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Les Bulletins de la Diana 3906 résultats
Une nvelle publication sur Charlieu
Auteur : M.l'abbé H.Monot
Référence : 51:55,5
Thème 1 : gravures
Lieux : Charlieu
UNE ŒUVRE COPIE DU CARAVAGE AU CHATEAU DE LA BASTIE D’URFE
UNE ORDONNANCE DE 1748 CONCERNANT UN LEGS DE MESSIRE JACQUES DE BERULLE, Communication de Mme Marie Grange
Une ordonnance de Mgr Camille de Neuville sur la constitution dotale des religieuses
Auteur : M.L'abbé Th.Malley
Référence : 17 P.145à158
Thème 1 : mémoires
Thème 2 : Archives
Une peinture murale et une inscription medievales ds la collegiale Notre Dame de Montbrison
Auteur : M.Pierre Louis Gatier
Référence : 54 P.451à466
Thème 1 : peintures murales, inscription, plan
Thème 2 : pictural
Lieux : Montbrison
Une perquisition en Forez pdt la Terreur
Auteur : M.L'abbé Durand
Référence : 37 P.191à197
Thème 2 : Archives
Lieux : Forez
Une petite inscription Forézienne à Leniecq
Auteur : M.D'Alverny
Référence : 14 P.304-305
Thème 1 : Inscription
Lieux : Merle, St Bonnet le Château
Une plaidoirie de Trocqueville dvt la cour d’assises de Montb.
Auteur : M.Claude Latta
Référence : 46 P.251à276
Thème 1 : justice
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Une porte du XIVè s. récement découverte ds l’église de St Philibert de Charlieu
Auteur : M.Noël Thiollier
Référence : 50:55,2
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Philibert de CHarlieu
Une prière pr les morts au milieu du XVIè s.
Auteur : M.A.Collet
Référence : 54 P.581à588
Thème 1 : poésie
Une querelle sur les droits paroissiaux de Montbrison (1194)
Référence : 44 P.9à25
Thème 2 : Archives
Lieux : Montbrison
Une relique de St François de Sales à Pommiers en Forez
Auteur : M.Georges Delomier
Référence : 38 P.17-18
Thème 1 : objet du culte
Une sépulture par ustion découverte à Précieu
Auteur : MM.T.Rochigneux, E.Brassart
Référence : 9 P.68-69
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Précieux
Une série de 4 mortiers creusés ds le même bloque de granit
Auteur : MM.E et G. Morel, E.Brassart
Référence : 9 P.14à17
Thème 1 : Lapidaire
Thème 2 : Architecture
Lieux : Ecotay l'Olme
Une statue en Bois de Ste Anne
Auteur : M.Maurer
Référence : 51:55,2
Thème 2 : Archéologie
Une statue Veauchoise de St Pierre
Auteur : MM.Roger Briand, Robert Périchon
Référence : 54 P.413à416
Thème 1 : statuette
Lieux : Veauche
Une statuette antique de Jupiter Olympien assis provenant du chateau de la Bastie-d’Urfé
Auteur : M.Jean Renaud
Référence : 41 P.39à41
Thème 1 : statuette
Lieux : St Etienne le Molard
Une statuette en bois au Crêt Châtelard
Auteur : M.Hervé Petiot
Référence : 53 P.277à288
Thème 1 : Fouilles, statuette
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Le Crêt Châtelard
Une statuette en faïence de Nevers
Auteur : M.Monery
Référence : 17 P.135-136
Thème 1 : sculpture
Lieux : Nevers
Une statuette romaine en bronze trouvée à Feurs
Auteur : M.Georges Guichard-Nigay
Référence : 50:55,5
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Feurs
Une thèse de doctorat ès lettres sur Papire Masson par M.Pierre Ronzy
Auteur : M.L'abbé Monot
Référence : 23 P.59à62
Thème 2 : Bibliothèque
Lieux : St Germain Laval
UNE TOMBE A INCINÉRATION DU IIe SIÈCLE DE NOTRE ÈRE DÉCOUVERTE AU HAUT-DU-NOTIN A SAINT-SIXTECommunication de Mme Sidonie Bündgen
Une tourelle de la Renaissance sauvée par la municipalité de St Bonnet le Château
Auteur : M.Julien Dubost, M.l'abbé Epinat
Référence : 25 P.196à200
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Bonnet le Château
Une tuile creuse de profil particulier, découverte à St Marcel d’Urfé
Auteur : M.Noël Thiollier
Référence : 25 P.235-236
Thème 1 : Céramique
Lieux : St Marcel d'Urfé
Une visite archéologique judiciaire au XVIIè s.
Auteur : M.de Neufbourg
Référence : 20 P.123à131
Thème 2 : Archéologie
Lieux : St Héand
Une visite au chateau de la Bastie en 1683
Auteur : M.Claude Longeon
Référence : 40 P.251à262
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Etienne le Molard
Une visite du chateau de la Bâtie, en 1759
Auteur : M.Jean Bruel
Référence : 53 P.91à96
Thème 2 : Architecture
Lieux : St Etienne le Molard
Une vue ancienne du couvent de l’ermitage, près Noirétable.
Auteur : M.E.Brassart
Référence : 8 P.267à268
Thème 2 : Architecture
Lieux : Noirétable
Urbanisme et instruction à Montb. au début du siècle
Auteur : M.Francisque Ferret
Référence : 53 P.323à360
Thème 1 : restauration, protection, plan
Lieux : Montbrison
Urne funéraire et fibules de bronze trouvées à Pilon, commune de Villeret. – Don de M. de Girardier
Date : 1882

