusieurs années à s’y fortifier ; puis il revint en France vers 1630. Arrivé à Marseille, et pressé de revoir son compagnon de captivité et tout à la fois celui auquel il devait sa liberté, il fut à Brignoles, ou résidait le capitaine ; le hasard lui ayant fait rencontrer la fille d’un artisan de cette ville, nommée Catherine Simon, dont la beauté le séduisit, il l’épousa le 18 septembre 1632.
Tous les biographes se taisent sur les oeuvres de Barthélemy. Il en est une cependant qui mérite d’être signalée, c’est une Descente de croix placée au dessus de l’autel de la chapelle du Saint-.Sèpulcre dans l’église Saint-Sauveur, à Brignoles.
Le tableau ne se compose que de trois figures de grandeur naturelle ; le Christ nu, replié sur lui-nième, repose sa tête sur les genoux de la Vierge, tandis que la Magdeleine, agenouillée et vue de profil soutient son bras droit. Au bas du tableau figurent la couronne d’épines et les clous.
Bien que ce tableau ait poussé un peu au noir, son état de conservation est parfait. Le dessin en est pur et correct, les draperies d’un style simple et sévère, le coloris chaud et les oppositions vigoureuses. Le modelé des figures, et particulièrement celui du torse du Christ, éclairé avec plus d’intensité que tout le reste du tableau, et dont la couleur mate tranche sur le fond, est très puissant. Les pieds et les mains sont également traités avec une grande sûreté. La tête du Christ manqua seule peut-être d’un peu de noblesse mais celle de la Vierge est pleine d’expression. L’ensemble annonce un maître. On attribuerait sans peine cette toile au Caravage, dont elle rappelle le réalisme, la science du clair-obscur et l’énergie de la touche, si la tradition, pieusement conservée et transmise dans la paroisse, n’eu désignait l’auteur.

La famille Parrocel semble bien Montbrisonnaise d’origine, car ce nom paraît dans les titres à partir du XVe siècle. L.-P. Gras nous a laissé un cahier d’extraits pris sur différents terriers, dans lequel on trouve un Benoît Perrossel de Saint-André-de-Montbrison, (vers 1456).

Dans le terrier Tronchet (Archives de Goutelas), figure au f° 2, Johaninus Perrossel, textor ville Montisbrisonis (23 novembre 1529).

Tous les artistes dont les noms se rencontrent dans nos anciens documents ne sont pas parvenus à une semblable notoriété ; néanmoins, il me parait utile de recueillir, quand l’occasion se présente, toutes les indications de. cette nature, et de dresser autant que possible,.la liste des peintres, sculpteurs, architectes, etc., originaires de notre province ou y ayant séjourné et dont le hasard peut nous mettre les œuvres sous les yeux uit jour ou l’autre.

C’est ainsi que j’ai relevé dans les registres de la parroisse de Saint- André :

– 16 aout 1620. – Baptême de Rose Chappelle, fille de M. Antoine Chappelle, Peintre  » de présent demeurant en la présente ville « , et de dame Marie Tesmoîng. – Parrain, honnête Jean Molin, maître menuisier de Montbrison ; marraine, demoiselle Rose de la Boére.

– 13 février 1644. – Baptême do Sibille, fille de M. Guillaume, dit Dollivet, peintre, de Montbrison, et de Catherine Bourbon. – Parrain, noble François Papon de Marcoux, gentilhomme, écuyer, fils de noble François Papon, seigneur de Goutelas et autres places. Marraine demoiselle Sibille-Anne Daudieu, fille de noble François Daudieu, conseiller du Roi, élu de 1’élection de Forez.

– 26 février 1732. – Baptème do Henry, fils de sieur Pierre Duval (ou Daval), peintre et sculpteur, et de Marie Ladret.. Parrain , sieur Henry Ladret, maitre praticien ; marraine, Catherine Bruchart.

– 8 décembre 1756. – Sépulture de M. André Desbrun, peintre et sculpteur, âgé d’environ 66 ans, veuf de Toinette Thevenet. Cet acte porte la signature de Jean Desbrun fils, sculpteur.

En parcourant les registres des autres paroisses de Montbrison et des principales villes du Forez, les inventaires anciens, les archives des établissements religieux, on augmenterait certainement cette liste.

Dans le terrier Tronchet, cité plus haut, reçu au profit de noble Antoine de Cromelis, (de Cremeaux), écuyer, seigneur de Sarra, pour les fonds relevant de sa censive à Montbrison et lieux circonvoisins, 1529-1531 (Archives de Goutelas), M. Vincent Durand a relevé le nom de maistre Henrys le peintre, habitant dud. Montbrison (23 novembre 1529).

