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Les Bulletins de la Diana 3906 résultats
Reunion du 31 mars 1962
Auteur : Baron de Rochetaillée
Référence : 37 P.173à175
Date : 1962
Thème 2 : Vie de la société
Réunion du 4 avr. 1940
Auteur : M.Noël Thiollier
Référence : 27 P.211à215
Date : 1940
Thème 2 : Vie de la société
Reunion du 4 mars 1967
Auteur : Comte O.de Sugny
Référence : 40 P.65à68
Date : 1967
Thème 2 : Vie de la société
Reunion du 7 mars 1970
Auteur : Comte O.De Sugny
Référence : 41 P.235à239
Date : 1970
Thème 2 : Vie de la société
Réunion du 8 nov. 1945
Auteur : baron de Rochetaillée
Référence : 29 P.103à115
Date : 1945
Thème 2 : Vie de la société
Réunion du conseil d’administration, tenue le 11 avr.1878
Auteur : M.Testenoire-Lafayette
Référence : 1,p.38
Date : 1878
Thème 2 : Vie de la société
Reunion du jeudi 26 juin 1958 à la Bastie d’Urfé
Référence : 35 P.267à272
Date : 1958
Thème 2 : Vie de la société
Lieux : St Etienne le Molard
Reunion trimestrielle de la Diana du 15 nov. 1975
Auteur : Comte O.de Sugny
Référence : 44 P.231à234
Date : 1975
Thème 2 : Vie de la société
Réunion trimestrielle du 18 mars 1937
Auteur : M.Noêl Thiollier
Référence : 26 P.23à30
Date : 1937
Thème 2 : Vie de la société
Réunion trimestrielle du 5 nov. 1936
Auteur : M.Noël Thiollier
Référence : 25 P.313à317
Date : 1936
Thème 2 : Vie de la société
Révision du mobilier découvert ds un puit à Trelins en 1876 et publié par V.Durand ds les mémoires de La Diana en 1877
Auteur : M.Robert Périchon, Melle Muriel Jacquemont
Référence : 58 P.9à16
Thème 1 : mobilier
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Trelins
Rive gauche de la Loire
Auteur : M.l'abbé Épinat
Référence : 44 P.253à271
Thème 1 : justice
Lieux : Forez
ROBERT DE CHABANOLLE (+2005), Notice de M. Philippe Pouzols
Robert Périchon
Auteur : M.Henri Delporte
Référence : 58 P.253à256
Thème 1 : hommage
Thème 2 : Archéologie, bibliothèque
Lieux : La Bénisson Dieu
Robert Périchon, Gabriel Chapotat
Robert Périchon, La plume et les gouffres, un ouvrage consacré à un sociétaire de La Diana : Alfred-Edouard Martel
Robert Périchon, Le fer gaulois d’Essalois, une découverte d’Alembert Boissier
Robert Périchon, Muriel Jacquemont, Révision du mobilier découvert dans un puits à Trelins…
Robert Périchon, Rapport concernant le Musée archéologique de La Diana
Roger Briand, Le retable baroque de l’assomption en l’église du bourg de Veauche
Rôle d’une aide par parcelles, au XVè s.
Auteur : M.de Neufbourg
Référence : 21 P.227à230
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Rôle des tailles des paroisses de la généralité de 1680 à 1690, Recettes des 5 élections de 1688à1712
Auteur : M.de Neufbourg
Référence : 22 P.221à276
Thème 1 : impôt
Thème 2 : Archives
Lieux : lyon, villefranche, roanne, st etienne
Royalistes et républicains à Montbrison
Auteur : M.Claude Latta
Référence : 53 P.299à321
Date : 17921793
Thème 1 : religieux, economie
Lieux : Montbrison
Ruines antiques découvertes à Saint-Paul d’Uzore. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent
Date : 1892

BD, Tome VI, Ruines antiques découvertes à Saint-Paul d’Uzore. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent., pages 250 à 253, La Diana, 1892.