BD, Tome II, Urne funéraire et fibules de bronze trouvées à Pilon, commune de Villeret. – Don de M. de Girardier, pages 145 à 151, La Diana, 1882.

 

Urne funéraire et fibules de bronze trouvées à Pilon, commune de Villeret. – Don de M. de Girardier.

M. de Becdelièvre, au nom de M. de Girardier, offre à la Société un vase funéraire encore à demi rempli d’un mélange de cendres et d’ossements calcinés recouvert d’une couche de terre et deux fibules en bronze avec lesquelles il a été trouvé près de Moraud, commune de Villeret.

Le vase, fracturé d’un côté, est une sorte de grand bol, étroit à la base et largement évasé à son ouverture qui est pourvue d’un petit bourrelet ou cordon saillant ; son diamètre est de 0m 21, sa hauteur de 0m 13. La terre en est fine, de couleur jaunâtre ; l’extérieur est peint et présente une large zône blanche entre deux zônes rouges. Une des fibules paraît avoir été rencontrée près de l’orifice du récipient; l’autre fibule, de tout point semblable à la première, était restée cachée dans les cendres qui remplissaient l’intérieur : elle a été retrouvée à la Diana même, en vidant avec précaution le contenu du vase.

Chacune de ces fibules possédait une aiguille, aujourd’hui réduite à sa racine, avec ressort spirale logé dans un petit cylindre de bronze. Ce cylindre fait corps avec une large patte évidée en dessous, convexe et cannelée en dessus et ornée à son extrémité de petits ronds enfermés dans un cercle de guillochures. Une plaque circulaire mobile, munie d’un appendice cannelé dont la longueur exacte ne peut plus être appréciée, s’articule, aussi à ressort, dans la concavité de la patte, en tournant sur un axe terminé par deux boutons ; ses excursions étaient limitées d’un côté par l’aiguille et de l’autre par l’extrémité aplatie de la patte, contre laquelle elle vient buter et qui s’encastre exactement dans un rebord saillant ménagé sur la face supérieure. Ce rebord est agrémenté d’encoches symétriques. Le dessous de la plaque porte, vers son milieu, deux ailettes longitudinales saillantes séparées par un petit tenon ; il devait exister en ce point un arrêt pour l’aiguille. Le travail et le style accusent l’époque gauloise.

Le feu violent auquel ces deux pièces paraissent avoir été soumises et sans doute aussi la potasse renfermée dans les cendres ont fortement attaqué le métal, qui est devenu très friable. La fibule retirée de l’intérieur du vase a surtout beaucoup souffert.

Une note de M. le docteur Octave de Viry, beau-frère de M. de Girardier, précise ainsi les circonstances dans lesquelles a été découverte la sépulture qui vient d’être décrite :

La trouvaille faite par les ouvriers de M. de Girardier remonte au mois de décembre 1881. C’est en défonçant un terrain pour une plantation de vignes que l’urne cinéraire et la fibule ont été mises au jour. Le vase était vraisemblablement intact : c’est du moins ce qu’a cru reconnaître le terrassier, homme intelligent, qui assure que c’est sous le choc de son outil que la fracture s’est produite (1).

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(1) M. Brassart, qui a examiné le vase de très près, est porté à croire, à l’aspect des cassures, qu’elles sont anciennes et qu’elles n’ont pas été le résultat de l’action de la pioche au moment de la découverte.

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Les fragments ont été scrupuleusement recueillis. Aucun autre vase entier ou tesson de vase, aucun ustensile n’a été trouvé sur le lieu même de la découverte ni dans le reste du terrain défoncé, malgré l’attention avec laquelle chaque pelletée de terre a été examinée.

Le sol, à l’endroit où se trouvait cette urne, était noirâtre et comme terreauté. Il contenait une assez grande quantité de petits fragments de charbon, dont quelques uns se voient encore à la surface, surtout après une pluie. On y rencontre aussi, en grattant légèrement, des débris d’ossements incomplètement réduits en cendres et à demi-calcinés, parmi lesquels il a été possible de reconnaître une portion de maxillaire supérieur, et enfin des cailloux de petit volume, paraissant avoir été noircis au feu. L’un d’eux, qui était recouvert d’une gangue terreuse et charbonneuse, nous a semblé être d’un marbre jaunâtre ou grisâtre, en tout cas de nature calcaire.