Il a trouvé dans les papiers de L.-P. Gras cette note, tirée du terrier de la commanderie de Montbrison, signé Du Puy, 1507 : Jean, fils de Gabriel Robert, pictor, de Montbrison.

L.-P. Gras cite encore, d’après un terrier de l’hotel-Dieu de Montbrison de 1493, signé Bouchard et Pagan (copie et traduction du XVIIe siècle), un Mathias Robert, peintre.

M. Vincent Durand m’a signalé également la signature, J.B.Smits, 1687, sur un grand tableau représentant l’Adoration des rois mages et non dépourvu de mérite, qui surmontait l’hotel majeur de l’ancienne église de Saint-Martin-la-Sauveté. J’ai retrouvé moi-même cette signature sur un Christ qui ornait autrefois, si je ne me trompe, la chapelle du château de Curraize, et je crois pouvoir affirmer que cet artiste était Montbrisonnais.

L’abbé Duguet, dans son mémoire sur Feurs publié par la Société de la Diana (tome VI, p. 297), dit au titre XVIIe, Annales, n° CXVIII :

Le dimanche, 12 août 1714, je bénis la nouvelle figure dorée de saint Roch donnée par le sieur Terrade, sculpteur, et elle fut portée prooessionnellement1 en établissant les Quarante-heures pour la mortalité ou peste des bêtes à cornes.

De son côté, M. Aug. Chaverondier, l’érudit archiviste du département, au cours de son rapport au Conseil général sur la situation des archives départementales au 31 aoùt 1884, mentionne le sieur Fontenelle, sculpteur et doreur à Saint-Marcel de Félines, auteur d’un maître-autel avec son tabernacle, inauguré le 21 mars 1784 dans l’église de Cleppé.

Plus loin, M. Chaverondier signale un autre sculpteur figurant sur les registres paroissiaux de Mizérieu.

Celui-ci est originaire de Panissières,  » de ce coin privilégié du Forez « , dit-il,  » qui semble avoir été de temps immémorial, ainsi que ses environs, la terre nourricière des statuaires :

Le quinze du mois de feuvrier mil sept cent soixante-deux, les statues de saint Léonard et saint Roch, hautes de trois pieds, sculptées par Thomas Jacques, artiste de Panissieres, ont étées (sic) placées dans la chapelle de Saint-Fortunat et bénies par Me Claude Duvernay, archiprétre de Néronde, en présence de Me André Burellier, curé de Sainte-Foy et Villedieu, et de Me Hector de Bansière, curé de Saint-Paul-d’Epercieux, et de Me Claude Maisonhaute, prètre de cette paroisse, qui ont signés avec nous : DESVERNAY, archiprêtre ;
DELAGRYE. Curé.

Enfin, nous nous souvenons tous d’avoir vu, parmi les tableaux que possède l’hospice de Saint-Bonnet-le-Château, une Nativité qui n’est pas dépourvue d’intérêt et porte la signature : Bovet, 1618.

Quoique Pierre Vaneau ne soit pas forézien, nous pouvons cependant le faire figurer sur notre liste, puisqu’il est venu à Saint-Bonnet-le-Chateau exécuter le superbe devant d’autel qui décore la chapelle de l’hospice. Il était né à Montpellier, le 31 décembre 1653, et mourut au Puy en 1694. habitant ordinairement Monistrol-sur-Loire, il vint plusieurs fois à Saint-Etienne où il avait exécuté dans 1’èglise Notre-Dame, un magnifique rétab1e, détruit il y a une quarantaine d’années. Cet artiste a d’autant plus droit de cité parmi nous, que sa sœur, Isabelle Vaneau, avait épousé, le 13 mars 1691, Mathieu Bonfils, de Saint-Bonnet-le-Chateau.

Ce Mathiieu Bonfils était lui mème sculpteur et travaillait, depuis six ans, sous la direction de Vaneau, au service de l’évêque du Puy. Peut-être faut-il attribuer à son ciseau le beau rétable que possède également la chapelle de l’hospice de S-Bonnet.

M. Vincent Durand demande si TortoreI, l’auteur en collaboration avec Périssin, de la célèbre suite de gravures représentant divers épisodes des guerres religieuses du XVIe siècle, ne serait pas forézien. Il y a un hameau, jadis fief, de Tortore1 clans la commune d’Estivareilles.