Ruines antiques découvertes à Saint-Paul d’Uzore. – Communication de M. Alphonse de Saint-Pulgent.

M. A. de Saint-Pulgent donne lecture de la note suivante :

En visitant cet hiver l’ancienne église de Saint-Paul d’Uzore, mon attention fut attirée par l’affleurement au niveau du sol et au sud de l’édifice d’une maçonnerie affectant la forme d’un segment de cercle. Notre zélé bibliothécaire, M. Rochigneux, fut frappé comme moi de cette particularité, et, trouvant là une nouvelle occasion de ne ménager ni son temps, ni sa peine, se mit à l’œuvre pour dégager la construction. Après une journée de travail, nous nous trouvions en présence d’une abside en demi-cercle dépassé, d’un petit appareil romain très régulier, et paraissant se relier de chaque côté par sa base à d’autres murs.

Le terrain où nous nous trouvions étant communal, il était impossible de continuer nos recherches sans l’autorisation du maire de Saint-Paul. Je n’ai nul besoin de vous dire que M. de la Plagne, notre aimable collègue, nous a donné toute facilité de poursuivre nos travaux ; et, au bout d’une douzaine de jours, nous avions complètement mis à découvert ces restes de constructions dans l’étendue du terrain de la commune. Elles se prolongent au-delà ; mais les champs voisins étant ensemencés, il ne fallait point songer à demander à leur propriétaire l’autorisation d’y pénétrer.

Telles qu’elles se sont révélées à nous dans la partie explorée, les ruines se développent dans le cimetière et dans l’église abandonnés de Saint-Paul, sur une longueur totale de plus de 22 mètres, parallèlement au flanc de la montagne. Elles consistent, comme on peut en juger par le plan dressé pour nous, par M. Preyssat, avec un soin tout particulier, en deux compartiments rectangulaires A, C, alternant avec deux pièces semi-circulaires B, D, de rayons différents, le tout disposé avec une grande régularité sur une même ligne.

Les murs très bien construits et appareillés sont bâtis complètement en moellons basaltiques provenant du mont d’Uzore, mesurant en moyenne 15 de longueur sur 0 m 075 de hauteur et reliés par des joints saillants d’un bel effet décoratif. Les pierres d’angle toutefois sont presque exclusivement en granit lamellaire tiré des carrières de Maure, et leur longueur est portée à 0 m 22.

L’épaisseur des murs est de 0 m 45 et de 0 m 65.

Dans la pièce rectangulaire C située sous la nef de l’église nous avons trouvé, à près d’un mètre de profondeur, une portion de pavement en opussigninum, de 0 m 06 d’épaisseur. Le bourrelet qui le borde et dont on suit la trace sur toute l’étendue des parois latérales de la pièce indique l’emplacement d’une piscine. Cette aire a été défoncée au moyen-âge pour installer trois sarcophages de pierre. Près de l’angle nord-ouest de la même pièce se trouvent les restes d’un foyer.

D’autres pièces devaient être pavées en mosaïque, car nous en avons découvert quelques cubes dans la pièce B. Une quantité considérable de ces petits matériaux trouvés épars dans une vigne située un peu plus bas provient sans doute des mêmes salles, d’où on les avait extraits et rejetés au loin lors du creusement des fosses à sépultures. C’est en effet à l’établissement d’un cimetière chrétien en cet endroit qu’il faut attribuer l’absence presque totale de débris de l’époque antique au milieu des ruines. A peine avons-nous pu recueillir quelques rares fragments d’amphores, de sérias, de vases samiens.