L’emplacement sur lequel se retrouvent ces divers objets mesure environ 3 mètres carrés. Tout autour, ainsi que nous l’avons donné à entendre, on ne trouve ni traces d’habitation, ni amas de pierres, ni poteries, ni débris de briques ou de tuiles. On doit cependant supposer qu’une demeure, plus ou moins riche, existait non loin de cette sépulture et que c’est d’un de ses habitants que l’on vient de découvrir les cendres. Peut-être rencontrera-t-on des substructions et d’autres antiquités, en défonçant les terrains situés au nord inclinant légèrement au levant, en un point rapproché du plateau de Lourdon et qui semble désigné pour l’emplacement d’une habitation antique, étant à proximité d’une source et d’une fontaine couverte. La végétation, qui fait complètement défaut quelques pas plus loin, est ici, sinon très riche, du moins suffisante pour produire un épais tapis de verdure, et la couche d’humus qui s’est accumulée en ce lieu a permis à deux énormes noyers d’y prendre racine.

La parcelle qui recelait l’urne (et dans laquelle se trouve compris l’espace qui reste à défricher) figure au nouveau cadastre de la commune de Villeret sous le numéro 320. Elle dépendait autrefois de la commune, aujourd’hui supprimée, de Saint-Sulpice. Elle ne porte pas de nom particulier ou du moins ce nom est inconnu ; mais elle fait partie d’un tènement considérable appelé Pilon (1), s’étendant à droite et à gauche de la goutte de ce nom. La sépulture dont il s’agit était située sur la pente du terrain dirigée vers le fond du ravin et se trouvait à une distance assez courte de la muraille vitrifiée de Chateau-Brülé, décrite par notre collègue M. Noëlas (2). La distance qui sépare l’une de l’autre n’est que de 335 pas d’environ 80 centimètres, soit 268 mètres par approximation.

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(1) Ce nom indique probablement un pilier de justice ou une borne seigneuriale ayant existé à proximité.
(2) Revue Forézienne, 2e année (1868), p. 10. – Forez illustré, 2e année (1875), n° 46.

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Il n’est peut-être pas hors de propos de noter que M. Noëlas a signalé dans le col de Pilon une voie antique passant à ou près de Château-Brûlé, Chanlon, et tendant à Roanne. Une culée d’une maçonnerie très résistante, mais dont le caractère romain n’est pas très nettement accusé, est tout ce qui reste d’un pont sur lequel cette route aurait traversé Lourdon. Rappelons aussi la judicieuse remarque du même auteur, que ce nom de Lourdon rappelle par sa forme les noms de lieu gaulois terminés en dunum.

D’autres vases, mais qui ne paraissent pas avoir servi à des usages funéraires, ont été également découverts il y a quelques années dans la propriété de M. de Girardier, en captant une source qui sourdait sur la rive droite et à l’origine de la goutte Claire, ravin très profond situé immédiatement au nord de la muraille vitrifiée, dont elle défend l’approche de ce côté. Il y avait là quatre ou cinq vases d’assez grande dimension, autant qu’il était permis d’en juger par l’inspection de leurs fragments. Leur forme n’a pu être reconnue, mais l’existence de plusieurs bases terminées en pointe semble indiquer qu’il s’agissait d’amphores. L’épaisseur de leurs parois était considérable ; la pâte était faite d’une terre rouge peu foncée, grossière et sans couverte apparente. Rien n’a été conservé.

On sait quelle énorme quantité de silex taillés ou de simples rognons l’on trouve tout près et dans un rayon de quelques mètres autour de Château-Brulé. A Pilon, comme à la goutte Claire, il ne s’en rencontre pas. Cette circonstance semble dénoter que l’âge de la muraille vitrifiée n’est pas le même que celui des autres antiquités trouvées dans le voisinage.

En attendant les surprises que réservent sans doute les défoncements projetés pour cet hiver dans la propriété de Moraud, il ne sera peut-être pas sans intérêt de signaler à nos collègues d’autres découvertes faites à Saint-Sulpice et à Villeret dans le cours de la dernière année ou des précédentes.

Un sieur Donjon a découvert, dans une vigne située au-dessous de l’ancienne église de Saint-Sulpice et joignant le mur du cimetière de la paroisse, un dallage en ciment et des conduits également en ciment, le tout dans un parfait état de conservation. Y avait-il là des thermes ou simplement une de ces opulentes villas, où se trouvaient réunis tout le confort et le luxe de nos maîtres de Rome ? La première hypothèse, que nous donnons pour ce qu’elle vaut, emprunte une importance particulière à l’existence au lieu de Fondemange (1), peu éloigné du clocher de Saint-Sulpice, d’une fontaine couverte, qui suivant la tradition aurait des propriétés curatives dans les maladies de la peau. Cela bien entendu sous toutes réserves.