M. Henry Gonnard répond que cette hypothèse est d’autant plus plausible que Périssin, le collaborateur de Tortorel, est connu comme ayant travaillé à Lyon.

Réparations à l’église du prieuré de St Romain le Puy. Subvention de la Diana
Référence : 16 P.163-164
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Romain le Puy
Réparations à l’église Notre-Dame de Montbrison (1930 )
Auteur : Gabriel Brassart
Référence : 23 P.458à462
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Réparations aux monuments historiques.Eglise de Charlieu
Auteur : M.Jeannez
Référence : 1, p.42
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : Charlieu
Réparations et agrandissement projetés à l’église de St Sauveur en rue
Auteur : M.le vicomte de Meaux
Référence : 11 P.3-4
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Sauveur
Réparations exécutées dans l’église Notre-Dame de Montbrison – Communication de MM. Jamot, architecte, et l’abbé C. Peurière, archiprêtre, curé de Notre-Dame
Date : 1889

BD, Tome V, Réparations exécutées dans l’église Notre-Dame de Montbrison – Communication de MM. Jamot, architecte, et l’abbé C. Peurière, archiprêtre, curé de Notre-Dame., pages 2 à 5, La Diana, 1889.

 

Réparations exécutées dans l’église Notre-Dame de Montbrison – Communication de MM. Jamot, architecte, et l’abbé C. Peurière, archiprêtre, curé de Notre-Dame.

 

M. le Président donne lecture de la lettre suivante de M. Jamot, architecte, à laquelle est joint un relevé d’une décoration murale récemment mise au jour dans l’église Notre-Dame de Montbrison.

Monsieur le Président,
Dans le courant de l’année dernière, M. le curé de Notre-Dame de Montbrison a fait compléter la restauration du grand orgue par l’adjonction de boiseries en chêne aux deux côtés droit et gauche, pour masquer le vide sombre qui ressemblait à une entrée de cave, et aussi pour masquer la souffleterie de l’orgue.
Ces boiseries sont à charnières et peuvent être repliées sur elles-mêmes lorsque des choristes doivent exécuter des chants pour les messes en musique, etc. Elles sont dans le style du buffet de l’orgue, et surmontées d’anges aux ailes déployées destinés à donner de l’animation et une silhouette moins uniforme à la frise horizontale qui les termine. Cette adjonction au grand orgue, complément utile de sa réparation générale, avait un inconvénient pour un observateur attentif tel que M. le curé, c’était de faire ressortir davantage le défaut d’ensemble des stalles et des boiseries provisoires qui les accompagnaient tout autour du choeur, au fond duquel un autel en marbre de diverses couleurs, et dans le style du temps de Louis XIV, rendait encore plus choquantes ces irrégularités de style et d’ordonnance générale.
M. le curé a pensé, avec raison, qu’il fallait au plus tôt s’occuper de terminer la décoration d’ensemble de cette partie de l’église, qui doit, en effet, être la plus riche et la plus élégante.
Il m’a chargé en conséquence de lui soumettre un projet de boiseries de revêtement à appliquer aux pans coupés du choeur et en harmonie avec les belles stalles actuelles ; mes projet et devis ayant été acceptés, j’ai fait exécuter ces boiseries à Lyon par le maître menuisier qui a déjà exécuté le lambris sous l’orgue de Notre-Dame, la chaire et les stalles de l’église de Chandieu ; elles sont actuellement emballées, pour être expédiées à Montbrison et posées dans la quinzaine.
Pendant cet intervalle, M. le curé a fait procéder à un nettoyage général des voûtes et des murs de cette partie de l’église et enlever l’autel et les vieilles boiseries.
Cet enlèvement a mis à découvert des traces de peintures murales que M. le curé m’a prié de venir examiner.
Elles sont dans un état déplorable et il serait impossible de les restaurer.
Néanmoins je me suis appliqué à les étudier avec soin et à en faire un relevé que je vous envoie aujourd’hui, pensant que la Société de la Diana y pourra trouver quelque intérêt.
Malgré leur état de délabrement, j’ai pu reconstituer certaines formes qui m’ont paru devoir être une indication de la date de ces peintures, que j’attribue à un artiste du XIlle siècle.
Elles sont belles de composition, mais d’une naïveté d’exécution extrême, pour ne pas dire plus. Ainsi, les croix du compartiment sous la fenêtre à droite, en regardant la fenêtre du milieu, ne sont pas dessinées régulièrement ; les bras de ces croix sont inégaux ; dans la mise au net de ces peintures j’ai cherché autant que possible à reproduire tous ces défauts.
J’ai fait un calque sur place des ornements, dont j’ai pu ainsi reproduire le caractère et la silhouette ; le compartiment du milieu se compose d’une série de cercles reliés entre eux par de petites croix en ton brun rouge, d’un dessin caractéristique ; dans les intervalles sont également peintes des croix d’un beau dessin se détachant en ton or. On aperçoit encore une partie de la bordure sous la coudière de la fenêtre. Cet ensemble a été coupé par l’encastrement, fait postérieurement, de la pierre commémorative de la pose de la première pierre de l’église.
Le compartiment à droite est composé d’une série de cinq grandes croix sur la même ligne, dont les intérieurs sont enrichis de beaux dessins en forme de fleurs sortant du cercle central peint couleur or. La réunion de plusieurs croix superposées forme également un dessin de quatrefeuilles remplis d’un ton brun rouge faisant détacher les croix d’un ton bleu.
Le compartiment à gauche est formé d’une série de petits carrés de 0m 30 de côté, posés en losanges alternés, les uns par ton brun rouge pour les fonds, et les autres fonds gris bleu sur lesquels se détachent des points rouges en quinconce. J’ai cru, un moment, remarquer sur un des losanges la trace de petites fleurs de lys, jaune or, aux quatre coins ; mais il est très difficile de les distinguer, et je ne saurais affirmer l’exactitude de mon observation.
En somme, ces peintures, toutes variées de composition, devaient produire un très bel effet décoratif, lorsqu’elles avaient l’éclat des couleurs vives ; mais, ainsi que je vous l’indiquais en commençant, par suite des remaniements successifs qu’a subis le sanctuaire de l’église Notre-Dame, elles sont aujourd’hui dans un tel état de délabrement, qu’il serait impossible de les restaurer; car ce n’est que dans certaines parties, heureusement moins détériorées, que j’ai pu les reconstituer dans mon dessin. Le mieux était donc de n’y pas toucher. Et, quand les boiseries nouvelles les recouvriront, le peu qui en reste sera à l’abri d’une destruction totale.
Il était bon que la Société de la Diana, qui s’intéresse si vivement aux monuments du Forez, eût connaissance de ces débris de peintures ; c’est pourquoi je m’empresse de vous adresser le relevé que j’en ai fait, pour que vous puissiez le communiquer à la réunion du 17 janvier courant.
Veuillez agréer, etc,
Lyon, le 16 janvier 1889.