Quelle pouvait être la destination de l’édifice dont les restes viennent de reparaître au jour ? Il serait, je crois prématuré d’émettre une opinion à cet égard ; en l’état., plusieurs hypothèses peuvent être admises. Il y avait évidemment là un monument privé ou public d’une certaine importance, mais dont nous n’apercevons qu’une partie peut-être minime. Les travaux du canal du Forez, en 1888, ont mis à découvert à quelques mètres seulement en soir et au-dessus de l’emplacement de nos fouilles et sur une longue étendue de terrain, des portions de murailles épaisses, solides et bien appareillées, des indices de voûtes, des vestiges d’un foyer, des cubes de mosaïque, quelques spécimens de marbre statuaire, des quantités considérables de tuiles à rebords; et j’ai tout lieu de croire que ces vestiges ont un rapport direct avec ces substructions. M. Peniguel, d’ailleurs, a fait lever fort exactement tous ces détails et a bien voulu nous en permettre le plan. Quand nous posséderons ce document précieux et que nous aurons, avec votre assentiment, poussé plus loin les fouilles commencées, il sera sans doute possible d’établir une corrélation entre ces divers éléments et d’arriver ainsi à une solution définitive. D’ici là je dois me borner à vous signaler sans commentaires ces découvertes originales.

Ruines antiques découvertes à St Paul d’Uzore. Communication de M.Alphonse de St Pulgent
Auteur : M.A.de St Pulgent
Référence : 6 P.250à253
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Paul d'Uzore
Ruines au Crêt de Montorcier près de St Bonnet le Château
Auteur : M.Bataille
Référence : 21 P.259à269
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Bonnet le Château
Ruines du château de Rochebaron
Auteur : M. l'abbé Prajoux
Référence : 9 P.268-269
Thème 1 : don à la bibliothèque
Thème 2 : Bibliothèque
Saint Jacques Mata Moros
Auteur : M.Osmin Ricau
Référence : 40 P.147-148
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : Marcigny
Saint-Jean-des-Prés, commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem à Montbrison
Auteur : Sophie Sagnard, Muriel Jacquemont
Référence : 60, p.25 à 38
Date : 2001
Salle basse voutée à St Haon le Chatel
Auteur : M.Antoine Bonin
Référence : 35 P.303à313
Thème 1 : plan
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Haon le CHatel
Salle Burret aux facultés catholiques
Auteur : Baron de Rochetaillée
Référence : 30 P.36à42
Date : 1946
Thème 2 : Vie de la société
Lieux : Lyon
Salt en Donzy il y a cent ans…
Auteur : M.l'abbé Beroujon
Référence : 45 P.129à143
Thème 1 : registres paroissiaux
Thème 2 : Archives
Lieux : Salt en Donzy
Salt en Donzy il y a cent ans…
Auteur : M.l'abbé Béroujon
Référence : 45 P.199à223
Thème 1 : religieux, mobilier
Lieux : Salt en Donzy
Savigneux et Moingt, deux prieuré Casadéens
Auteur : M.Philippe Pouzols
Référence : 53 P.65à71
Thème 1 : lieu de culte
Thème 2 : Archives
Lieux : Savigneux, Moingt
SAVIGNEUX, HIER ET AUJOURD’HUI
Sceau découvert à St Just en Chevalet.Communication de M. l’archiprêtre Langlois et de M.V.Durand
Auteur : M.Langlois, M.V.Durand
Référence : 3 P.295à299
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Just en Chevalet
Sceau des Machabées. Communication de M. Steyert
Date : 1881

BD, Tome II, Sceau des Machabées. Communication de M. Steyert., pages 23 à 25, La Diana, 1881.

 

Sceau des Machabées. Communication de M. Steyert.