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(1) Fons dominicus ?

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Il paraît que tout autour de l’église de Saint-Sulpice, dans les terrains plantés de vignes, principalement à gauche du chemin tendant de Saint-Sulpice à la Croix de Laly et à Villeret, le sol renferme de nombreuses substructions du genre de celles dont nous venons de parler ; l’église de Saint-Sulpice paraît elle-même avoir été bâtie sur l’emplacement d’un édifice plus ancien et probablement d’origine romaine. M. Coste avait déjà remarqué et nous avons pu constater à notre tour que la maçonnerie extérieure du choeur renferme plusieurs moellons taillés dans des blocs de ciment en tout semblables à ceux extraits par le sieur Donjon et dont il a pu faire des marches d’escalier. Ces moellons, qui tranchent par leur couleur rouge vif avec les autres matériaux employés, ont l’apparence d’une brique pétrie avec une terre grossière et mal cuite.

Sur le parcours du chemin qui met en communication Moraud avec le chef-lieu de la commune, à environ 200 mètres avant sa jonction avec le chemin venant de Saint-Sulpice, M. Donjon, actuellement maire de Villeret et distinct du précédent, a trouvé, en faisant un défoncement, plusieurs grandes urnes, mais aucune entière. Nous ignorons si quelques uns des fragments ont été conservés. Ces diverses antiquités éparses autour de l’église de Saint-Sulpice et sur différents points du territoire de l’ancienne commune de ce nom jusqu’à l’extrémité du promontoire formé par les terrains situés entre Lourdon, Pilon et la Loire, semblent assigner une origine fort ancienne à cette localité. Son nom primitif, qui a disparu sous le vocable du saint patron de la paroisse, est aujourd’hui complètement inconnu (1). La découverte d’une inscription pourra peut-être un jour le révéler. Quoiqu’il en soit.des fouilles bien dirigées amèneraient sans doute d’autres découvertes intéressantes.

Des remerciements sont votés à M. de Girardier.

La séance est levée.

 

Le président,

Cte de PONCINS.

Le secrétaire,

V. DURAND.

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(1) Un habitant de Saint-Sulpice, qui possède plusieurs titres anciens, dont nous n’avons pu avoir communication, aurait, assure-t-on, la preuve qu’il existait anciennement entre Saint-Sulpice et Fondemange un château nommé Péra ou Perrat. Mais nous doutons un peu de la sûreté de ce renseignement.
Un érudit roannais a proposé l’identification de Moraud avec la villa Rasalmorem du cartulaire de Savigny. Cette étymologie paraît extrêmement douteuse, en présence de la vente du domaine en question par Gaspard Moreau en 1655 : on disait alors chez Moreau.
Urne funéraire et Fibules de bronze trouvées à PILON, commune de Villeret.Don de M.Girardier
Auteur : M.De Girardier
Référence : 2 P.145à151
Thème 1 : don au musée
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Villeret
Usson en Forez
Auteur : M.Germain Salette
Référence : 36 P.327à334
Thème 1 : Monnaie, seigneur
Thème 2 : architecture, archéologie
Lieux : St Bonnet le Chateau, Chambriac
V. de Laprade et Beaudelaire
Référence : 48 P.157à255
Thème 1 : hommage, genealogie, poésie
Lieux : Montbrison
Valfleury : enquête sur une vierge
Valfleury : enquête sur une Vierge
Auteur : Melle Bernadette Carcel
Référence : 59 P.161à164
Thème 1 : objet du culte
Thème 2 : Archives
Lieux : Valfleury
Vase antique trouvé à Villars. – Communication de M. P. Tardieu
Date : 1892

BD, Tome VI, Vase antique trouvé à Villars. – Communication de M. P. Tardieu., page 271, La Diana, 1892.

Vase antique trouvé à Villars. – Communication de M. P. Tardieu.

M. P. Tardieu dépose sur le bureau un fragment assez considérable d’un vase antique en terre rouge, du genre dit Samien, en forme d’écuelle mesurant dans son intégrité 0 m 164 de diamètre sur 0 m 065 de hauteur. Il a été trouvé en novembre 1891 à un mètre de profondeur, dans l’argile, près d’une source, au territoire de Bois-Monzil, commune de Villars, dans un terrain appartenant à Mlle Dupuy de Chambray, sur la rive gauche du ruisseau de Bioteau, à 30 mètres en nord de la ligne du chemin de fer.

Ce vase ne présente pas, soit par sa forme, soit par son état de conservation, un grand intérêt archéologique; mais il a paru nécessaire, au point de vue de l’histoire locale, de conserver le souvenir précis de sa découverte.

Vase antique trouvé à Villars. Communication de M.P.Tardieu
Auteur : M.P.Tardieu
Référence : 33:55,3
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Villars
Vase funéraire peint découvert à Allieu. — Communication de M. Vincent Durand
Date : 1890

BD, Tome V, Vase funéraire peint découvert à Allieu. — Communication de M. Vincent Durand., pages 348 à 352, La Diana, 1890.