A la suite de cette lecture, M. l’abbé Peurière dit qu’il a remarqué lui-même que l’inscription commémorative de la pose de la première pierre de l’église Notre-Dame, inscription publiée dans La Mure-Chantelauze, t. 1, page 223, a été encastrée après coup dans le fond de l’abside. L’autel placé au-devant et récemment démoli était sans valeur. Il datait du commencement de ce siècle et avait été revêtu de plaques de marbres de couleur de provenances diverses.

M. le curé ajoute qu’il a fait enlever en ces derniers temps les débris de toute nature qui encombraient les reins des voûtes de son église. Depuis des siècles les matériaux les plus divers s’étaient accumulés dans les combles et jamais rien n’en avait été descendu. Ce travail de déblaiement a produit le chiffre invraisemblable de 400 tombereaux d’environ 14 quintaux métriques chacun, soit un poids de plus de 550 tonnes dont on a soulagé les voûtes et les contreforts.

M. le Président remercie M. le curé Peurière et M. Jamot des renseignements qu’ils ont bien voulu fournir à la Société sur les réparations en cours d’exécution ou projetées dans l’église Notre-Dame.

Dons.

M. Vincent Durand dépose sur le bureau, de la part de MM. les abbés Rivalland et Flachard, deux ouvrages dont ils sont les auteurs et consacrés l’un et l’autre à saint Domnin, dont les reliques ont été vénérées jusqu’à la Révolution dans l’église de Chandieu.

Des remerciements leur sont votés par la Société.

Réparations exécutées ds l’église Notre-Dame de Montbrison. Communication de MM.Jamot, architecte, et l’abbé C.Peurière, archipêtre, curé de Notre-Dame
Auteur : MM.Jamot, l'abbé C.Peurière
Référence : 5 P.2à5
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Réparations projetées à Charlieu et à Ambierle.Communication de M.Jeannez
Auteur : M.Jeannez
Référence : 3 P.260-261
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : Charlieu , Ambierle
Réparations projettées à Charlieu et Ambierle, communication de M. Jeannez
Date : 1885

BD, Tome III, Réparations projetées à Charlieu et à Ambierle, communication de M. Jeannez, pages 260 à 261, Montbrison, 1885.