M Steyert a adressé au Président la lettre suivante :

Lyon, 15 mai 1881.
Monsieur le Président,
Le Bulletin du 2e trimestre de 1880, p. 256, contient une communication relative à un sceau conservé à Roanne et portant pour légende les mots Sigillum Sanctorum Machabeorum. Dans cette note, il était annoncé que le sceau original devait être adressé à M. Anatole de Barthélemy, pour lui permettre de se prononcer sur son authenticité et sa provenance. Une telle déclaration ne me permettait pas de prévenir la décision de M. de Barthélemy, mais comme depuis un an bientôt, il n’a plus été question de ce petit problème archéologique, je crois pouvoir sans indiscrétion donner mon avis et communiquer à la Société ce que je sais sur ce monument, dont j’ai eu l’original authentique entre les mains.
Ce sceau, de 75 millimètres de hauteur sur 58 de large (mesures prises sur le grenetis extérieur), ne date pas du commencement, mais bien plutôt de la fin ou tout au plus, de la seconde moitié du XVe siècle. Le style de l’édicule qui surmonte les figures et surtout la forme des caractères de la légende, qui sont des capitales romaines de la période qui succèda aux capitales gothiques, ne laissent pas de doute à cet égard. L’aspect particulier de ces lettres, les S et les G, qui sont encore tout gothiques, témoignent aussi d’une époque de transition et permettrait de fixer entre 1460 et 1480 à peu près la date de ce monument, ce que confirme le costume des sept petits personnages qui, vêtus en gentilshommes du temps de Charles VII et de Louis XI, représentent les sept frères Machabées. Comme M. de Barthélemy, je serais fort disposé à attribuer à ce sceau une origine allemande. Il est cependant d’une exécution un peu rude et maladroite, avec certaines imperfections qui caractérisent les sceaux italiens de style gothique, d’une infériorité si marquée en comparaison des sceaux français et allemands, et aussi des admirables œuvres de gravure en sceaux et en médailles que produisit la Renaissance italienne.
Une autre rectification que je dois proposer à la description donnée par le Bulletin, est que la légende n’était suivie d’aucun nom, mais de deux rinceaux qui comblaient le vide laissé par l’absence des mots. Enfin, l’espace entre le dais et le clocheton du contrefort était rempli par un petit dragon formant rinceau et qui faisait, de cette façon, pendant à la syllabe SI, de l’autre côté, au commencement de la légende. Cette dissemblance entre le sceau original que j’ai eu entre les mains, et celui de Roanne, me donne à penser que ce dernier est une contrefaçon de l’original, et que la suppression des rinceaux aurait été opérée par un faussaire, qui se réservait d’y graver un nom de lieu pour ajouter du prix à sa falsification. Il ne faudrait pas supposer que cette suppression eût été obtenue par un remplissage des creux de l’original. Cela n’est pas possible. On a supprimé les rinceaux par grattage sur l’épreuve en relief qui servit à fondre la reproduction falsifiée de la matrice originale. Je suis confirmé dans cette hypothèse, que l’exemplaire de Roanne est un surmoulage, par une particularité que j’ai encore à rapporter.
Je connaissais et j’avais étudié avec soin le sceau en question (il y a une vingtaine d’années de cela), lorsque deux ou trois ans après, un collectionneur lyonnais me communiqua un sceau semblable qu’il croyait, à raison de la légende, devoir appartenir à l’abbaye de Saint-Just. Je n’eus pas de peine à le détromper à cet égard, mais de plus je constatai et je lui fis remarquer que la pièce qu’il avait entre les mains n’était pas un original, mais un surmoulage. Je dois dire cependant que si je n’avais pas eu un souvenir très-net et très-précis du premier sceau j’aurais pu être trompé. Mais outre l’infériorité relative produite par le moulage, deux détails dénonçaient la supercherie. Le second sceau était de bronze, le premier était de laiton ; de plus, à celui-ci, l’appendice fixé au dos du sceau et destiné à le maintenir quand on y foulait la cire, était découpé à jour d’un ornement gothique surmonté d’un anneau dont il ne restait que la moitié, le surplus ayant été brisé.
Un autre détail qui permettra de distinguer l’original de la copie, est que l’appendice ne se liait pas au corps du sceau par un angle droit, mais il s’y rattachait par une sorte de doucine de forme élégante et dont voici le profil, avec un croquis en perspective de l’extrémité du sceau.
Il me paraît donc à peu près certain que le sceau de Roanne n’est qu’un surmoulage du monument original, si même il n’est pas celui qui me fut présenté. Les particularités que je viens de signaler permettront d’ailleurs au possesseur de ce sceau de constater le fait. Pour lui faciliter cette tâche, je joins ici le dessin que j’avais eu soin de relever, parce que c’était le premier exemple de ce genre que je rencontrais.
Veuillez agréer, etc.
A. STEYERT.
La séance est levée.
Le Président,
Cte L. DE PONCINS.
Le Secrétaire,
V. DURAND.
Sceau des Saints Machabées, communication de M.Michaud, Architecte
Auteur : M.Michaud
Référence : 1, p.256
Thème 2 : Archéologie
Sceau du bourg d’Amplepuis. Communication de M.E.Brassart
Auteur : M.E.Brassart
Référence : 6 P.117à120
Thème 1 : sceau
Lieux : Amplepuis
Sceau du bourg d’Amplepuis. Communication de M. E. Brassart
Date : 1891