 

Vase funéraire peint découvert à Allieu. — Communication de M. Vincent Durand.

M. Vincent Durand présente le dessin d’un vase provenant d’une sépulture découverte en octobre dernier, à Allieu, dans une tranchée pratiquée pour l’ouverture du chemin d’intérêt commun de SaintGermain-Laval à l’Hôpital-sous-Rochefort, entre les bourgs d’Allieu et de Cezay, au territoire de Rullier, section A, n° 263 du cadastre. Il gisait à une profondeur de 0m50 à 0m60, dans une fosse creusée dans une roche de faible dureté et remplie de cendres, à 2m 80 en midi de l’axe de la route nouvelle, et 5 mètres environ en aval du point ou celle-ci coupe le chemin d’Allieu à Pransimange (1).

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(1) Coordonnées géographiques : long., 1g, 7900 E.; lat., 50g, 8989.

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Haut de 0m 14 sur 0m 21 de diamètre, ce vase a la forme d’une jatte presque hémisphérique, au large orifice bordé d’une baguette. Il a été malheureusement brisé par la pioche des ouvriers, mais a pu être reconstitué dans sa presque intégrité, malgré l’absence de quelques fragments qu’ils ont négligé de recueillir. Les vases antiques de cette forme ne sont pas rares dans notre pays; leur dimension varie de celle d’une petite écuelle à celle d’une grande soupière ; leurs parois sont toujours d’une certaine épaisseur, et l’extérieur en est ordinairement couvert de zônes colorées rouges, blanches et brunes. Le vase d’Allieu est décoré d’après le même principe, mais d’une manière beaucoup plus riche. La partie voisine du fond est peinte en rouge brun. Vient ensuite une zône rouge, divisée en deux par un filet noir. Au dessus, sur une large zône blanche, courent trois bandes de largeur inégale et remplies par des ornements géométriques tracés en noir, au pinceau, avec beaucoup de dextérité. L’inférieure simule un galon chargé de groupes de bâtons contrariés; celle du milieu porte des bâtons tous inclinés dans le même sens ; sur la bande supérieure, la plus large des trois, se déroulent des postes dont le motif générateur est répété sept fois sur la circonférence. Le tracé de ces postes est obtenu très simplement par des triangles curvilignes opposés et côtoyés d’un filet noir sur leur face concave. Des grilles carrées occupent le centre des volutes ; sur le ruban qui les unit des groupes ternaires de bâtons ondulés sont accostés de traits plus fins ondulés aussi. Le haut de la jatte et le rebord sont rouges.

Si, comme je viens de le dire, les jattes ornées de simples bandes colorées s’observent chez nous assez fréquemment, en revanche les vases portant comme celui-ci une plus savante et plus compliquée décoration peinte ne sont pas communs. On a exhumé des pièces de ce genre au Beuvray. Le musée de Roanne en possède deux sorties du sol de cette ville. M. Aug. Chaverondier et moi en avons trouvé plusieurs d’une grande beauté dans l’oppidum du Crêt-Châtelard. M. le docteur Plicque, à Lezoux, et M. A. Bertrand, de Moulins, en ont aussi rencontré. Ce sont des jattes comme à Allieu, ou des vases plus hauts que larges, se rapprochant de la forme ollaire, mais d’un profil d’ordinaire un peu lourd. Ces poteries constituent en céramique une classe bien tranchée, que caractérisent certains détails de fabrication, mais surtout l’emploi exclusif de dessins composés d’éléments géométriques. Il y a là un style à part, dont l’origine ne semble pas encore parfaitement établie : soit qu’il appartienne à un art national, antérieur à la conquête romaine et qui lui aurait survécu; soit qu’il faille y reconnaître des influences parties de la Grèce ou de l’Orient ; soit même qu’il y ait lieu de regarder comme importés quelques-uns des vases ainsi décorés.

Cette dernière hypothèse peut être la bonne dans certains cas particuliers ; quoiqu’il en soit, il est hors de doute que des vases de cette espèce sont sortis des fours de nos potiers gallo-romains. M. Plicque nous apprend qu’il en a été fabriqué à Lezoux (1), et des fragments recueillis par moi-même sur l’emplacement de l’établissement céramique de Montverdun semblent attester qu’en Forez non plus cette fabrication n’a pas été ignorée. J’ai publié dans les Mémoires de la Diana, t. IV, p. 253, les mieux conservés de ces fragments ; sur l’un d’eux figurent des postes presque semblables à celles qui ornent le vase d’Allieu. Ce dernier a été probablement façonné aussi par un potier indigène. En effet, la terre en est, non point précisément mal préparée, mais du moins fort commune et comparable de tout point à celle employée pour les vases de ménage vulgaires. C’est un objet de fabrication courante et à bon marché, reproduisant un type en faveur. D’ordinaire les vases analogues sont d’une terre plus fine.