 

Réparations projetées à Charlieu et à Ambierle, communication de M. Jeannez

 

M. Jeannez s’excuse par lettre de ne pouvoir assister à la réunion et donne les détails suivants sur les réparations projetées par la commission des Monuments historiques à Charlieu et à Ambierle.

J’ai à vous communiquer deux bonnes nouvelles que m’a transmises M. l’architecte des Monuments historiques par ses lettres des 23 et 25 janvier Elles concernent les restauration et conservation de deux de nos monuments roannais.
Comme mandataire de la Diana, nous avions demandé depuis longtemps : d’une part, la conservation et consolidation du cloître du prieuré de Charlieu, d’autre part, la restitution au culte de l’ancienne chapelle de Pierrefitte et la réparation de la vitrerie du XVe siècle dans l’église d’Ambierle.
1° Le rapport sur Charlieu a été déposé au ministère le 15 janvier. Il conclut à la réparation des trois galeries encore debout du cloître du XVe siècle, à l’installation d’un gardien dans les bâtiments du prieuré et à la remise à la Fabrique (qui accepte) de la jouissance de ces bâtiments, à la charge de les entretenir une fois réparés. La réparation du cloître comprend celle de la salle capitulaire contiguë et la réouverture des quatre baies géminées du vieux cloître roman du XIe, qui fera communiquer cette salle avec le surplus des bâtiments du prieuré.
La dépense est évaluée à 9. 334 francs. Et on estime qu’elle pourra être supportée et votée par la commission des Monuments historiques, si de notre côté nous arrivons à recueillir par souscription les 1700 francs nécessaires pour la réparation du donjon roman, dont les travaux seraient exécutés en même temps et par le même entrepreneur.
2° Le rapport sur Ambierle, déposé le 25 janvier, est divisé en deux chapitres. Le premier, relatif à la restauration de la chapelle de Pierrefitte, s’élève à 4.874 francs, pour lesquels il ne sera point demandé de subvention aux Monuments historiques, car cette dépense sera couverte par les 1.500 francs souscrits par M. le duc de Cadore et les 3.000 francs votés par la fabrique et la commune pour la restauration de la sacristie.
La demande de secours est réservée pour le deuxième chapitre, bien plus intéressant, puisqu’il a trait à la remise en plomb de toute la vitrerie ancienne (avec suppression des morceaux réparés à Clermont), dépense évaluée à 11.500 francs. Mais sans attendre ce grand travail de restauration des vitraux d’Ambierle, il va être procédé d’abord et de suite à la réparation urgente de tous les grillages extérieurs, dont la détérioration est telle qu’une pierre lancée par un enfant ou qu’un orage pourraient causer des dégâts terribles.
Vous pouvez annoncer aussi que la souscription pour couvrir les frais de réparation des peintures d’Ambierle touche à son terme. Les comptes en seront donnés à la Diana et je vais entreprendre la souscription pour le donjon de Charlieu.
Répertoire critique des anciens inventaires conservés aux archives départementales de la Loire
Auteur : M.Biernawski
Référence : 23 P.504à549
Thème 1 : inventaire
Thème 2 : Archives
Lieux : Loire
Résistance en région Rhône-Alpes. Après avoir été constituée par Jean Moulin, l’armée secrète est décapitée : 1er, 3, 10 février 1943
Restauration de l’église de la Bénisson-Dieu
Auteur : M.Jeannez
Référence : 2 P.267-268
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : La Bénisson-Dieu
Restauration de l’église de ST Haon le CHatel
Auteur : M.Antoine Bonin
Référence : 44 P.251-252
Thème 1 : restauration
Lieux : St Haon le Chatel
Restauration de la Chapelle des pénitents de Montbrison
Référence : 38 P.200à202
Thème 2 : Architecture
Lieux : Montbrison
Restauration de Notre-Dame de Laval
Auteur : Compte rendu par M.le prsdt, MM.Gayet, V.Durand
Référence : 7 P.436à442
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Germain de Laval
Restaurations à l’église de St Haon le Chatel
Auteur : M.Antoine Bonin
Référence : 43 P.279-280
Thème 1 : restauration
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Haon le Chatel
Reunion ds la salle de la Diana à Montbrison
Auteur : Comte de Sugny
Référence : 41 P.177-178
Date : 1969
Thème 2 : Vie de la société