BD, Tome VI, Sceau du bourg d’Amplepuis. Communication de M. E. Brassart., pages 117 à 120, La Diana, 1891.

 

Sceau du bourg d’Amplepuis. Communication de M. E. Brassart.

M. E. Brassart s’exprime ainsi :

J’ai l’honneur de. vous présenter un petit sceau matrice du moyen âge, dont je dois la communication à notre confrère, M, H. Matagrin.

Ce sceau est ovale et mesure 0 031 sur 0 020. Il est formé d’une plaque de bronze de 0 0025 d’épaisseur gravée d’un côté au burin et, de l’autre, renforcée par une arête médiane de 0 m 0005 de saillie, sur 0 m 003 de largeur, qui se relève dans le tiers supérieur de manière à donner passage à un trou de suspension.

La partie gravée représente, au centre, la sainte Vierge assise, couronnée, portant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Autour on lit cette légende :

+ S: bORGII: DE AMPLOPVTEO

Sceau du bourg d’Amplepuis.

Le travail est assez sommaire; les figures sont traitées avec raideur. La forme des lettres et le costume de la Vierge indiquent la fin du XIVe siècle.

Le sceau est pour ainsi dire à fleur de coin, il n’a presque pas servi. Il a subi une seule détérioration : un coup donné, probablement avec la pointe d’un marteau, au milieu du revers, comme pour le briser, et qui a rendu la surface gravée légèrement convexe. Il offre aussi une particularité à signaler, c’est sa forme ovale. Cette forme était adoptée par les communautés religieuses, les femmes ; mais généralement les villes avaient, comme les seigneurs, des sceaux ronds.

Le propriétaire actuel de cet objet, M. l’abbé Rey, curé de Pomeys (Rhône), le trouva, en 1875, dans la sacristie de l’église de Saint Loup, près Tarare. Il lui fut donné par le curé qui ignorait comment il se trouvait là.

Il paraît avoir séjourné, longtemps en terre : la patine vert foncé qui le recouvre entièrement est fort épaisse et, en le nettoyant à la brosse, j’ai fait sortir du creux de la gravure des parcelles d’une terre argileuse très adhérente.

Ce rare petit monument – il me serait difficile d’en citer un similaire dans notre région – peut à bon droit être considéré, comme forézien. En effet, Amplepuis, ville du Beaujolais et maintenant du département du Rhône, faisait partie du Roannais au Xle siècle. J’en trouve la preuve dans la charte 756 de Savigny, par laquelle Hugo Fredelannus donne, en 1086, à cette abbaye, une église sous le vocable de la sainte Vierge, charte ainsi datée : Actum in pago Rodanensi., in villa de Ainploputeo (1).