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(1) Congrès archéologique de Montbrison, 1885. Lezoux, étude de céramique romaine, par le docteur Plicque, p. 290.

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A quelques mètres seulement de la fosse où reposait notre vase peint, une seconde fosse également remplie de cendres a été rencontrée par les ouvriers. Elle renfermait une bouteille cylindrique d’un verre légèrement bleuâtre, dont il n’a été conservé qu’une partie de la panse et le goulot rattaché à celle-ci par une anse striée large et courte. De nombreux et menus fragments de poteries variées l’accompagnaient. Plusieurs ont appartenu à des coupes, assiettes ou salières en terre fine ou même en terre sigillée. Le rebord de quelques-uns était orné de feuilles d’eau. La plupart de ces débris céramiques sont fortement altérés par la potasse des cendres ambiantes. Un dolium, représenté par un petit nombre de tessons, avait peut-être servi d’enveloppe protectrice au vase de verre (1).

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(1) L’inventaire de ces poteries n’a pu être établi que d’une manière très imparfaite, la plupart des morceaux ayant été jetés au remblai, dans lequel j’ai pu en ressaisir un certain nombre, ainsi que quelques débris d’ossements, mais sans pouvoir reconnaître avec certitude ce qui provenait de chaque sépulture.

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A deux cents mètres environ au-dessus et en nord du lieu de la découverte, sur le plateau, le sol recèle de nombreux fragments de tuiles à rebords et de vases divers, dénotant l’existence en cet endroit d’une habitation antique. La tuile à rebords apparaît également sur plusieurs autres points au sud-est du hameau de Pransimange.

La séance est levée.

Les Présidents de la séance,

TESTENOIRE-LAFAYETTE. Vincent DURAND.

Le membre faisant fonction de secrétaire,

Eleuthère BRASSART.

Vase funéraire peint découvert à Allieu. Communication de M.V.Durand
Auteur : M.V.Durand
Référence : 5 P.349à352
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Allieu
Vase trouvé dans un souterrain à Saint-julien-la-Vêtre, et offert par M. l’abbé Découlange -Ancienne église de Saint-Julien. Madame Hugues. Communication de M. Vincent Durand
Date : 1887

BD, Tome IV, Vase trouvé dans un souterrain à Saint-julien-la-Vêtre, et offert par M. l’abbé Découlange. – Ancienne église de Saint-Julien. – Madame Hugues. – Communication de M. Vincent Durand., pages 7 à 12, Montbrison, 1887.

 

Vase trouvé dans un souterrain à Saint-julien-la-Vêtre, et offert par M. l’abbé Découlange. – Ancienne église de Saint-Julien. – Madame Hugues. – Communication de M. Vincent Durand.

 

M. Vincent Durand s’exprime en ces termes :

J’ai l’honneur de placer sous vos yeux un vase en terre cuite qui m’a été remis par M. l’abbé Découlange, curé de Saint-Julien-la-Vêtre, qui veut bien en faire don au musée de la Diana.

Ce vase a été trouvé dans un souterrain qui existe aux abords et au-dessous de l’église de Saint-Julien, récemment reconstruite, moins le clocher, par notre confrère M. Durand. Comme la plupart des galeries de ce genre, celle-ci est creusée dans le gor ou roche granitique en décomposition. Sa direction générale est parallèle à l’axe de l’église, sa largeur d’environ un mètre, sa voûte arrondie en berceau ; un homme peut y circuler debout. On y pénètre de l’extérieur, du côté de la rivière, par une ouverture située dans la cour du sieur Jean-Baptiste Coste, garde-champêtre. Après une interruption causée par un éboulis, et en se rapprochant des fondations du clocher, on arrive à une chambre à peu près quadrangulaire, d’environ 3 mètres de côté, qui s’ouvre latéralement, à gauche, sur le couloir principal. Le fond de cette chambre est fermé par un mur de pierres sèches, d’où cette supposition qu’en ce point était l’amorce d’un embranchement sur lequel nous reviendrons. Continuant à se diriger de l’ouest à l’est, on rencontre une bifurcation. La branche de gauche, ou du nord, pénètre sous l’église et sortait dans la chapelle de Villechaise, bâtie sur le flanc méridional de l’édifice démoli. L’autre branche, qui parait avoir correspondu à la descente principale, débouchait dans l’ancien cimetière, à quelques métres au midi des murs de l’église. Peu avant la rampe conduisant au jour, une niche ou guérite d’un mètre environ de profondeur, sur une largeur un peu plus grande, se creuse dans la paroi de droite. On a évalué à 25 mètres la longueur du souterrain depuis l’éboulement qui l’intercepte en soir jusqu’à cette dernière issue.