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(1) L’ancienne église d’Amplepuis était sous le vocable de l’Assomption de Notre Dame. C’est probablement en 1811, lors de la construction de l’église actuelle, que saint Philibert a été choisi pour nouveau patron. V. Aug. Bernard, Cartulaire de Savigny et d’Ainay, p. 393 et 1028. Cochard, Topographie du Lyonnais, Forez et Beaujolais, mss. à la Bibliothèque de la Diana.

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Au XIIIe siècle, en 1222, par le traité de paix entre Guy IV, comte de Forez, et Humbert V, sire de Beaujeu, qui mit fin à une guerre entre ces deux seigneurs, Amplepuis, quoique compris déjà dans les limites du Beaujolais, fut déclaré relever comme fief du Forez et ses divers possesseurs en rendirent par la suite hommage à nos comtes (1).

Amplepuis sur notre sceau est qualifié de bourg, c’est à dire de localité fortifiée : c’est généralement le sens donné à ce mot. Cependant l’Almanach du Lyonnais, Forez et Beaujolais pour l’année 1760 dit: « D’anciens titres donnent à Amplepuis le nom de ville, quoiqu’il n’y ait aucun vestige de fortification ». Ne faudrait il pas alors supposer, de la part des habitants, une tentative de se constituer en commune, dans le but de se fortifier, au moment de la guerre de Cent Ans et particulièrement vers la fin du XIVe siècle, pendant les courses des Tardvenus (2) ? Tentative que les seigneurs, les Beaujeu-Amplepuis, auraient fait avorter, mais dont un vague souvenir se serait pourtant conservé.

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(1) Huillard Bréholles, Titres de la maison ducale de Bourbon, n° 39 et 93. Barban, Recueil d’hommages de fiefs, p. 130 et suiv.

(2) Vers 1365, les bandes de Seguin de Badefol auraient incendié la cure d’Amplepuis. Guigue, Les Tard-venus, p. 111.

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M. Vincent Durand dit qu’au moyen âge le mot bourg paraît s’être parfois appliqué à des lieux défendus par un simple fossé. Il cite à l’appui une charte de l’an 1045 donnée par Robert, duc de Bourgogne, en faveur de l’abbaye de Saint Bénigne de Dijon. On y lit : « Adierunt presentiam meam Halinardus abbas cœnobit Divionensis, cum quibusdam ejusdem loci fratribus, humiliter postulantes quatinus cessare facerem homines nostros a quibusdam torturis, quibus eum familiamque suarn gravabant …..Quorurn petitionibus ……….libenter favens ……… promitto deinceps intra ambitum fossati qui Burgus vulgo claustrum vocatur neque me infracturam aut rapinam facturum, neque meis hominibus, aut alii cuiquam hoc consensurum (1).

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(1) B. Petit, Histoire des dues de Bourgogne de la race Capétienne, t. I, p. 375.

Sceau provenant des archives du château de Sury le Comtal
Auteur : M.Jourdan de Sury
Référence : 11 P.500-501
Thème 1 : don aux archives
Thème 2 : Archives
Lieux : Sury le Comtal
Sceaux découverts à Saint-Just-en-Chevalet, communication de l’archiprêtre Langlois et de M. Vincent Durand
Date : 1886

BD, Tome III, Sceau découvert à Saint-Just-en-Chevalet, communication de M. l’archiprêtre Langlois et de M. Vincent Durand, pages 295 à 299, Montbrison, 1886.

 

Sceau découvert à Saint-Just-en-Chevalet, communication de M. l’archiprêtre Langlois et de M. Vincent Durand.

 

M. l’abbé Langlois communique à l’assemblée un petit sceau-matrice, découvert récemment à Saint-Just-en-Chevalet dans un jardin appartenant à M. Valendru.

Ce sceau de bronze orbiculaire, gravé sur la base d’une pyramide hexagonale à faces concaves et terminée par un appendice quadrilobé, mesure 18 millimètres de diamètre et 34 millimètres de hauteur.