Au nord-ouest et près de l’église s’élève une construction de médiocre étendue, que d’assez jolies fenêtres à traverses de pierre datent du XVe siècle. Dans une pièce du rez de chaussée, immédiatement devant l’âtre d’une cheminée de la même époque, existe, parait-il, une descente qu’on croit être en communication avec la chambre souterraine déjà décrite.

C’est dans le rameau de galerie aboutissant sous l’église qu’a été trouvé le vase que je vous présente, espèce de burette de forme assez peu élégante et incomplète de son anse et de son goulot, celui-ci peut-être trilobé. Sa hauteur probable était de 0m 07 à 0m 08 ; son diamètre à la panse est de 0m 068 et, à la base, de 0m 053. La fabrication en est fort grossière. La partie Inférieure porte des taches et bavures d’émail vert plombifère qui a coulé de bas en haut, comme si le vase retourné eût servi de support dans le four à un autre vase à couverte d’alquifoux. La présence de ce vernis ne permet guère de faire remonter cette poterie plus haut que le XIIIe siècle; peut-être est-elle moins ancienne. Aucun autre objet n’a été trouvé dans les galeries. Il est vrai qu’on n’a pas remué les gravois qui, en certains endroits, notamment dans la chambre souterraine, sont tombés de la voûte et recouvrent le sol primitif.

L’église de Saint-Julien qui vient de disparaître était un édifice de la fin du XVe siècle, composé d’une nef avec chevet carré et de trois chapelles, l’une au nord et deux plus petites au midi. Un autel orienté était en outre adossé à la saillie d’un pilier du côté nord. Le tout était de peu de valeur architecturale. On remarquait seulement, au midi, une fenêtre à meneau garnie d’un remplage d’un bon dessin. on aurait désiré conserver cette fenêtre, mais les pierres s’en sont brisées en la déposant. Une des petites chapelles du même côté, celle de Villechaise, était ornée de l’écusson des du Bessey, une croix chargée de cinq losanges. Cette pierre a été replacée dans la nouvelle église.

On y a replacé aussi l’autel majeur, en bois doré, oeuvre estimable du sculpteur Maisieu, de Lyon. J’espère vous apporter un jour le marché conclu pour la confection de cet autel, dont la valeur artistique est connue de M. l’abbé Découlange et qui, tout permet de l’espérer, restera pendant de longues années l’honneur de l’église de Saint-Julien.

Du mobilier de l’ancienne église la sacristie conserve encore une fort ancienne statue de la Vierge, assise et tenant l’Enfant Jésus sur ses genoux. Un évidement rectangulaire, en forme d’armoire, pratiqué dans le dos de la statue fait présumer qu’elle a jadis servi de reliquaire. Le travail de cette sculpture est assez barbare, et depuis quelque temps déjà elle avait été retirée de l’église par ordre de l’autorité ecclésiastique. Ce n’en est pas moins un objet curieux et intéressant, et il faut louer M. le curé de Saint-Julien de lui avoir donné un asile honorable dans la sacristie.

Une inscription relativement moderne donne à cette Vierge le nom de Notre-Dame des Neiges, qui rappelle un ermitage sous ce vocable, dont on montre l’emplacement sur les hauteurs qui séparent Saint-Julien des Salles.

La reconstruction de l’église a entraîné l’abaissement du sol et le transfert du cimetière qui l’entourait. Les déblais pratiqués l’année dernière dans la partie de ce champ funéraire situé au midi de l’église ne paraissent avoir amené la découverte d’aucun objet digne d’être noté, sarcophages de pierre ou poteries. J’ignore si les travaux du même genre exécutés il y a quelques années dans la partie nord ont donné lieu à des constatations plus intéressantes ; ce n’est pas probable, car feu M. l’abbé Dupuy, alors curé de Saint-Julien, ecclésiastique des plus instruits, n’aurait pas manqué de signaler ce qui aurait pu être trouvé d’insolite.

La démolition de l’église elle-même ne semble pas avoir rendu non plus de membres d’architecture ayant fait partie d’une église plus ancienne. Seules les fondations ont offert quelques particularités permettant de songer à un édifice antérieur.

Une tradition locale veut, il est vrai, que le bourg de Saint-Julien ait été situé jadis sur un autre emplacement, voisin de celui qu’il occupe aujourd’hui, mais situé plus au nord, de l’autre côté de la route nationale. Ce lieu correspond à celui que recouvre la cote de hauteur 609 sur la carte de l’Etat major. Il paraît qu’en effet le sol y recèle des substructions :mais elles ne sont autres peut-être que celles du fief de la Borjate, connu par plusieurs aveux du XlV e siècle et dont ce territoire a retenu le nom. Rien n’empêche néanmoins de supposer que l’église primitive ait été bâtie dans le même quartier.