Au centre un écu portant d….à trois chevrons d…..à la bordure d…. chargée de 13 besants ou tourteaux d…. Autour de l’écu cette légende en capitales gothiques : + JOHAN – RONI

M. Vincent Durand fournit les détails suivants sur le propriétaire présumé de cet objet.

Le sceau produit par M. l’abbé Langlois parait remonter au commencement du XlVe siècle. Les caractères de I’inscription accusent bien cette époque, et la forme de l’écu rappelle beaucoup celle des blasons de la Diana, peints, comme on sait, vers l’an 1300. Je crois donc pouvoir sans témérité attribuer le sceau dont il s’agit à Jean Roni, damoiseau, qui vivait en 1336, date d’un terrier reçu à son profit, qui fait partie des archives du château de Beauvoir. Ce terrier prend aux environs de Lavieu et à Montsupt. Jean Roni y est indifféremment appelé Roni et Ronini (1).

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(1) .. Confessus fuit… se debere anno quolibet dicto Johanni Ronini, etc,.. et se esse hominem cubantem et levantem dicti Johannis Roni.

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Jean Roni descendait probablement de Guillaume Ronini, chevalier, qui acquit, en juin 1262, certains cens de Johannin de Monseun, damoiseau, suivant un titre des mêmes archives. On peut le croire père ou grand-père d’autre Jean Rognini, damoiseau, témoin à un acte de foi et hommage prêté, le 13 mars 1363, par Pierre de Syuriaco, dit Pilet, seigneur de Marcoux (1) et qui fit fief lai-même, le 17 septembre 1378, pour ce que lui et Marguerite de Jas sa femme possédaient à Lavieu et à Montsupt (2). Il vivait encore en 1400 (3).

Il existait une rente noble du Bessey Rognin, et un territoire du même nom à un kilomètre environ au sud de Lavieu, sur le chemin conduisant à Bussy et la rive droite du ruisseau de Gardonnenche, qui descend de Châtelville. Une éminence située sur la rive opposée de ce ruisseau et qui semble être celle cotée à l’altitude de 775 mètres sur la carte de l’Etat-major, portait et sans doute porte encore le nom de Puy Châtelier (4). C’est peut-être dans ces parages que devrait être cherché l’ancien manoir des Roni.

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(1) Titre aux archives de Goutelas. – A. Barban, fiefs, n° 1366.
(2) Titre aux archives de Beauvoir.
(3) Mêmes archive,. Terrier reçu Jean Fornerii, au profit de Pierre Vernin et de noble Denys Sourd, acquéreurs de Jean Rognini, damoisean. – Par son testament du 13 juin de la même année 1400, Jeanne de Bourbon, veuve du comte Guy VII, légua 50 francs d’or à Marguerite de Jas, femme de Jean Rognin, in recompensationem serviciorum et obsequiorum… per multa tempora fideliter impensorum (La Mure-ohantelauze, III, p.146).
Ce Jean Rognin parait avoir eu pour héritière Jeanne Rognini, épouse de Guillaume Puy, alias Rognini, seigneur du Bessey, vivant dans le premier tiers du XV’ siècle et tige des Puy de Rony , dont Madame la baronne Clémentine d’AiIly, née Puy de Rony. est le dernier représentant. (Communication de M. le docteur Octave de Viry).
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(4) Archives de Beauvoir. Cartes terristes. XVIII’ siècle.

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Il ne faut pas s’étonner des variations subies par l’orthographe de ce nom, qu’on trouve écrit Roni, Ronini, Rognini et Ronins. Ces variations tiennent à une prononciation nasale, dont le nom de nos confrères MM. Rony, originaires de Saint-Bonnet-le-Château, nous offre un exemple tout-à-fait identique : le peuple ne prononce pas Rony, mais Rogni.