On donne à la maison du XVe siècle située près de l’église actuelle le nom de château de Saint-Julien, bien qu’elle ne présente, au moins dans son état actuel, aucun appareil défensif, pas même la moindre poivrière ou le plus innocent machicoulis. On l’appelle aussi le château de Madame Hugues, et ceci m’amène à vous dire un mot de ce personnage, dont le nom n’est prononcé qu’avec respect à Saint-Julien.

Qu’était madame Hugues ? Ce fut, répondent les gens de la paroisse, une pieuse et sainte femme qui, lors de la fonte d’une grosse cloche, apporta dans son tablier une quantité de pièces d’argent et les jeta dans le métal en fusion. On ajoute que le son de cette cloche, aujourd’hui détruite, avait une grande vertu contre les tempêtes.

Quoi qu’il faille penser de cette naïve légende, le souvenir des bienfaits de Madame Hugues s’est perpétué à Saint-Julien. De temps immémorial, et cet usage est encore en pleine vigueur, elle est nommée au prône chaque dimanche, en tête des fidèles pour lesquels l’église adresse à Dieu une prière spéciale.

Tout porte à reconnaître dans Madame Hugues, Huguette ou Hugues de Saint-Julien, Huga de Sancto Juliano, morte avant le 21 octobre 1276 et bienfaitrice insigne de l’église de Saint-Julien, à qui elle avait donné de son vivant tout ce qu’elle tenait en fief du comte de Forez à Saint-Jean et Saint-Julien-la-Vêtre, à l’exception des mas de Rossignieu et de Cassière. Cette donation fut homologuée par le comte Guy VI, sous réserve du fief à rendre et d’un droit d’introge de 15 sous de viennois à payer par chaque nouveau curé (1).

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(1) Archives nationales, P. 13951, cote 247. – Cartulaire des francs fiefs de Forez, chartes LVIII,, LIX et XCVIII. – Huilliard-Bréholles, nos 608 A, 614, 655. – A. Barban, Fiefs du Forez, n° 825.

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Comme pour tant d’autres fondations pieuses, quelques vieux titres sont tout ce qui reste de la donation de Huguette de Saint-Julien Les descendants de ceux dont elle dota l’église ne savent plus à quelle époque elle vivait, ni en quoi au juste consistèrent ses libéralités. Ils n’en continuent pas moins à prier pour le repos de son âme. Ne trouvez-vous pas, Messieurs, quelque chose de touchant dans cette reconnaissance plus de six rois séculaire? C’est un exemple trop rare et trop honorable, pour que je n’aie pas tenu à vous le citer.

Vases acoustiques trouvés ds l’église de Montverdun. Communication de M.A. de St Pulgent
Auteur : M.A.de St-Pulgent
Référence : 5 P.34à38
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Montverdun
Vases antiques de Limes. Bague d’or trouvée à Boën. Communication de M. Coiffet
Date : 1885

Vases antiques de Limes. – Bague d’or trouvée à Boën. – Communication de M. Coiffet, pages 12 à 14, Montbrison, 1885.

 

Vases antiques de Limes. – Bague d’or trouvée à Boën. – Communication de M. Coiffet

MM. Brassart et Vincent Durand, au nom de M. Coiffet fils, négociant à Leignieu, présentent à la Société les objets composant la trouvaille de Limes, décrits et figurés dans le dernier Bulletin.

Ils présentent aussi, au nom du même amateur, une bague d’or de l’époque carolingienne, trouvée il y a un mois environ, par M. Bernelin, cultivateur, en défonçant un champ au territoire de la Garde, commune de Boèn, à l’angle nord-est de cette commune.

Cette bague, dont le faible diamètre intérieur, 19mm, prouve qu’elle a dû orner un doigt de femme, est d’un travail très élégant. Le cercle est plat, large de 6mm, et orné de trois rangs de grénetis, que sé­parent des fils d’or juxtaposés deux à deux et tordus en sens inverse, de manière à simuler des tresses.

Le chaton forme un plateau carré de 10mrn de côté, sur lequel repose un édicule à jour, de pareille hauteur, percé sur chaque face de deux arcades en gros fil d’or tordu et pourvues de petites hases ; cet édicule est coiffé d’un toit à quatre pentes dont la base et les arêtes sont garnies de filigrane. Un ornement, aussi en filigrane et semblable à un V renversé dont les extrémités seraient recourbées en dedans, remplit chacun des triangles du toit. Au sommet, et dans un cercle de filigrane qui on relie les quatre arêtes, paraît avoir été sertie une très petite pierre ou une goutte d’émail. Ce bijou est dans un état très satisfaisant de conservation. C’est à peine si l’é­dicule qui surmonte le chaton est un peu déformé.

Les membres de la Société se pressent autour de la table où sont exposés ces curieux objets. Des remerciements sont votés à M. Coiffet pour son intéressante communication.

Vases antiques de Lîmes.Bague d’or trouvée à Boën.Communication de M.Coiffet
Auteur : M.Coiffet
Référence : 3 P.12-13
Thème 2 : Archéologie
Lieux : Lîmes, Boën
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