Auguste Bernard a supposé que le nom de Ronins, dans lequel il n’est pas éloigné de reconnaître celui de Sant-Georges-de-Reneins en Lyonnais, était le nom patronymique des Lavieu (1). Dêjà La Mure, rapportant la fondation du prieuré de Jourcey faite au temps de l’archevêque Amédée (1142-1147) par Pierre Ronins, Palatin son frère, et leur mère, du consentement de Guillaume de Lavieu, de Guiliaume de Saint-Bonnet et d’un personnage appelé Ubo Athanacensis, sans doute Hugues, 23e abbé d’Ainay (2),

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(1) Essai historique sur les vicomtes de Lyon, de Vienne et de Mâcon, dans la Revue Forézienne, t. 1er, p.108.- Histoire territoriale du Lyonnais, dans les Mémoires de la Diana, t. II, p 315 et:319.- Saint-Georges de Reneins est appelé Ronnenchum dans la charte 437 de Savigny, locum Ronense dans 1a charte 2000 de Cluny et Ronecs dans la charte I56 d’Ainay. Ces textes sont de la fin du Xe siècle ou de la première moitié du XIe.
(2) Pétrus Ronins, et Palatinus, materque eorum, cum suis omnibus, Domino et ecclesioe fontis Ebrealdi.. dederunt (terram de Jurciaco). Hoc donum fuit factum…consilio domini archiepiscopi Amedoei Lugdunensis, atque domini comitis forensis, et domini Willelmi de Laviaco, et guilelmi de Sancto Bonito, et domini Ubonis Athanacensis, et domini Guichardi de juncione. (Hist. du diocèse de Lyon, p. 303). – Cf. Guigue. Orbituaire de Lyon, p. 36. – Vachez. Introduction au grand cartulaire d’Ainay, p. xvij.

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avait pensé que « ce Pierre Ronins et le Palatin son frère étoient de l’anciéne maison de Lavieu en Forès, comme on le vérifie par quelques actes de leurs descendans passés audit pays, dans lesquels le nom de Lavieu est joint à celuy de Ronins et de Palatin ; car on trouve [un] , de l’an 1260, ou est intitulé ainsi un seigneur de cette maison, Guillelmus Ronins de Laviaco, miles, et son sceau en cire blanche y porte un escusson chargé d’une simple bande, comme est l’escusson ancien de Lavieu, qui porte d’or à la bande de sable ; et auparavant on en trouve un autre de l’an 1249, ou s’intitule ainsi un autre seigneur de cette même maison, Milo Palatini de Laviaco, miles. Ces deux actes étans aux archives de l’église collégiale de Notre-Dame de Montbrison (1). » Quoi qu’il en soit de cette communauté d’origine, les armes gravées sur le sceau de M. l’abbé Valendru, trois chevrons à la bordure chargée de besants ou de tourteaux sans nombre, sont entièrement distinctes de celles connues comme ayant été portées par les différents rameaux de l’illustre famille de Lavieu.Je suis tenté de les rapprocher d’un écusson, resté inexpliqué jusqu’à ce jour, d’une bordure de la voûte de la Diana (n° 170 du catalogue de M. H. Gonnard), qui porte un chevronné d’azur et d’or, à la bordure de gueules. Ce pourraient être là les armes d’un Roni, et les besants de notre sceau seraient alors une brisure indiquant une branche cadette.

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(1) Hist. du dioc .de Lyon, p. 304. (Gras, Orbituaire de Saint-Thomas, p. 25) estime qu’on a supposé sans preuves suffisantes que les Palatin étaient de la race des vicomtes de Lavieu.
Sceaux inédits de la cour de Forez des XIIIè, XVè, XVIè siècles
Auteur : M.V.Durand
Référence : 10 P.117à122
Thème 1 : sceau
Lieux : Forez
Sculpture en bois d’un Christ trouvé à Pommiers
Auteur : MM.l'abbé H.Monot, Marius Delomier
Référence : 53:55,3
Thème 1 : sculpture
Lieux : Pommiers en Forez
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